L’hommage rendu vendredi par la profession à Frédéric Leclerc-Imhoff

Sylviane Imhoff, sa mère, donna le La: Frédéric était une personne douce et joyeuse, alors ne soyez pas tristes.

Sylviane Imhoff. Photo by Bertrand GUAY / AFP

Nous étions nombreux Place de la République à ce rassemblement à l’appel de Reporter Sans Frontière. Sa famille, son compagnon, tout BFMTV, ceux de RSF, nombreux venus d’ailleurs, et puis son co-équipier, le reporter Maxime Brandstaetter.

Alors que la mère de notre collègue, évoquant de précédents reportages auprès de femmes de chambre de grands hôtels notamment, souligna que donner la parole aux plus humbles, aux invisibles faisait partie des valeurs dont son fils était pétri, le patron de BFM décrivait un professionnel tout sauf tête brûlée qui voulait raconter le monde et une rédaction en deuil.

Plusieurs de ses camarades de l’IJBA, Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine, déclarèrent qu’il était mort en faisant une des choses qui donnait du sens à son existence.

Ce fut la prise de parole de Maxime Brandstaetter qui fit pleurer les plus… endurcis:

Ma France de Jean Ferrat fut reprise par la foule.

Voila, M. Poutine, la belle personne que vous avez tuée. Ces mots d’une mère conclurent l’Hommage rendu par ses pairs à un Homme de bien.


Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai par un éclat d’obus lors d’un bombardement, a été rapatrié en France dans la nuit de mercredi à jeudi en présence de Rima Abdul Malak, ministre de la culture.

Pour info, Frédéric Leclerc-Imhoff, qui travaillait pour BFMTV depuis six ans, effectuait sa deuxième mission en Ukraine comme journaliste reporter d’images. Il est le 8e journaliste à trouver la mot dans ce conflit.


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