Le Point de vue de René Seror. Macron Provocation

MACRON, PROVOCATION!
DES MOTS, DES  PHRASES!
2022: voilà une année qui commence avec une polémique par jour pour la majorité.
Décidément les nuits sont agitées en ce moment à l’Assemblée nationale.
Après l’interruption surprise sur le pass vaccinal, la nuit dernière, tout est parti en vrille.
A cause de l’interview du Président et son fameux propos dont tout le monde parle sur l’envie du Président d’em…les français non vaccinés.
Et voilà, c’est reparti!
Ah! Ces petites phrases qui ont tant coûté à Emanuel Macron.
Ces sorties, ces provocations sont de retour.
Le plus surprenant est que cette phrase est en totale contradiction avec la confession qu’il avait faite, la main sur le cœur, sur la nécessité de ne pas blesser les français, de ne pas les bousculer.

Est-ce un coup ou une erreur politique?
Ce qui est sûr, c’est que cette saillie prend place dans une série préoccupante de loupés.

IL Y A EU
-Le drapeau français  absent aux côtés du drapeau européen sous l’Arc de triomphe.
-La polémique sur le protocole sanitaire pour la rentrée scolaire.
-Le méli-mélo absurde sur le fait qu’on peut manger,  boire, grignoter  ou non dans les trains.
Au total, on a eu un début d’année assez moyen sur des sujets de la vie quotidienne. 

De surcroît, l’ambiance se tend nettement, si on en juge par le niveau d’irritation du Premier Ministre devant les Députés.
Il n’a pas hésité à dénoncer l’irresponsabilité des Députés de droite qui “tirent le frein à main, alors que le virus galope. “

Péripéties politiques anecdotiques?
Ces mésaventures qui paraissent banales ne sont pas qu’anecdotiques.
On dirait que la majorité n’a pas intégré l’idée qu’on est entré dans la campagne électorale.
Ce, à 100 jours de la date fatidique.
Dans l’entourage du Chef de l’Etat, on met ça sur le compte de la crise sanitaire.
Cette ambiance gèle tous les sujets.
A croire que le peuple ne veut entendre parler que des moyens de sortir de la crise.
Mais c’est uniquement théorique.
Car nous n’en sommes qu’au début des petites phrases qui vont marquer les esprits et ça va faire le jeu de l’opposition.

Relisez Camus, Monsieur le Président: Mal nommer mes choses, c’est ajouter aux malheurs du monde.
© René Seror

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