Raphaël Nisand. ISRAËL, VITE UN GOUVERNEMENT 

Semaine après semaine, presque jour après jour, d’ignobles attentats terroristes endeuillent Israël.

Ce ne sont plus seulement de quotidiennes attaques au couteau ou à la voiture bélier ni même des mitraillages , des bombes sont à nouveau posées dans Jérusalem et des attentats viennent d’être déjoués dans les transports en commun, ce qui ne s’était plus vu depuis des années. 

A peine un nouveau groupe terroriste plus violent que les autres est-il démantelé que le hamas et le fatah appellent à de nouveaux attentats sans compter l’inévitable grand mufti de Jérusalem qui revient à sa vieille lune de djihad.

Parmi les terroristes arrêtés ou neutralisés il y a de tout, depuis l’arabe vivant légalement à Jérusalem jusqu’à celui de 20 ans venant de Jénine avec un permis de travail. 

Les lieux de pèlerinage juifs comme par exemple Me’arat HaMakhpela, c’est-à-dire le tombeau des patriarches à Hébron, sont particulièrement ciblés par les terroristes et il devient plus que risqué de s’y rendre.
Jamais depuis longtemps Israël n’avait été aussi endeuillé.
Jamais depuis longtemps les groupes terroristes arabes n’avaient autant triomphé avec bonbons et friandises distribués dans toutes les villes arabes d’Israël dès qu’un enfant , un civil , un adulte juif est lâchement assassiné.

Pourquoi cette flambée de violences, pourquoi cette insécurité triomphante et pourquoi cette apparente absence de réaction des forces sécuritaires israéliennes ?

Ne cherchez pas, la Belgique ou l’Italie peuvent bien se passer de gouvernement pendant plus d’un an avec de longues vacances du pouvoir politique, mais Israël n’a pas ce droit.
Pendant que les Partis devant composer le nouveau gouvernement israélien se déchirent pour des postes, l’ancien gouvernement désavoué par les électeurs expédie les affaires courantes.
Cet ancien gouvernement ne peut prendre aucune initiative légitime parce qu’il va devoir partir et ce sont ces mêmes ministres auxquels les israéliens ont dit au revoir, parfois pour des raisons sécuritaires, qui se retrouvent à gérer cette flambée terroriste.

Quoi qu’on en dise en France, les israéliens ont un vrai culte de la démocratie et ils attendent patiemment le passage de témoins entre deux majorités différentes et deux gouvernements que tout semble opposer.

En attendant, cette vacance du pouvoir coûte de nombreuses vies innocentes concédées aux terroristes par un gouvernement sur le départ.

Cette période d’incertitude et de pressions extérieures doit cesser au plus vite, car en attendant c’est le hamas qui triomphe et la crédibilité d’Israël à remplir son rôle premier, celui d’assurer la sécurité de ses citoyens, qui en prend un coup.

Il est en effet incompréhensible d’ouvrir la barrière de sécurité et de donner à de jeunes arabes des permis de travail en Israël pour que le lendemain ils assassinent des adolescents.

De cela peu de gens parlent en Europe mais pourtant c’est bien ce qui se passe, ce sont à nouveau des enfants juifs qu’on assassine à la grande satisfaction de leurs voisins arabes.

En temps de guerre, et Israël est toujours en guerre, la faiblesse est toujours coupable mais ces jours-ci elle est en plus criminelle.

© Raphaël NISAND 

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1 Comment

  1. Si Raphaël NISAND veut se leurrer, à sa guise. MAIS nous sommes probablement quelques-uns à le refuser.

    NON. La problématique sécuritaire actuelle en Israël n’est pas (seulement) la conséquence de l’absence (provisoire, question de jours désormais) d’un gouvernement formel.
    C’est la conséquence de problèmes qui remontent non seulement à la genèse de l’Etat mais à bien avant.
    C’était TOUJOURS comme ça et parfois pire.

    Autrement dit, le nouveau gouvernement (dont on connait déjà les grandes lignes) ne ferait que gratter la surface.
    Quelle que soient sa véhémence, ses rodomontades et coups de menton.

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