Matthias Küntzel. “Islamisme et Nazisme : la guerre nazie contre Israël”

Photo illustrant la couverture de l’ouvrage du fasciste italien Claudio Mutti, “Nazisme et islam”, chez Ars Magna. Avril 2004. Lire en bas de page

Depuis 1937, Radio Zeesen (banlieue de Berlin) diffusait des émissions en langue arabe, pour empêcher la partition de la Palestine, proposée par le Plan Peel. Avec les islamistes les plus racistes et extrémistes, ils ont élaboré un antisionisme sur des bases religieuses, établissant une continuité entre les confrontations de Mahomet avec les Juifs à Médine et Khaybar et le conflit contemporain avec les Arabes, qu’ils attisaient. Et ça a marché ! Dès qu’Israël a déclaré son indépendance, en 1948, après 19 siècles de colonisations, toutes les armées arabes ont attaqué le pays. Israël n’a gagné la guerre que de justesse, avec de lourdes pertes.  Mais 90 ans plus tard, à Paris, Londres, New York, des manifestants islamistes scandent “Khaybar, Khaybar ô Juif, l’armée de Mohammed revient ! (Khaybar Khaybar ya yahood, Jaich Mhammed saoufa yaaoud !)”. 

Les islamistes nazis ont ainsi mis le conflit sur des rails. C’est ce révèle Matthias Küntzel, sur la base d’un récent déchiffrage des manuscrits de Radio Zeesen. Matthias Küntzel est allemand et il a toujours voulu comprendre pourquoi ses parents adoraient Hitler. Il s’est plongé dans la propagande, le mensonge et la dissimulation nazis. Dhimmi Watch publie ici une interview de Küntzel, à propos de la sortie prochaine de son livre.

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Le nouveau livre de Matthias Küntzel, “Nazis, Islamic Antisemitism and the Middle East”, révèle l’impact encore méconnu et occulté de l’antisémitisme nazi sur le développement de l’antisémitisme islamique et sur la guerre du monde arabe de 1948 contre l’État juif. Ici, dans la revue Fathom, l’auteur présente les découvertes et les arguments centraux du livre. Quand en 1948, les armées arabes fondent sur Israël qui vient de déclarer son indépendance sur le territoire octroyé par l’ONU, elles ne font qu’exécuter un plan préparé par les nazis allemands en 1944, avant la chute du Reich. Ce plan sera mis en oeuvre par des nazis arabes. Décidément, les nazis qui ont perdu la guerre en Europe semblent gagner des batailles au Moyen-Orient, contre Israël.

FATHOM : Y a-t-il un lien entre la guerre d’extermination nazie contre les Juifs qui s’est terminée en mai 1945 et la guerre des armées arabes contre Israël qui a commencé en mai 1948 ? C’est une question évidente, mais qui est rarement posée. Pourquoi?   

La réponse est (du moins c’est mon hypothèse) que l’existence prouvable de liens de continuité entre 1945 et 1948 remet en cause certaines chères certitudes: par exemple, la conviction que le mouvement arabe contre le sionisme et Israël n’avait rien à voir avec les fantasmes nazis de la phase précédente et qu’Israël, c’est-à-dire les Juifs, étaient principalement responsables de la guerre de 1948 et de l’antisémitisme dans la région.   

Mon nouveau livre “Nazism, Islamic Antisemitism and the Middle East” (Routledge, août 2023) remet en question cette idée reçue. Il propose une nouvelle interprétation des origines de la guerre arabo-israélienne de 1948.

Le rôle central de l’antisémitisme nazi dans la planification et la mise en œuvre de la Shoah est bien connu. L’impact de ce même antisémitisme nazi sur le Moyen-Orient, en revanche, reste gravement sous-étudié.   

Mon livre vise à combler cette lacune. Il expose les méthodes utilisées par l’Allemagne nazie à partir de 1937 pour diffuser son antisémitisme au Moyen-Orient en langue arabe et le rôle que cet antisémitisme jouera onze ans plus tard, lorsque les armées arabes fondront sur l’État juif d’Israël nouvellement fondé. Cette guerre fatidique a déclenché la catastrophe des réfugiés palestiniens qui a marqué le conflit au Moyen-Orient depuis lors.  

