Gérard Kleczewski. “Le Monde” et le “New-York Times”, blanc bonnet et bonnet gris ? 

Sur Golnadel.tv, « La WebTV qui combat l’islamo-gauchisme » de l’avocat médiatique et sans langue de bois William Goldnadel, celui-ci revient longuement , dans une de ses dernières interventions sur le dossier paru dans “Tribune Juive” et titré « Le lynchage d’Israël par Le Monde » – j’ai eu l’honneur d’y participer: https://goldnadel.tv/media/lisez-le-dossier-accablant-de-tribune-juive-sur-le

Il en explique les raisons objectives, évoque quelques-uns des auteurs (dont un qu’il connait mieux que les autres), parle de ces Juifs antisionistes pesant de tout leur poids dans la ligne éditoriale du quotidien du soir, puis de ce funeste monsieur Barthe et de son épouse, avant d’évoquer cette espèce de filiation avec l’un des quotidiens de référence aux USA, le “New York Times”. 

Sur ce dernier point, il nous parle du Directeur du quotidien pendant 26 ans (de 1935 à 1961) et son rôle délétère sur la situation des Juifs Européens, en dépit de ses origines juives. 

J’avoue que je ne connaissais pas cet Arthur Hays Sulzberger et, en tant qu’ancien journaliste concerné et souvent consterné, en quête de vérité – ce qui devrait être la raison d’être du journalisme – j’ai cherché à en savoir plus.

Controverses”, disent-ils…  

Parmi les principales controverses qui ont visé le “New York Times”, il y a donc celle, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, d’avoir minoré les accusations contre le Troisième Reich dans l’expulsion, la chasse et le massacre des Juifs Européens. En partie, nous explique-t-on sur Wikipédia, parce que “l’éditeur du New York Times, juif lui-même, craignait que le journal apparaisse comme étant de parti pris pour la cause juive” (sic).

Cet Arthur Hays Sulzberger fut donc directeur du “NY Times” de 1935 à 1961, pendant 26 ans donc. 
Et la famille a toujours la main mise sur le quotidien aujourd’hui : actuellement le journal a pour Directeur de la publication Arthur Ochs Sulzberger Jr. Ce, depuis 1992. Il a succédé à Arthur Ochs Sulzberger et à l’arrière-grand-père Adolph Ochs, qui avait racheté le journal en 1896 alors qu’il était sur le point de mettre la clé sous la porte. 

Décédé sept ans après avoir arrêté de travailler au “NY Times”, en 1968, Arthur Hays Sulzberger a par ailleurs été l’un des administrateurs de la “Fondation Rockefeller”, de 1939 à 1957. Il avait donc “le bras long” et sa proximité (on pourrait dire sa connivence) avec le pouvoir américain n’est pas une légende.  

Comme “Le Monde”, le “NY Times” est pourtant une référence parmi les quotidiens. Et, outre la dynastie des Sulzberger, de nombreux Juifs y ont travaillé, à des niveaux de responsabilité et d’influence divers. 

Il n’empêche que l’accusation de se taire sur les crimes de la Shoah, connus très tôt, comme celle qui vise l’administration US et le ministère de la Défense Américaine, ainsi que le 32ème Président des USA Franklin Delano Roosevelt, semble bien réelle. 

Réélu trois fois, ce qui n’était pas normalement prévu par la constitution US, ce dernier semble avoir fermé les yeux sur ce qui se passait à l’Est de l’Europe (les historiens n’étant pas d’accord à 100% sur ce point, chacun aura son intime conviction, même si le doute profite toujours à l’accusé…).  En tous cas, avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Roosevelt avait bien dénoncé l’oppression et les lois de Nuremberg. Mais il disait ne pas souhaiter intervenir directement dans les “affaires internes de l’Allemagne” (re-sic). 

Une chose est sûre : il ne fit pas pression sur le Congrès pour augmenter l’accueil des réfugiés juifs et pendant la guerre, il n’a clairement pas cherché à aider les Juifs d’Europe, considérant que le principal objectif devait être l’écrasement du régime nazi. En dépit de la pression des Juifs américains, de sa femme Éléonore et de l’opinion publique américaine, le président n’a pas dévié de cette position. 
Autre point de discorde chez les historiens contemporains : tous ne sont pas d’accord sur le fait ou non qu’il ait été mis au courant des projets de bombardements par l’aviation américaine d’Auschwitz ou des voies ferrées. Reste que l’idée ne lui en est pas venue, ça c’est certain, alors que cela aurait permis la survie de tant d’hommes, de femmes et d’enfants… 

La constante antisémite, maquillée en antisionisme

Pour en revenir au “NY Times”, penchons-nous, au milieu d’un nombre conséquent de controverses, sur celles concernant les Juifs et Israël: elles semblent variées. 

