Polémique autour de la présence du Président à la messe du Pape Francois le 23 septembre.
Ma première réaction était d’ignorer la chose, d’autant que le 23 sera Shabbat et que je serai occupé à préparer avec ferveur Yom Kippour.
Mais cet événement qui me paraissait dérisoire est st tellement révélateur que finalement je m’y arrête.
Primo: il révèle l’inculture crasse des LFI ou leur aveuglement volontaire.
Mélenchon et Corbières prétendent maitriser l’histoire de France.
Ils ne peuvent ignorer que le Général de Gaulle a assisté à la messe, célébrée à Notre Dame en août 44, pour la Libération de Paris,
Que Georges Pompidou se rendait régulièrement à la messe à Bormes-les-mimosas,
Que VGE a assisté à une messe célébrée par Jean—Paul II en France,
Que Nicolas Sarkozy s’est signé en la Basilique Saint Pierre lors de sa visite à Rome
Et qu’il semblait ému à la grande Synzgogue pour la Bat Mitsva de son petit fils.
Surtout que depuis quelques siècles, le président de la république française est chanoine.
En fait, dans la logique Melenchonienne, la 5ème République n’est qu’un chapelet d’atteintes à la laïcité.
Bien sûr je n’oublie pas la tradition anti-cléricale
Celles de Clemenceau, d’Aristide Briand, du père de Marcel Pagnol ou de Georges Brassens!
Seulement, le grand problème de nos jours, c’est que nos bouffeurs de curés pratiquent le Ramadan devant les imams.
Ils sont contre la soutane et pour l’abâya et le KAMIS,
Ils sont intraitables avec les cornettes des religieuses, mais protecteurs avec le voile des femmes musulmanes.
Ils sont très courageux quand il s’agit de démolir une crèche de Noël, mais accommodants avec les revendications vestimentaires et alimentaires des frères musulmans.
N’importe quelle manifestation religieuse les traumatise, mais manifester comme Jean-Luc Mélenchon en 2019 aux cris d’Allah Ou Akbar et autres injures antisémites, ça ne les dérange pas.
Ils sont prêts à défendre l’abâya pour quelques voix de plus.
Ils reprochent à Emmanuel Macron son “Marseille vaut bien une messe”
mais pour eux:
La Seine Saint-Denis vaut bien une nuit de Ramadan.
© René Seror
Macron à la messe du Pape, ça fait un peu cheveu sur la soupe.