La propagation de l’antisémitisme au Moyen-Orient avait quelque chose à voir avec le mouvement sioniste et la construction de l’État juif. Il y avait cependant plus d’une façon de répondre à ces développements. Il y avait, par exemple, des Égyptiens qui saluaient la “victoire de l’idée sioniste [comme] le tournant de… la renaissance de l’Orient”. D’autres, comme le dirigeant de la Transjordanie, l’émir Abdallah, recherchaient parfois plus, parfois moins de coopération avec les sionistes. Un troisième groupe s’est peut-être opposé au sionisme, mais pas au judaïsme. En fait, au départ ce sont que les seuls partisans du mufti de Jérusalem, Amin El-Husseini, qui ont adopté l’approche antisémite. Les nazis ont exclusivement soutenu ce dernier groupe. Ils ont vu dans les affrontements en Palestine une occasion de promouvoir leur haine des juifs et d’imposer une interprétation antisémite du conflit local.     

Ce n’est que ces dernières années que l’importance de la propagande arabophone des nazis dans le monde arabe a été mise en lumière, notamment grâce au travail de pionnier de Jeffrey Herf. En 2009, il nous a présenté le contenu des manuscrits des émissions nazies en langue arabe dans son livre “Propagande nazie pour le monde arabe”. Cinq ans plus tard, David Motadel a publié d’autres découvertes importantes dans son étude Islam and Nazi Germany’s War”. S’appuyant sur ces études, le livre actuel présente une série de nouveaux faits qui ont le potentiel de changer notre vision du passé et du présent du conflit au Moyen-Orient.  

1937 : Judaïsme et Islam 

Premièrement, j’ai exposé ce que l’on sait actuellement sur l’origine et la diffusion de la brochure “Islam et judaïsme“, publiée pour la première fois en 1937 au Caire afin de faire dérailler les plans d’une solution à deux États pour la Palestine. C’est un texte choquant qui utilise la religion dans le seul but d’inciter à la haine des Juifs.          

Islam et judaïsme” est significatif car il est, à notre connaissance, le tout premier document à construire une continuité entre la confrontation de Mahomet avec les Juifs à Médine et le conflit contemporain en Palestine, liant ainsi le VIIème au XXème siècle. C’est la première preuve écrite de ce que j’appelle l’antisémitisme islamique et le précurseur de la brochure de 1950 de Sayyid Qutb “Notre combat contre les Juifs“.

Islam et judaïsme” se termine par les mots suivants : « Les versets du Coran et des hadiths vous prouvent que les Juifs ont été les ennemis les plus acharnés de l’Islam et continuent d’essayer de le détruire. Ne les croyez pas, ils ne connaissent que l’hypocrisie et la ruse. Tenez-vous ensemble, battez-vous pour la pensée islamique, battez-vous pour votre religion et votre existence ! Ne vous reposez pas jusqu’à ce que votre pays soit débarrassé des Juifs. »   

Libre de Juifs” – “Judenfrei” – est une expression nazie typique que nous ne retrouvons pas dans les premiers écrits islamiques.  

La première version arabe de “Islam et judaïsme” a été publiée en août 1937 au Caire par le directeur du Bureau arabo-palestinien d’information en Égypte, qui aurait eu de nombreux contacts avec des agents nazis. En 1938, une version allemande de “Islam et judaïsme” fut publiée à Berlin sous le titre : « Islam – Judaïsme : Appel du Grand Mufti au monde islamique en 1937 ». Enfin, pendant la Seconde Guerre mondiale, cette brochure a été imprimée et distribuée en grand nombre par les forces allemandes et traduite en plusieurs langues. Une traduction de ce document figure en annexe de mon livre.   

