Jonathan ARFI, Le président du CRIF, vient de publier un article intitulé “regard juif de France sur la crise en Israel”.
Débattre sur la teneur de ses réflexions sur la crise israélienne actuelle serait trop long et ne fera donc pas l’objet de ce message.
En revanche, Jonathan ARFI aurait été mieux inspiré de publier un communiqué officiel du CRIF pour condamner sans appel la perturbation du salon de l’Alyah à Paris dimanche 12 mars.
En effet, cela aurait été plus dans sa “juridiction” que de s’engouffrer dans cette polémique israélienne alors qu’à l’étranger, on a très peu de chances d’en saisir les données et enjeux en temps réel, si ce n’est que très superficiellement. Tous les articles sur ce sujet dans la presse française en attestent. Et l’article de J. ARFI, qu’il ne nous en tienne pas rigueur, ne fait pas exception à cette règle.
Certes, les hurluberlus irresponsables auteurs de ce grabuge ont tous les droits de se sentir solidaires de l’agitation contre la réforme démocratique du système judiciaire en Israel et de l’exprimer.
Toutefois, le sujet de l’Alyah transcende les clivages politiques juifs et sionistes. Et par conséquent, on ne saurait le profaner, à fortiori en dehors d’Israel lors d’une réunion de candidats au Retour à Sion.
Avec amour d’Israel
© Meir Ben Hayoun
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