Charles Rojzman. Israël ne cédera pas. L’éradication du Hamas est en cours

Vue aérienne des bâtiments détruits par les frappes aériennes israéliennes à Jabalia,
au nord de la ville de Gaza. 
©AFP

La guerre actuelle à Gaza est une guerre de propagande qui perpétue la légende de l’opprimé et de l’oppresseur qui sont, dans la réalité, inversés, comme l’a montré la tragique journée du 7 octobre.

Israël, dont l’existence est menacée depuis sa naissance par plusieurs armées et de quotidiens attentats, risque de disparaître à jamais. Comme le montre en France l’exemple de la tragique farce des banlieues, quartiers “populaires” qui ont réussi à pratiquer par la force le nettoyage ethnique des Juifs et des habitants des milieux populaires non musulmans tout en se proclamant victimes de ségrégation et de discriminations.

Mais on peut être optimiste. L’Iran des mollahs, régime totalitaire comme l’était l’URSS autrefois ou le régime nazi, vacille sur ses bases, contestée de l’intérieur par sa jeunesse.

Les Accords d’Abraham entre plusieurs pays arabes et Israël, auxquels devait se joindre l’Arabie saoudite, ont menacé de faire disparaître à jamais la fable de la cause palestinienne, carburant des régimes totalitaires, pour la remplacer par une coexistence pacifique de tous les peuples de la région.

Le 7 octobre, l’Iran aux abois a poussé sa marionnette le Hamas à créer un choc qui devait inévitablement amener Israël à riposter durement en faisant inévitablement de nombreuses victimes civiles, comme c’est le cas dans toutes les guerres asymétriques des dernières années et ainsi réussir à soulever le monde arabo-musulman contre Israël et le monde occidental plus largement.

Les chefs du Hamas ne cessent de dire qu’ils veulent répéter le 7 octobre 100 fois, 1000 fois et qu’ils sont prêts à sacrifier “leur nation de martyrs”. Pour cette raison, ayant construit des centaines de kilomètres de tunnels sophistiqués, ils ne veulent pas, contrairement aux israéliens, construire d’abris pour protéger leur population dont les morts et les blessés doivent servir à leur guerre de communication à l’intention d’un monde musulman fanatisé et d’un Occident naïf.

Mais l’éradication du Hamas est en train de se produire, peut-être plus rapidement qu’on le dit. Israël ne cédera pas cette fois-ci. Face à Hitler, la main des alliés n’a pas tremblé. Les alliés et les soviétiques n’ont pas hésité à bombarder les civils allemands de Hambourg Berlin, Dresde et Cologne.

L’Iran théocratique achèvera sa course vers l’abîme. Les Accords d’Abraham redeviendront l’option des pays arabes qui ont tout intérêt à réussir les défis du siècle présent. Les populations enrôlées par la propagande dans un délire collectif reviendront à la raison, comme ce fut le cas des européens de l’est en 1989 et des allemands en 1945.

L’alternative à ce scénario très coûteux en vies humaines, je le reconnais, doit nous glacer d’effroi. La guerre de civilisations prédite par les uns ou les autres, quel que soit le camp auquel ils appartiennent, ne peut être le destin de l’humanité, sous peine de sa disparition.

La troisième guerre mondiale serait la dernière, la plus meurtrière probablement et la plus cruelle. Tout doit être fait pour l’éviter.

© Charles Rojzman

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