La date même de la publication et de la diffusion de la brochure – onze ans avant la fondation d’Israël et trente ans avant la prise de contrôle d’Israël sur Gaza et la Cisjordanie – est importante. Cela contredit l’hypothèse largement répandue selon laquelle l’antisémitisme islamique s’est développé en réponse aux prétendus ‘méfaits’ israéliens. Ce n’est pas le comportement des sionistes qui a motivé la publication de ce texte hostile mais plutôt la toute première tentative de mise en œuvre d’une solution à deux États pour la Palestine. Ce fait suggère que la haine des juifs était une cause et non une conséquence des crises du conflit au Moyen-Orient.  

1938/39 : Goebbels et les Frères musulmans

Deuxièmement, je présente de nouvelles découvertes archivistiques relatives à la collaboration entre les agents nazis allemands et les Frères musulmans en Égypte. Des documents des archives nationales britanniques révèlent que cette collaboration était connue au plus haut niveau en Allemagne et que, selon une note, «GOEB. [Goebbels] en a parlé avec beaucoup d’éloges.” Les agents nazis ont non seulement transféré de l’argent aux Frères musulmans, mais ont également assisté à des conférences de cette organisation, tenu des “réunions palestiniennes” communes avec elle et donné des conférences à ses membres sur “la question juive”. Après 1945, cette opération nazie a porté ses fruits lorsque cette même confrérie des Frères musulmans, désormais devenue un mouvement de masse influent, a poussé les dirigeants arabes à la guerre contre Israël.

Troisièmement, j’analyse les six années de propagande radiophonique antisémite en arabe que les nazis ont diffusée depuis la petite ville de Zeesen, près de Berlin, qui – contrairement au texte écrit – pouvait atteindre les masses arabes. À l’époque, écouter la radio était une affaire publique : les hommes l’écoutaient au bazar, sur les marchés et dans les cafés. Le contenu des programmes deviendrait le sujet de conversation dominant, multipliant leur impact.   

Voici ce que les services secrets britanniques ont rapporté sur l’impact de Radio Zeesen : « En général, on peut dire que les classes moyenne, moyenne inférieure et inférieure écoutent avec beaucoup de plaisir les émissions arabes de Berlin. Ils aiment les trucs piquants et “juteux” qui sont diffusés… Ce que l’Arabe de Palestine moyen s’imprègne, cependant, c’est le matériel anti-juif. C’est ce qu’il veut entendre et croire ; et il fait les deux. Dans cette mesure, la propagande allemande est définitivement efficace. »   

Le “matériel anti-juif” était efficace parce que les nazis pouvaient s’appuyer sur les modèles de l’antijudaïsme islamique primitif et instrumentaliser le conflit local avec les sionistes. De plus, la BBC et les autres radiodiffuseurs alliés ont cédé aux nazis en omettant de contester directement leur incitation antijuive. Aucun d’entre eux ne voulait être considéré comme des défenseurs ou même des “complices” des Juifs – confirmant ainsi certains aspects de la propagande nazie.

Mon livre montre qu’en rétrospective, ces six années de propagande radiophonique quotidienne ont marqué un tournant divisant l’histoire du Moyen-Orient en un “avant ” et un “après”. Ces années ont dégradé l’image des Juifs dans le monde arabe. Ils ont encouragé une lecture exclusivement antijuive du Coran. Ils ont popularisé les mythes européens du complot mondial. Ils ont façonné une rhétorique génocidaire envers le sionisme. Une conséquence de cette propagande était qu’en 1948, de larges pans du public arabe considéraient un État juif comme une menace mortelle qui devait être violemment détruite.

1944 : Des armes “pour les batailles à venir”

Quatrièmement, je décris certaines mesures prises par les nazis en 1944/45 pour se préparer à la prochaine guerre contre Israël. Avec leur propre défaite imminente, ils ont souhaité préserver leur héritage antisémite en prenant des mesures pour empêcher l’établissement futur d’un État juif. Ainsi, dans ses mémoires, Amin el-Husseini, l’ancien mufti de Jérusalem, raconte qu’en octobre 1944, la Wehrmacht a fourni des avions pour stocker des munitions et des armes en Palestine en tant que “préparations pour les jours après la fin de la Seconde Guerre mondiale” et “pour leur préparation pour les batailles à venir”. Le 6 octobre 1944, cinq parachutistes nazis s’envolèrent en effet d’Athènes pour atterrir dans la vallée du Jourdain avec pour mission de cacher des caisses d’armes qu’ils avaient précédemment larguées de l’avion. Dix jours plus tard, ils ont été capturés par les Britanniques. Bien qu’il s’agisse d’une action isolée et inefficace, elle fournit néanmoins un lien direct entre la guerre mondiale des nazis et les “batailles à suivre” en Palestine.  

