Nidra Poller. Cris de guerre. IV

29 janvier-9 février  2023

Attentat jihadiste à Neve Yaakov

Comme un oiseau qui s’écrase contre la clarté d’une baie vitrée, Jérusalem s’est cassé le nez au plein milieu d’un reportage/analyse lucide sur la guerre russe contre l’Ukraine. Selon les premières informations tombées le 27 janvier, sept personnes sont décédées suite à une agression dans [en fait devant] une synagogue à Jérusalem Est. Et c’est l’Est qui frappe. Pas les sept morts, pas la synagogue, mais l’Est occupé ; des morts qui, pour ainsi dire, ne devraient pas y être. L’Israélien arabe assassin, résident de Jérusalem, se déplaçant librement dans la ville, vieille, nouvelle, d’ouest en est, est sorti de sa voiture et a tiré sur des passants, puis sur des fidèles quittant l’office de shabbat. C’était la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste. 

Frappés de cette intrusion, les spécialistes de la guerre contre l’Ukraine ont dû improviser, en attendant  des renforts …

[Entre parenthèses, lors d’un débat sur  l’exclusion éventuelle d’athlètes russes des JO de 2024, exigée par le président Zelensky et refusée par le Comité Olympique, un commentateur bien enveloppé avait suggéré que la punition s’applique à la Russie ainsi qu’à d’autres pays coupables. L’Iran, par exemple ? Non, pas du tout. Israël. « Il y a eu dix morts à Jenin l’autre jour. »]

… armés du vieux kit occupation/2statesolution. Rien de méchant, une condamnation nette de l’acte odieux, des émotions sincères pour les victimes, mais pas moyen de reléguer le kit cabossé au dépôt des objets hors d’usage. Au-delà des faits, donc, il fallait élargir le cadre et esquisser le contexte dans lequel un jeune homme, ils disaient un « Palestinien », videra son arme sur des civils israéliens [résidents des colonies]. Serait-il animé d’une haine génocidaire ? Pas du tout. Il est rongé de frustration par l’absence de perspective politique, l’occupation qui dure, le gouvernement israélien le plus extrême d’extrême droite et plus loin que jamais de la solution à deux Etats, la vraie, la seule, celle qu’on attend et qui ne vient jamais. 

Untel se sent presque coupable. Certes, on a les yeux rivés sur la guerre en Ukraine et il le faudrait, mais on aurait pu prendre quelques minutes pour enfin finaliser cette solution à deux Etats, la seule en mesure de calmer les esprits et de mettre fin à ces échanges de coups de feu, de missiles, de couteaux, le tit for tat et vous verrez, ça va recommencer, le cycle de violence, une dizaine de jours, des centaines de morts, surtout palestiniens et puis ça se calmera et dans quelque temps ils remettront ça… Si seulement on prêtait un peu attention à la chose, ne pourrait-on pas glisser la solution à deux Etats entre l’envoi à l’Ukraine de chars lourds et la livraison des avions de combat ? (soupirs). 

Je suivais cette actualité sur une chaîne qui n’a pas caché les scènes de liesse à Gaza et en Cisjordanie, où on dansait de joie en mangeant des sucreries pour fêter la bonne nouvelle de 7 Juifs abattus devant la synagogue en Palestine occupée [de la rivière à la mer]. On a montré longuement et en détail les gens qui sautaient, les cris de joie, les feux d’artifice … assortis du commentaire : on voit à quel point ILS se détestENT. ILS. Les Juifs et les Palestiniens. Sauf qu’on n’avait pas dans les archives une image d’Israéliens fêtant la mort des Palestiniens, même pas des Palestiniens terroristes.

En fait, la montée actuelle de « violence » s’explique par la faiblesse de l’Autorité palestinienne, exploitée par ses rivaux, le Lion’s Den de Naplouse, le Jihad islamique, le Hamas et autres FPLP. Mahmoud Abbas, bouffi, épuisé, garde ses forces pour faire condamner Israël dans les hautes instances, laissant aux têtes enragées le soin d’inspirer les jeunes à tuer du Juif.

