Dov Zerah et Stéphane Wahnich. Elections israéliennes : des résultats en trompe-l’oeil 

Le revoilà! À la faveur des dernières élections législatives israéliennes, Benjamin Netanyahou a été chargé dimanche par le Président de l’État de constituer un nouveau gouvernement.

Les dernières élections législatives en Israël ont enfin dégagé une majorité après cinq élections en moins de 3 ans. Apparemment, la société israélienne se « droitise » car Benjamin NETANYAHOU a obtenu avec son « bloc » 64 mandats en rappelant que la majorité est de 61. Sans appel, c’est une large victoire pour l’ancien premier ministre qui a la longévité politique la plus importante d’Israël et qui vient de nous prouver que sa vie politique n’était pas terminée. Pourtant ces résultats sont en partie trompeurs, et cette majorité va devoir faire avec des électeurs qui ont remis de l’ordre dans la classe politique, mais qui, dans les faits, n’a pas autant évolué que ce que l’on pourrait penser.

La remise en ordre de la classe politique

Les élections de 2021 ont eu comme issue une coalition au sein de laquelle le seul point commun a été « tout sauf BIBI » (TSB). Cette posture d’une partie de la droite était liée au caractère jugé « machiavélique, manipulateur, menteur… » de Benjamin NETANYAHOU mais aussi à sa mise en examen sur trois dossiers pour corruption. À cette époque, les électeurs avaient voté en sachant que le premier ministre sortant avait commis de réels méfaits dans une société qui ne transige pas sur le sujet. La justice est intervenue dans les élections de 2021, ce qui a provoqué une distorsion démocratique.

Pour faire barrage au chef de Likoud, Yamina, le parti de Naftali BENNET n’a pas alors hésiter à s’allier avec le parti travailliste, l’extrême gauche et même le parti islamiste Raam de Mansour ABBAS. Il a été accompagné par Avigdor LIEBERMAN, leader d’un parti de droite laïc et de Guidon SAAR transfuge de la droite du Likoud. Cet attelage politique pour le moins étrange idéologiquement a tenu le temps que ses contradictions aient rendu impossible la poursuite de l’expérience, malgré une gouvernance qui a montré que Benjamin NETANYAHOU n’était pas indispensable et qui a mis fin à l’immobilisme budgétaire.

Mais ces compromis pour former un gouvernement sans « bibi » n’ont visiblement pas plu aux électeurs de Yamina et le résultat des récentes élections montrent que les Israéliens ont voulu remettre de l’ordre dans une classe politique dont certains responsables avaient trop oublié la raison pour laquelle ils avaient été élus. Ce rappel démocratique a été sans appel. Yamina a disparu du paysage politique passant de sept mandats à zéro. Meretz, parti d’extrême gauche post-sioniste qui a frayé avec la droite dure, a aussi payé son accord contraire à son idéologie, en passant de six mandats à zéro également. Bref, les deux partis les plus structurés idéologiquement de la coalition sortante ont été sévèrement sanctionnés.

Pour lire la suite, Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous qui vous renverra à la source “Atlantico” que TJ remercie:

https://atlantico.fr/article/decryptage/israel-des-resutats-en-trompe-l-oeil-elections-gouvernement-perspective-alliance-accord-jerusalem-tel-aviv-bezalel-smotrich-itamar-ben-gvir-benjamin-netanyahou-gouvernement-stephane-wahnich-dov-zerah

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