1947/1948 : hésitation arabe, mobilisation islamiste

Cinquièmement, mon livre montre que les attitudes arabes envers le sionisme étaient moins monolithiques qu’on ne le suppose souvent. Ainsi, déjà en 1937, de nombreux Arabes soutenaient la solution à deux États pour la Palestine. Certes, la Ligue arabe s’est unanimement opposée à la solution à deux États pour la Palestine prônée par les Nations unies en novembre 1947. Pour autant, la réaction à cette décision a été contestée jusqu’à la dernière minute : à plusieurs reprises, la Ligue arabe a exclu la possibilité d’une attaque des forces régulières arabes contre l’État juif. L’Égypte, par exemple, a remis en question cette guerre, qui a commencé le 15 mai 1948, quelques jours seulement avant qu’elle ne commence : “Nous n’envisagerons même jamais d’entrer dans une guerre officielle”, a déclaré le général Muhammad Haidar, ministre égyptien de la Défense, au début de Mai 1948. “Nous ne sommes pas fous”.

Pourquoi une “guerre officielle” contre Israël a-t-elle néanmoins eu lieu ? Mon livre fournit la preuve que ce sont principalement les pressions de la “rue arabe” et les campagnes antisémites des Frères musulmans qui ont conduit les dirigeants arabes à surmonter tous leurs doutes et à attaquer Israël. En 1948, les Frères musulmans étaient le plus grand mouvement antisémite au monde, avec un million de membres. Il était déterminé à poursuivre la guerre pour empêcher un État juif créé par Hitler et le mufti. Sa campagne pourrait s’appuyer sur les échos persistants de la propagande antisémite nazie dans laquelle empêcher l’émergence d’un État juif et anéantir les Juifs vivant en Palestine avaient été des thèmes constants.   

Cette guerre n’était pas inévitable. Cela a eu lieu malgré de nombreuses considérations contraires parce que la propagande antisémite en langue arabe des nazis avait façonné le climat politique d’après-guerre. Dans cette atmosphère fébrile, aucun dirigeant arabe ne s’est senti capable de résister avec succès au bellicisme des Frères. Il y a donc de bonnes raisons d’interpréter la guerre arabe contre Israël comme une sorte de contrecoup de la précédente guerre nazie contre les Juifs. Amin el-Husseini incarnait la continuité des deux événements. Son antisémitisme conditionné par la religion, qui avait coûté la vie à des milliers de Juifs en 1944, était quatre ans plus tard dirigé contre Israël.

Pourquoi l’ignorance ? Alors pourquoi le rôle de la propagande nazie et des politiques nazies est-il largement ignoré dans les débats sur les racines de l’antisémitisme au Moyen-Orient ? Une hypothèse plausible est que ce modèle d’omission reflète un désir de protéger une proposition qui est acceptée comme dogme dans de nombreux cercles universitaires : l’idée qu’Israël, c’est-à-dire les Juifs, porte la seule responsabilité non seulement de la guerre de 1948, mais aussi de l’antisémitisme dans la région. Des affirmations telles que “La propagation de l’antisémitisme dans le monde arabo-islamique est la conséquence du conflit palestinien” sont répandues.   