La suite : Samedi matin, un panel un peu équilibré s’est penché sur la question. Celui que j’appelle monsieur Chamallow a bricolé un petit mur de lamentations pour pleurer le rêve brisé de la solution à deux Etats. Sans justifier la violence—il est contre toute violence, d’un côté comme de l’autre—il comprend les résistants qui prennent les armes contre l’Occupation. « Ils veulent la liberté »

2statesolution

A part nourrir la haine antijuive, ce discours et ces lamentations sont sans effet. Il n’y aura pas d’Etat palestinien et la Russie ne devrait pas compter sur des concessions douloureuses par l’Ukraine. On ne partage pas son Etat avec un ennemi génocidaire. Les « territoires occupés » ne sont pas plus palestiniens que la Crimée est russe. Ce serait bien si les « spécialistes » reconnaissaient cet état de fait dans les deux cas, mais tant pis, ce n’est pas l’opinion qui prime, c’est la réalité :  Israël se protège, l’Ukraine se défend. Les frontières sont définies par le courage et l’intelligence de leurs défenseurs. 

La solution à deux Etats n’a rien à voir avec un processus politique engagé par deux entités et poursuivi de bonne foi jusqu’à la résolution d’un contentieux. C’est un mot valise, 2statesolution, qui veut dire, côté palestinien, l’extermination de l’Etat juif avec sa population juive. Voilà la source de frustration qui anime les tueurs. Leur passion pour la destruction de l’Etat juif ne sera pas satisfaite.  Collée sur Israël, 2statesolutionveut dire « c’est vous le coupable ».  

Quoi qu’il en soit, les combattants morts les armes à la main à Jenin, les civils massacrés à Neve Yaakov, l’occupation, la 2statesolution, les Palestiniens et leur cause, tout cela a été balayé de nos médias en moins de deux jours. Tant mieux. On n’a pas besoin de condoléances bancales.

 La question palestinienne n’a occupé que quelques secondes de l’entretien avec Netanyahou réalisé par Guillaume Debré sur LCI le 4 février, à l’occasion du passage en coup de vent du premier ministre israélien à Paris. Où il a trouvé un président Macron plus que jamais d’accord avec lui au sujet de l’Iran. La question palestinienne a été abordée dans le contexte de la récente poussée de violence, permettant à l’actuel et ancien premier ministre de rappeler que le calme a régné pendant ses mandats précédents. Aujourd’hui il compte sur l’élargissement des Accords d’Abraham pour résoudre le conflit arabo-israélien—en évoquant l’espoir d’une prochaine adhésion de l’Arabie Saoudite—et ouvrir la voie à la résolution du désaccord avec les Palestiniens. Si reproche il y avait, c’était pour le refus do fournir des armes à l’Ukraine. Si bien que Bibi a promis de réfléchir sur la question et, éventuellement, de répondre favorablement aux demandes.  Drôle de tournant, non ? Au lieu d’être accusé de militarisation à outrance, l’Etat juif est tancé pour ne pas faire sa part dans la guerre des civilisés contre l’envahisseur russe. 

Quant à moi, devant les tractations laborieuses pour fournir toujours trop peu et trop tard des armes à l’Ukraine, je me réjouis de voir nos soldats de Tsahal bardés du matériel high tech. Oui, ils ont des tanks contre les lanceurs de pierres, oui, ils ont des dômes de fer contre les missiles de Hamas,  oui, ils pénètrent courageusement dans des nids de tueurs terroristes, mais au moins ils sont bien équipés, super bien équipés !

La logique bancale

Arno Klarsfeld parle d’un simple conflit territorial, une petite guerre sans grande importance. Le conflit israélo-palestinien ? Non, le contentieux russo-ukrainien. On n’a pas à s’en mêler. Alors que Pierre Lellouche entonne un cri d’alarme : arrêtez avant de déclencher la troisième guerre mondiale. Les Russes, de leur côté, se préparent à un replay de la bataille de Stalingrad. Des militaires français font des comparaisons avec Verdun. Piotr Tolstoï, le vice-président de la Douma, est confiant en la victoire :  nous allons détruire l’Ukraine avant de la remettre en état et solidement accrochée à la Fédération russe. Sans oublier Dougine, philosophe idéologue d’un nouvel ordre mondial orthodoxe-islamiste, sous hégémonie russe.

