Léon Ouaknine. Sans antisémitisme, le nombre de juifs aujourd’hui oscillerait de 150 à 300 millions d’individus

© LODI Franck/SIPA | Crédits : SIPA

A la veille de Rosh Hashana, la population juive mondiale atteint 15,7 millions.

Si les juifs n’avaient jamais subi les assauts directs et indirects de l’antisémitisme, combien y aurait-il de juifs aujourd’hui ?

Certains ont avancé le nombre de 200 à 300 millions !

Une comparaison :

Entre 1635 et 1760, environ 300.000 Français émigrent vers les colonies, la majorité d’entre eux s’établissent aux Antilles tandis qu’un peu moins de 150.000 s’établissent en Amérique du Nord, principalement en Nouvelle France (Québec). Lors de la conquête britannique, une majorité de leurs descendants retournent en France.

Disons pour être large que 100.000 Français sont restés au Québec. Ces 100.000 personnes sont devenus au moins 6.000.000 de Québécois de souche francophone.

L’accroissement a été au minimum de 60 fois leur nombre initial, de la conquête aux années à aujourd’hui.

En ce qui concerne les Juifs, il y en avait environ 3 millions au bas mot dans l’Empire Romain au moment de la destruction du temple par Titus en l’an 70.

Encore une fois à la louche au carré, en me basant sur l’exemple des Français au Québec, disons que le taux d’accroissement des juifs depuis l’empire romain aurait dû être d’au moins 100 fois leur nombre initial sur 2000 ans, s’il avait suivi la courbe de progression d’un peuple normal sujet aux famines, aux épidémies et aux guerres diverses mais non d’extermination.

Sans antisémitisme, le nombre de juifs aujourd’hui oscillerait de 150 à 300 millions d’individus.

© Léon Ouaknine

Léon Ouaknine est diplômé en administration publique et a une scolarité de doctorat en science politique. Après avoir dirigé des organisations de la communauté juive, Léon Ouaknine a œuvré dans les réseaux de la santé et des services sociaux comme directeur général de CSS, CLSC et Institut universitaire pendant 22 ans ; à ce titre, il a créé un important centre de recherche universitaire sur le vieillissement. Il a ensuite travaillé pendant 5 ans comme « principal » du consulting santé de la firme Ernst & Young pour la France. Parallèlement à ses activités de consultant en administration de la santé, il dirige le « Qualité en Santé » à la faculté de médecine de Kremlin-Bicêtre de l’Université Paris-Sud en France de 2000 à 2005. En 1994, il a obtenu le prix d’excellence en leadership et management de l’Association des Directeurs Généraux de Santé et de Services Sociaux du Québec.

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