Maxime Tandonnet. Solidarité avec les iraniennes

Ce qui se passe en ce moment en Iran est épouvantable. Des femmes manifestent dans toutes les grandes villes pour protester contre le port imposé du voile islamique.

Le régime des Mollahs mène contre elles une répression sanglante. Les milices et la police des moeurs procèdent à un véritable massacre: 40 à 50 morts. Une jeune femme, Masha Amini, 22 ans, a été arrêtée, torturée et battue à mort par la police des mœurs le 16 septembre pour « tenue indécente ». Son père a été tué à son tour. Et le massacre se poursuit.

Mais le plus sidérant est l’indifférence du monde occidental à cette tragédie. Des dirigeants occidentaux serrent la main de Raïssi, le président iranien à L’AG de l’ONU New York et parlent avec lui tout simplement, comme si de rien n’était.

Les communiqués de condamnation sont rares, à l’exception de celui de l’Union européenne assez insipide qui condamne le recours à la force “disproportionné”, une litote alors que ce qui est à l’œuvre est un massacre sanglant de populations civiles.

En Europe, les manifestations contre les ambassades d’Iran sont durement réprimées. Les défenseurs professionnels des droits de l’homme et les féministes se montrent discrets, eux si prompts à s’enflammer à n’importe quelle broutille, face à un assassinat de masse.

Tout cela dénote une certaine compréhension européenne ou occidentale face à un système totalitaire d’une extrême violence fondé sur la persécution des femmes au nom du voile islamique.

Ici, j’exprime ma solidarité totale avec les femmes iraniennes qui se battent et meurent pour la liberté.

© Maxime Tandonnet

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