L’ONU accuse Israël de s’être servi d’enfants palestiniens comme boucliers humains


Ne voilà-t-il pas qu’à nouveau l’ONU perd ses nerfs, et un jour peut-être enfin toute sa crédibilité: un “projet” de rapport de l’ONU prévu pour publication fin juin “sur les enfants et les conflits armés en 2022” accuse Israël de s’être servi de “mineurs palestiniens comme boucliers humains”.

L’Ambassade d’Israël à l’ONU a réagi aussitôt en demandant que ces allégations sans fondement soient retirées du Rapport final: “Ces affirmations ne sont étayées par aucune preuve susceptible d’être examinée par les autorités israéliennes. Selon nos conclusions, ce manque de preuves est dû au fait qu’aucun cas de ce type n’a eu lieu en 2022, et que les allégations sont fausses. Israël s’attend à voir ces allégations sans fondement retirées du rapport final”, répond la représentation israélienne.

On observera que si l’ébauche du rapport mentionne qu'”un mineur palestinien aurait été enlevé par des “colons”” , aucune preuve n’est apportée à l’appui desdites allégations qualifiées par Israël d'”extrêmes”.

Mais ledit rapport ne s’en tient pas là: il accuse en effet Israël de “tuer et blesser des mineurs palestiniens”, sans bien sûr la moindre référence au contexte terroriste.

Le même projet cite le cas de Muhammad Walid, Arabe israélien de 22 ans tué par Tsahal: Muhammad Walid est mort de ses blessures alors qu’il tentait d’incendier un bus transportant les soldats de Tsahal.

Alors même que le Rapport admet que “le nombre d’enfants palestiniens tués par Israël est passé de 86 en 2021 à 32 en 2022, Israël tient à préciser que “90 % d’entre eux étaient impliqués dans des attaques terroristes ou des affrontements violents avec les forces de sécurité israéliennes”.

Évidemment, le “rapport” ne mentionne pas l’augmentation de 55 % des décès israéliens dus à des attaques terroristes.

“Le projet de rapport ne reflète pas les efforts déployés par Israël pour assurer la protection des enfants dans le contexte du conflit”, a déclaré à raison l’ambassade.

Pour rappel:

On se souvient des déclarations de Michelle Bachelet après l’escalade de violence à Ghaza du 5 au 7 août 2022 après que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) avait porté à 37 le nombre d’enfants palestiniens morts depuis le début de l’année: “Infliger des blessures à un enfant au cours d’un conflit est profondément troublant, et tuer et mutiler tant d’enfants cette année est inadmissible”, avait-elle dénoncé.

TJ

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