Les jumelles de Mengele, le témoignage d’une rescapée d’Auschwitz

Chez Tribune juive on reçoit beaucoup d’ouvrages sur la Shoah, le plus souvent des témoignages.
La plupart de ceux qui les ont écrits , ont été victimes de cette honte de l’humanité que fût l’extermination industrielle d’un peuple. Avant de disparaître à leur tour, des survivants veulent laisser leur témoignage.

On ne peut pas tout lire ni encore moins rendre compte de ces dizaines de livres concernant la barbarie allemande conduite par les nazis.

On a retenu la parution chez Armand Colin d’un livre : « Les jumelles de Mengele », le témoignage unique d’une rescapée d’Auschwitz.

Eva Mozes Kor en 2016. Wikipédia CC BY-SA 2.0

L’auteure, Eva Mozes Kor, est une enfant lorsqu’elle arrive à Auschwitz. Ses parents et deux de ses sœurs sont conduits dans les chambres à gaz, elle et sa jumelle Miriam sont repérées par l’Ange de la mort, le docteur Josef Mengele.

Pour mener des recherches sur la gémellité, Mengele a mené d’infâmes expériences à des fins eugéniques. Il observait le développement des maladies dont la gangrène et faisait des prélèvements sur des organismes vivants. La plupart de ses sujets te ressortaient pas vivants de cet enfer.

Photographie d’identité de Mengele prise en 1956. Wikipédia

Un extrait page 81 :

« Des filles plus âgées, longtemps après notre libération,nous racontèrent que Mengele leur avait transfusé du sang de garçon et inversement, dans un laboratoire destiné à cet usage. Il cherchait à découvrir le moyen de transformer une fille en garçon et vice-versa. J’appris nombre de ces détails quarante ans plus tard, par exemple que certains adolescents avaient été opérés et mutilés afin de savoir s’ils pouvaient changer de sexe. L’un de ces garçons mourut dans le lit qu’il partageait avec son jumeau, lequel raconta plus tard : « j’ai senti le corps de mon frère refroidir près de moi. »
Les jumeaux mouraient à la suite d’expérimentations et Mengele les remplaçaient par d’autres paires de jumeaux nouvellement arrivés dans les convois. »

220 pages, 19,90 euros chez Armand Colin

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