Henri Benkoski. Mal… J’écris parce que je suis mal. Comme vous…

Mal… J’écris parce que je suis mal. Comme vous. J’ai envie de partager ce malaise pour la première fois depuis samedi passé à l’aube.

Ma page Facebook, comme la vôtre, Juifs ou non-Juifs, est devenue la plus terrible rubrique nécrologique que j’ai connue. Je vois des inconnus. Des faire-parts. Des photos. Des histoires. A chaque instant.

Curieux, ce sentiment que toutes ces femmes sont toutes plus belles les unes que les autres. Les hommes plus beaux les uns que les autres. Tous sourient à la vie sur ces photos. Des parcours banals ou passionnants. Émouvants. Des tristesses infinies. Des familles éteintes à jamais. Des héroïnes et des héros merveilleux mais souvent au péril de leur propre vie. Des miraculés. Mais toutes et tous des victimes à tout jamais.

Le peuple israélien est en deuil de toutes et tous, Juifs, Musulmans ou Chrétiens tombés sous les assauts de bêtes humaines.

Le peuple juif tout entier, vous, moi, est en deuil de ce pogrom.

Quelles peines. Une marque indélébile pour tous les Juifs. Tous les Israéliens.

7/10/23 comme le nombre de morts dans les guerres menées contre Israël. Comme le numéro gravé dans le bras de ma mère et de mon père. Et de tant d’autres. Et gravé dans ma mémoire. Comme dans celle de mon fils. Comme dans la vôtre. Comme le 9/11 du peuple américain.

Avec ceux qu’Herbert Pagani, tellement prémonitoire, avait appelé “les nazis qui parlent arabe”.

Choquant à l’époque, je l’ai déjà dit. Tellement vrai désormais.

Et une fois de plus, je le regrette, nos frères arabes ou musulmans ne sont pas dans la rue pour crier au Hamas : “Not in my name, Not in my backyard”.

Ils sont dans la rue pour crier: “Bye Bye Israël” ou hurler leur programme :”From the river to the sea”.

Je voulais retenir – pardon encore de partager mes pensées – la photo du linceul de cet enfant de 5 ans qui n’a plus personne pour dire kaddish pour lui. La photo d’Ariel seul au monde, inversement, pour dire le kaddish sur la tombe de toute sa famille.

Son père Yaniv, sa mère Yasmin, ses sœurs Techelet et Keshet ont été assassinés par des terroristes du Hamas. Ariel faisait son jogging lorsque des terroristes du Hamas ont infiltré sa maison.

Il est seul pour dire le Kaddish

Cette belle jeune fille traînée au sol comme une proie animale. Cet enfant décapité. Cette grand-mère enlevée en tablier.

Feu et torture. J’ai mal en écrivant ces mots. Colère et tristesse. Excusez-moi…

Je suis encore plus en colère contre ces journalistes et politiciens militants ou électoralistes qui ne peuvent appeler par leur nom et condamner des terroristes infâmes.

Les synagogues sont en alerte rouge. Versailles et des écoles évacués. Des enseignants tués ou menacés.

Nos policiers sont magnifiquement sur la brèche.

Des Suédois innocents sont assassinés chez nous, lors d’un match de football.

Ce monde est fou et aux mains de ceux à qui il ne faut rien pardonner car ils savent très bien ce qu’ils veulent faire au peuple juif.

Je suis absolument admiratif de la solidarité extraordinaire qui existe en Israël tout entier mobilisé pour ses soldats. Et en diaspora aussi.

Enfin, honte à ceux qui, en trente secondes, ont cru que Tsahal = Hamas.

Bombarder un hôpital !

Et certains le croient encore. Ou cela les arrange bien.

Comme annoncer 800 morts en quelques secondes alors que ce soir, dans “Le Figaro”, Frederic Ensel citant le Quai d’Orsay et la Défense nationale, confirme qu’il s’est bien agi d’un tir du Djihad et que le bilan est de 10 à 50 morts.

Loin des 800 ou 500 annoncés.

Mentez. Mentez…

Cette dernière honte…

Cette dernière honte est la raison de mon envie et mon besoin de vous écrire.

De tout mon cœur.

© Henri Benkoski

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1 Comment

  1. Je n’ai plus de mot face à cette ignominie.mais j’ai encore des larmes. Je pleure pour Israël ces femmes enfants leurs morts atroces.je veux que ces ordures du Hamas crevent. Am Israël hai.

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