Accoudé au bar badgé LGBT je commande un burger. J’y ai mes habitudes, mes amis (e), et puis comme à Wall Street la chasse aux traders et lawyers est permanente, ici au moins pas d’escorts que l’on croise à plus soif dans les salons feutrés des bars de luxe : je ne suis pas dragué ni importuné. Que je sois hétéro ou homo, qu’importe.
Complet trois pièces et Fédora, j’écoute, sans me lasser, un vieux tube de Sinatra qui tourne en fond.
Aujourd’hui la barmaid est fébrile. Je lui en demande la raison si elle juge que je ne suis pas trop intrusif. J’ai bien vu qu’elle embrassait du bout des lèvres sa copine. Elles nous ont habitués à plus de fougue…
Sa (très) généreuse poitrine au-dessus de mon burger, ce qui m’oblige à ne pas la lâcher des yeux, elle fond en larmes. Son frère, 14 ans, a avoué à ses parents qu’il était gay. Pas de ça chez eux : ses parents l’ont mis à la porte. Ce soir il dormira chez elle mais son minuscule 15 m2 de Harlem, partagé avec sa copine, ne résistera pas longtemps.
Elle sait que je ne traite que des crimes financiers devant les Cours fédérales mais là il y a urgence : hors de question que son frère décroche de ses études et qu’il se retrouve à la rue. Les évangéliques lui ont sèchement conseillé de le remettre dans le droit chemin. Ils considèrent que son âme damnée ne mérite pas une main tendue. Idem chez le rabbin et le prêtre. J’esquisse un sourire qui la surprend : si elle savait à quel point je connais les religieux, moi l’ancien étudiant en théologie… Il y a, pour le coup, plus de chaleur humaine dans le regard d’une pute que dans l’intolérance des messagers de Dieu…
Un dossier de brutalités policière, un accident de la circulation ou une mauvaise pratique médicale aurait suscité l’intérêt de mes confrères. Ils lui auraient même proposé de travailler en pro bono, se faisant financer leurs honoraires par des prêteurs à gage, et auraient retenu quarante pour cent sur les gains futurs de la victime. Mais là faut pas déconner : un gamin de 14 ans, qui plus est gay, foutu à la rue par ses parents, ça ne rapporte rien. De plus ils sont insolvables…
Elle me demande ce que je peux faire. Et combien ça coûtera.
Je lui réponds que même si j’en était réduis à hypothéquer la Tank de Cartier qui me donne l’heure il me reste suffisamment d’orgueil pour vouloir me regarder dans une glace.
Un coup de fil à une consœur à Brooklyn et son frère aura un toit. Pour lui seul. Pour les études, une association LGBT financera les deux prochaines années. Après nous aviserons : Il aimerait s’engager.
Deux coups de fils. Ça m’a pris vingt minutes. Le temps de finir un tiramisu (pour me péchoter le tiramisu est un bon plan).
Au fait c’était quoi le tube de Sinatra ? Ah oui : May Way.
© Loïc Henri
Toujours ce même Loïc Henri qui, bizarrement, trouve (trop) souvent feuille blanche chez TJ.
Lui qui, pour des raisons relevant de son passé ne peut ni pratiquer le métier d’avocat en France ni celui de banquier aux USA.
Le voilà transformé en raconteur de « nouvelles », d’histoires courtes à « l’américaine ».
Sauf qu’il n’a pas le talent. N’est pas O. Henry ou Damon Runyon qui le veut.
Alors il puise sans vergogne dans ce style ; agrémenté de « citations » (non dites…) de vieux films hollywoodiens.
En racontant à la première personne et se donnant le beau rôle…
TJ ne prendrait pas un peu ses lecteurs pour des abrutis ?