Le comble, ce cri pacifiste que j’ai reçu via Linkedin : « Arrêtons cette folie ! Nous ne sommes pas en guerre, ni contre la Russie, ni contre l’Ukraine. Arrêtons Zelenski et cessons de répondre à ses appels inconsidérés pour l’envoi d’armes et de chars (et pourquoi pas la bombe atomique ?) L’Europe est gravement responsable de cette escalade et au lieu de stopper cette guerre, au lieu d’entamer des pourparlers avec la Russie, elle envenime le conflit. Nos dirigeants sont les seuls responsables de cette folie. Il faut stopper cette escalade ! Les Russes vont gagner et le peule [sic] ukrainien va payer cher la folie de son dirigeant » !

Justement. L’Ukraine en avait, de ces armes nucléaires qui l’auraient protégée d’une guerre génocidaire. Elle les a sacrifiées en échange d’une « garantie » de protection. Pour se retrouver aujourd’hui à quémander de quoi se défendre. Israël, depuis la restauration de sa souveraineté, se dresse au Moyen-Orient sur une ligne de partage entre la civilisation et la barbarie islamiste. Maintenant, l’Ukraine se bat sur le front européen, entre la démocratie et la tyrannie. Confrontés, l’un comme l’autre, à une menace existentielle déguisée en conflit territorial, qui nous vise collectivement en tant que monde libre.

Le pacifisme a changé de camp

Zelensky, un va-t’en guerre qui nous entraine dans un conflit apocalyptique ? N’est-ce pas cela la logique du cycle de violence ? Israël, accusé de blood libel (al Dura), frappé par des attentats « shahid », des atrocités qui auraient dû alerter la conscience universelle, a été déclaré coupable. Coupable d’avoir déclenché la violence, coupable de l’escalade. Et les Juifs du monde entier, eux aussi, coupables des « crimes sionistes ». Aujourd’hui c’est l’Occident, agressé sur les flancs moyen-oriental et européen, accusé de nous pousser, par sa réponse militaire aux problèmes  « politiques », vers la troisième guerre mondiale.

M’enfin, quelle troisième guerre mondiale ? Allons-nous voir les armées des soi-disant alliés de la Russie, déferler sur nous ? 

Ni guerre de la moitié du monde contre l’autre moitié, ni guerre des étoiles, ni guerre nucléaire en ping ponginfernal jusqu’à la destruction totale de la vie sur terre. Aussi horrible que puisse être une frappe non-conventionnelle, si jamais Poutine pousse son incompétence jusque-là, il n’aura pas une deuxième chance. Et la riposte ne sera pas nucléaire. Si jamais Poutine entraîne la Russie vers le coup fatal, sa défaite sera immédiate et écrasante. Au lieu d’avoir peur de franchir les lignes rouges du tyran Poutine, on devrait bien s’accrocher à LA NÔTRE, de ligne rouge. 

S’il vient à la franchir, cette ligne, comment savoir si c’est parce qu’on a trop bien ou trop mal soutenu l’Ukraine ? Qu’est-ce qui empêcherait Poutine, en désespoir de cause, d’élargir le conflit en frappant sciemment la Pologne, par exemple ? Ce sera notre faute ? 

La faille logique

C’est la question qui me taraude depuis bientôt un an :  Comment sommes-nous arrivés, pas à pas, à ce malentendu ? Comment peut-on en temps réel regarder la violence sauvage qui frappe jour après jour un pays européen développé, civilisé, démocratique et respectueux ? Aider l’Ukraine massivement, mais sans mettre fin à l’horreur en utilisant notre puissance militaire indéniablement supérieure ?  Sommes-nous encore et toujours en état de sidération face à la brutalité débridée ?