Par exemple, la recommandation d’un livre antisémite de David Icke en décembre 2018 dans le cadre de l’interview d’Alice Walker, écrivaine et militante, féministe, pour les droits des noirs et antisioniste américaine appelant au boycott intégral d’Israël “qui pratique un apartheid beaucoup plus radical encore que celui pratiqué en Afrique du Sud” (re-re-sic). 

Rappelons au passage que Walker est l’auteure de “La Couleur Pourpre”, prix Pulitzer 1983, qui donna droit à l’adaptation cinématographique que l’on sait par… Steven Spielberg. 
Une Alice Walker qui fût mariée neuf ans avec Melvyn Rosenman Leventhal, avocat juif et militant des droits civiques. Ses exploits et ses sorties, aussi bien antisionistes qu’antisémites (cela étonnera qui ?), se comptent par dizaines. Sa constance à reprendre les délires antisémites de David Icke n’a jamais été prise en défaut, depuis sa “sortie” dans le “NY Times”. Comme au printemps 2020, quand elle a relayé une vidéo dudit Icke, attribuant la responsabilité du Covid-19 aux Juifs, un peu comme chez nous et plusieurs de conspirationnistes bleu blanc rouge autour de la question “Qui ?”

Au titre des autres “faits de gloire”, si l’on peut dire ironiquement, du “NY Times” : “l’affaire de la caricature” en avril 2019. Le journal publie en effet dans son édition internationale un dessin représentant un Donald Trump aveugle, coiffé d’une kippa, qui tient en laisse un chien-guide sous les traits de Benyamin Netanyahou, portant au cou l’étoile de David. La rédaction finit par présenter ses excuses sur Twitter, le surlendemain de la publication, évoquant une “image offensante” et une “erreur de jugement”. Dans la foulée, le “NY Times” annonce qu’il ne publiera plus de caricatures politiques dans son édition internationale quotidienne et qu’il met fin à ses relations avec deux caricaturistes sous contrat.

Hier, aujourd’hui… et demain ?       

Bref, le “NY Times” aujourd’hui comme hier semble avoir, en dépit de ses dirigeants d’origine juive, un sérieux penchant pour ce qui accuse les Juifs et Israël de tous les maux, par les mots… et les dessins. 

Comme “Le Monde” et “ses juifs” emplis d’une farouche haine d’eux-mêmes ou de leurs ancêtres.

Mais ce quotidien qu’on peine à imaginer antisémite (eu égard à ceux qu’on a connu dans les années 30 et 40, la comparaison n’est pas possible), mais qu’on peine à ressentir comme simplement “antisioniste”, ce qui n’est souvent qu’un cache-sexe bien utile, dès lors qu’il faut s’attaquer à ce que nous sommes ici ou là-bas… 

© Gérard Kleczewski

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3 Comments

  1. Vous avez l’air de découvrir la lune…Les medias américains et français (The Empire of Disinformation) ne connaissent aucune limite dans la désinformation, le cynisme et la haine. La neo fasciste Alice Walker ?…Un parfait symbole des USSA modernes. Quiconque connaît leur réalité politique, sociétale, sociologique et idéologique n’éprouve nulle surprise en lisant cet article.

  2. La simple doxa adoptée par la presse française fait froid dans le dos des vrais journalistes :
    Cacher les faits pour ne pas ” favoriser le RN ”
    ce scandale absolu qui n emeut strictement personne dans le monde mediatique en dit tres long sur la deliquescence de la democratie , on pouvait esperer que les USA echappent a cette doxa delirante , mais il semble qu arc mediatique antidemocratique se dessine clairement aujourdui : au service de qui et pourquoi ?

  3. Alice Walker est une “militante féministe et antiraciste” peut-on lire…Dans la newspeak actuelle, cela veut dire que c’est une anti féministe complice des islamistes et une raciste et antisémite viscérale. Dans le style d’ngela Davies et Rockaya Diallo. Elle est notamment connue pour ses sympathies pro BDS et ses multiples prises de position complotistes, racistes, antisémites…C’est ce genre d’individu que notre 4eme Reich adule…Il va sans dire que tout comme A Davis elle est considérée comme une icône par le public du New York Times, du Washington post et une grande partie de l’électorat de Joe Biden…

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  1. Gérard Kleczewski. Un article le montre: l’administration Biden ne comprend rien à l’antisémitisme - Tribune Juive

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