Bonjour Lemoine F
Vous pouvez nous contacter au 06 09 42 43 78
Nous allons nous regrouper
Cordialement
Caché sous vos différents pseudos il vous est donc impossible de vous dévoiler. Pas assez de courage pour m’affronter devant un tribunal. La Kelly Henri Banque Inc. est présente sur le marché du private equity en investissant dans plusieurs start up. Les employés ainsi que les associés des entités que je dirige n’ont pas à subir vos sous entendus. Quand vous serez en mesure de mettre en garantie 7 900 000 euros sur vos fonds perso vous me passez un coup de fil…Je suis tranquille ce n’est pas demain la veille. Je vous laisse à vos rancœurs.
L’établissement dont vous parlez est inscrit (« incorporated ») à New York, depuis 2018.
Il n’est pas inscrit en tant que banque ; le mot utilisé est « banque », en Français ; une banque inscrite aux USA s’appelle « BANK », en Anglais.
C’est une simple « DOMESTIC BUSINESS CORPORATION ». (Entreprise d’affaires locale).
L’appellation « banque » peut tromper certains ; pas moi.
« …présente sur le marché du private equity en investissant dans plusieurs start up.. » ?
Moi aussi. A ma petite échelle de particulier je suis présent sur ceci et cela… Aussi à travers ma banque qui place mes économies…Nous sommes des millions dans ce cas.
Vous y êtes la seule personne inscrite. Vous occupez TOUS les postes nécessaires. Il n’y a apparemment PERSONNE d’autre dans l’entreprise.
A toutes fins utiles on dirait une simple boite aux lettres à NYC…
Qui croyez-vous impressionner ?
Pour le reste, évidemment, je maintiens mes dires.
Exacte
Contactez moi. Il y a d’autres choses à préciser sur ce mythomane
Effectivement il s’invente une vie pour se faire mousser.
Erratum.
Vérification faite la boite aux lettres n’est même pas à New York (même si l’établissement est soumis à la législation de cet Etat).
Elle est dans le très rural Wyoming, dans l’agréable petite ville de Sheridan.
Sheridan…Ses cowboys…Ses paysages montagneux…
TOUT sauf des banques…
Il deviendrait presque drôle ce Henri kiki 😉
Landquire Management est une société d’investissement proposant aux français (et exclusivement aux français) d’investir dans des propriétés immobilières aux USA. Ils promettent des retours sur investissement de l’ordre de 15 % minimum.
A ma demande l’Attorney General de Floride ouvre une information à l’encontre de cette entreprise proposant en violation du droit fédéral des investissements de type PONZI.
Un système de Ponzi, ou pyramide d’affaires ou d’investissement, est un système dans lequel les premiers investisseurs sont payés avec les investissements des investisseurs ultérieurs.
Le plan d’affaires ou d’investissement peut avoir démarré assez légitimement, avec des représentations précises faites aux bailleurs de fonds et avec la ferme intention de donner suite. Cependant, à un moment donné, le gestionnaire des fonds a découvert que la stratégie commerciale ou d’investissement ne pouvait pas atteindre son objectif de manière durable et, afin de répondre aux demandes des premiers investisseurs, a commencé à utiliser l’argent plus tard pour payer les premiers utilisateurs.
Cette fraude aux valeurs mobilières constitue un crime fédéral.
Destinataire des offres de Landquire Management la Kelly Henri Banque Inc. protège par sa réactivité et son expertise les investisseurs. Merci à notre équipe du Wyoming !
https://loichenri.com/
Il serait intéressant de remettre ce fameux Henri au trou
Ce Loïc Henri sous faux nom est très dangereux. Nous attendons qu’un journaliste nous contacte.
Marlène Lemmet Wascheul
0609424378
En attendant, rendez l’argent vole aux gens honnêtes ! Escroc que vous êtes !!!
Au sujet de Mr HENRI Loïc article intéressant à lire :
https://blog.landot-avocats.net/2021/10/14/un-vrai-faux-avocat-%F0%9F%A5%91-peut-il-plaider-pour-lui-meme-%F0%9F%A4%A8-au-titre-dun-contentieux-sur-son-exercice-illegal-de-la-procession-davocat-%F0%9F%98%82/