Je reste perplexe devant les arguments relativistes cautionnés par des esprits qui me sont, par ailleurs, proches :  croyant maintenant aux inquiétudes légitimes d’une Russie menacée par un Otan belligérant aux ordres des Etats-Unis impérialistes. Constatant passivement la fin de l’ordre mondial dominé par l’Occident, rejeté par les « non-alignés ». Gare à la lassitude de nos populations européennes. N’oublions pas la priorité asiatique des Américains. Une guerre perdue d’avance ? Le chef d’état-major Milley a dit… 

Le cycle de la violence, l’escalade, Zelensky [Sharon] va-t’en guerre, la Crimée [la Cisjordanie] qu’on doit céder gentiment, des concessions douloureuses … Et ça finit toujours par une bonne bouffe autour de la table des négociations. Toutes ces bonnes intentions suicidaires dont on bassine l’Etat juif, vite tournées en reproches contre ceux qui nous empêchent de dormir, recyclées pour couper court à la guerre en Europe. N’est-ce pas la logique de la 2statesolution ? Aujourd’hui devenue la 3èmeguerremondiale

Volodymyr Zelensky accueilli à Londres, Paris, Bruxelles

Pierre Lellouche développe, dans une tribune du Figaro, son exposé des menaces qui pèsent sur nos pays européens happés par le vent ukrainien, entraînés dans une course folle vers une victoire somme tout improbable, sans qu’un quelconque débat puisse freiner l’adhésion quasiment unanime à cette géopolitique « woke ». 

Est-ce vraiment l’absence de débat ou plutôt le poids écrasant des réalités qui explique le soutien extraordinaire gagné par l’Ukraine à la force de son héroïsme collectif ?  Est-ce l’absence de débat ou l’impossibilité de convaincre de la part du camp de la demi-défaite ? Libre de s’exprimer pleinement et de lancer ou relancer le débat, Pierre Lellouche (que j’estime) demande :  « … face à la force effroyablement destructrice des armes de haute technologie qui transforment les combattants en ‘viande hachée’, selon leurs propres témoignages, n’est-il pas temps de s’interroger sur une sortie de cette guerre qui soit autre chose que la poursuite de cette boucherie »?

La guerre est précisément « la poursuite de cette boucherie ». Quelles sont les sorties éventuelles ? La victoire de l’un / la défaite de l’autre, ou bien la demi-défaite de l’agressé qui se transformera en reprise, à une date ultérieure, de la boucherie. 

Si l’on doit rejeter l’enthousiasme démesuré pour cette guerre et ce chef de guerre, ce serait en prêtant l’oreille à des voix plus sages que la clameur de la foule, n’est-ce pas ? Pierre Lellouche nous recommande :  « Comme le note fort lucidement Edgar Morin (100 ans) dans un ouvrage récent : ‘Parler de cessez-le-feu, de négociations, est dénoncé comme une ignominieuse capitulation par les belliqueux, qui encouragent la guerre qu’ils veulent à tout prix éviter chez eux’».

Edgar Morin, co-auteur avec Danielle Sallenave et Samy Naïr, d’« Israël Palestine le cancer », un texte infâme à la gloire des « bombes humaines » sévissant en Israël au début du siècle. Là aussi, il était question de négociations :

« Si, en deçà d’un certain seuil, l’Intifada a poussé Israël à négocier, au-delà elle a ranimé l’angoisse de la proie, exaspérée par les attentats-suicides, et la répression impitoyable semble une juste réponse à la menace. Si rien ne l’arrête de l’extérieur, l’Israël de Sharon va au minimum vers la bantoustanisation des territoires palestiniens morcelés ».

Un autre grand esprit, l’antisémitepatenté Roger Waters, lève la voix et demande un cessez-le-feu immédiat pour arrêter le bain de sang de cette guerre qu’il condamne fermement de part et d’autre : l’invasion russe et la provocation ukrainienne.

Stand with Ukraine

Le parlement européen accueille avec une ferveur inédite le président ukrainien. L’Union européenne se réveille de l’illusion d’un petit monde sans histoire pour devenir, dans l’ urgence, une puissance militaire en herbe. Oui, l’Europe, sa culture et son patrimoine, comptent pour quelque chose dans l’ordre et le désordre mondial. Non, le JCPOA ne survivra pas au choc de cette guerre, qui démontre la futilité des négociations avec les grands prédateurs. Enfin, le rapprochement entre l’Iran et la Russie de conquête devrait mener à la reconnaissance, au niveau des institutions européennes, du rôle primordial de l’Etat juif, honnêtement et sincèrement militarisé, dans la défense de nos valeurs. 