De ce paradigme, de nombreux experts du Moyen-Orient tirent des circonstances atténuantes de l’antisémitisme arabe. ‘La haine fantasmatique des Juifs qui était et est toujours typique des racistes européens… est-elle l’équivalent de la haine ressentie par les Arabes enragés par l’occupation et/ou la destruction des terres arabes ?’, est la question rhétorique des Britanniques- L’antisioniste libanais Gilbert Achcar. « L’antisémitisme arabe, contrairement à l’antisémitisme européen, repose au moins sur un problème réel, à savoir la marginalisation des Palestiniens », insiste le chercheur allemand sur l’islam Jochen Müller.   

Ce paradigme, qui fait la distinction entre un antisémitisme européen à la nazie et une haine “compréhensible” des Juifs au Moyen-Orient, cache l’influence nazie sur l’image des Juifs véhiculée par de nombreux musulmans au Moyen-Orient. Et cela a des conséquences politiques : l’hypothèse de base selon laquelle l’antisémitisme dans le monde arabo-islamique n’est qu’une réponse à Israël et peut donc être minimisé comme une sorte de coutume locale est l’un des fondements de la politique allemande et européenne au Moyen-Orient et peut en être une des raisons pour lesquelles ce dernier refuse de combattre de manière décisive la haine envers les Juifs, par exemple, du Hezbollah et du régime iranien. 

Il est cependant nécessaire de comprendre à quel point l’histoire moderne du Moyen-Orient est façonnée par les séquelles du national-socialisme. Ce n’est qu’alors que nous serons en mesure de bien comprendre et de contrer de manière adéquate l’antisémitisme dans cette région et son écho parmi les musulmans d’Europe et d’aborder les réalités politiques du Moyen-Orient de manière réaliste et efficace.

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Illustration : 

Soldats musulmans de la division Handchar lisant un ouvrage “d’information”
rédigé par Amin al Husseini “islam et judaïsme
On ne sait si ces Musulmans bosniaques lisaient l’allemand, mais cette photo illustre la couverture de l’ouvrage du fasciste italien Claudio Mutti, “nazisme et islam” (Ars Magna, avril 2004). Claudio Mutti, dit aussi Omar Amin, éditeur et essayiste italien, national-socialiste, converti à l’islam, né en 1946 à Parme, dirige la revue de géopolitique Eurasia.

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NOTE DE DHIMMI WATCH : 

El Banna avait de la sympathie pour le nazisme : “Si le Reich allemand s’impose comme protecteur de tous ceux dont le sang allemand coule dans les veines, et bien la foi musulmane impose à chaque Musulman de se considérer comme protecteur de toute personne ayant été imprégnée de l’apprentissage coranique.” 

Dans son ouvrage paru en 2004, Claudio Mutti affirme que la sympathie était réciproque : « Hitler avait un faible pour la religion islamique ». Cet engouement aurait été partagé par de nombreux dignitaires nazis et il alla, dans un nombre significatif de cas jusqu’à la conversion. Mutti inventorie les sympathies dont jouissait le nazisme dans le monde musulman. Il signale qu’en 1945, “les Frères musulmans éliminèrent une haute personnalité égyptienne qui s’était déclarée favorable à l’entrée en guerre de l’Egypte contre l’Allemagne”. 

Islamistes et nazis imposent le totalitarisme et la guerre pour protéger l’homme supérieur (le Musulman et l’arien respectivement) contre une menace extérieure. Islamistes et nazis se sont choisi la même menace : les Juifs. Le successeur de Hassan el Banna, Sayd Qutb (1906-1966), est l’auteur de Mon combat (mein Kampf) contre les Juifs. (D’après Alexandre Delvalle, Islamophobie, judéophobie et réduction ad hitlerum, La Quadrature du cercle)

Link to English version at bottom of page [1] / Traduction libre par Dhimmi Watch de l’article de Küntzel dans Fathom Journal, juin 2023.[1]


[1]https://fathomjournal.org/the-1948-arab-war-against-israel-an-aftershock-of-world-war-ii/

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2 Comments

  1. Le livre de David Nirenberg «  Anti-Judaism « [Norton ,New York ,2013 ] ,Chapitre 4 :”To every prophet an Adversary “:
    Jewish Enmity in Islam.
    Une chapitre intéressant complémentaire à votre article.

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