Une Europe libre et courageuse n’a vraiment pas besoin de mesquineries comme l’étiquetage des denrées en provenance des territoires occupés ! 

© Nidra Poller

Nidra Poller, née aux Etats-Unis dans une famille d’origine mitteleuropéenne et posée à Paris depuis 1972,  est une romancière devenue journaliste, le 30 septembre 2000, par la force des choses, dit-elle, par  l’irruption brutale, dans mon pays d’adoption, d’un antisémitisme génocidaire, Nidra Poller est connue depuis comme journaliste, publiée entre autres dans  CommentaryNational Review OnlineNY SunControversesTimes of IsraelWall Street Journal EuropeJerusalem PostMakor Rishon , Causeur,  Tribune JuivePardès …

Elle rédigea longtemps le vendredi une Revue de la Presse anglophone pour la newsletter d’ELNET.

Elle est l’auteur d’une œuvre élaborée en anglais, en français, en fiction et en géopolitique, dont L’Aube obscure du 21e siècle (chronique), madonna madonna (roman), So Courage & Gypsy Motion (novel)

J’assume la contradiction, ajoute Nidra, me disant romancière mais pas auteure.

Observatrice des faits de société et des événements politiques, elle s’intéresse particulièrement aux conséquences du conflit israélo-palestinien et aux nouvelles menaces d’antisémitisme en France. Elle fait partie des détracteurs de Charles Enderlin et France 2 dans la controverse sur l’Affaire Mohammed al-Durah  et soutient la théorie d’Eurabia (en particulier avec Richard Landes).

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7 Comments

  1. J’ai retrouvé cet article de 2022
    https://www.tribunejuive.info/2022/03/08/bat-yeor-qui-est-responsable-de-la-guerre-en-ukraine-qui-sen-rejouit/
    “Poussé par l’OTAN et l’UE le gouvernement de Kiev n’a cessé par ses provocations militaires d’inciter à la guerre…
    “Aujourd’hui le sénile Biden rejoué la guerre froide avec une Amérique gangrenée par le wokisme, une arme pour détruire la civilisation judéo-chretienne…Accueilli a ses débuts à bras ouverts par tous les antisémites américains, le wokisme s’est rapidement propagé dans le parti démocrate sous Obama, tyrannisant les universités…Voilà le contexte des gesticulations incohérentes de Biden et des sommations comminatoires d’une UE constituée de nations sans armées qui ont remplacé chez elles la liberté d’opinion par la loi sur le blasphème, le lexique des mots interdits et récemment la censure des écrivains. Dans ce chaudron attisé par des politiciens incompétents, les peuples européens comptés pour rien seront jetés à coups de flèches nucléaires. Mais qui donc a créé cette situation de guéguerre en Ukraine sinon l’arrogance de l’UE et la corruptions de l’OTAN ?” Bat Ye’Or ❤
    Lumineux, brillant et visionnaire ! “

  2. Seymour Hersh accuse les USA d’avoir saboté Nordstream. Bon, ce n’est pas non plus une révélation car à peu près tout le monde sur le planète l’avait déjà deviné. Seymour Hersh n’est pas n’importe qui : ex prix Pulitzer il fait partie des tout derniers représentants du grand journalisme d’investigation américain (d’une époque révolue ou la liberté de la presse existait aux usa). Il.va de soi que la maison blanche fait tout pour tenter de le discréditer (peine perdue)…ainsi que les médias français dont chacun ici connaît la valeur.
    Last but not least !
    l’ukrainienne Alla Poedie qui demande l’éradication de la culture russe sur les plateaux TV français a Twitté “Bandera est un héros national, il a combattu pour la liberté et l’indépendance de l’Ukraine”…
    Une star médiatique des plateaux TV français…A quand la légion d’horreur pour alla poedie et des statues à la gloire de Bandera aux 4 coins de la Macronie ?

    • @Kinski Arno Klarsfeld l’a dénoncé sur son compte Twitter. Les médias et le gouvernement français honorent des nazis et négationnistes d’une manière totalement décomplexée. Au vu et au su du monde entier. Ce qui est en total accord avec ce qu’ils sont eux-mêmes.

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