Contrer les attaques de drones du Hezbollah : La 1ère unité de combat à la frontière libanaise dévoilée

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Une action improvisée au cours d’une opération réussie a donné naissance à la section de drones de surveillance de la division de Galilée, qui se précipite sur les lieux de toute identification suspecte, mène des chasses aériennes (contre les engins volants ou éléments ennemis au sol) et suit de très près les agents du Hezbollah.

Ils sont également situés de l’autre côté de la clôture, dans les enclaves exposées aux tirs de l’ennemi:

« Nous effectuons diverses opérations tactiques avec les drones, pas seulement de la photographie de terrain et de la collecte de renseignements ».

Observons les combattants en action

Yoav Zeitun |03/12/21 | 16:51 

Pendant près de quatre mois, la frontière libanaise est apparue, l’année dernière, comme un secteur fantôme sans réelle présence d’une armée. On n’a aperçu aucun véhicule militaire sur la route du nord et la présence militaire à la ligne de contact sur le Mont Dov s’est drastiquement réduite. 

La raison de cette conduite inhabituelle réside dans une alerte traitant d’une attaque probable pour obtenir vengeance que comptait mener le Hezbollah en représailles à l’exécution d’un membre de l’organisation, attribué à Israël au cours de l’une des livraisons d’armes près de Damas, déjouée par une frappe. 

Le Hezbollah avait alors déployé des dizaines d’escouades de son armée terroriste chiite dans tous les secteurs, du Mont Dov à la mer, à la recherche d’une cible qui prendrait la forme d’un soldat israélien ou d’une petite force en mouvement, dans l’objectif de snipers et de missiles antichars.

 Forces de Tsahal à la frontière nord

La mission de défense de la division Galilée de Tsahal a été menée à bien, mais de manière sophistiquée. Une simple improvisation au cours d’une opération de Tsahal s’est avérée plus réussie que prévu.

Le Commandement du Nord a décidé d’institutionnaliser l’initiative et de mettre en place la Compagnie Volante, une nouvelle unité de « drones » sur la perspicacité des Renseignements au combat.

Sous la direction du Battallion de Collecte de Renseignements de la Division, tous les événements opérationnels sont scrutés et enregistrés, parfois à des dizaines de mètres à peine dans les airs, juste devant des agents du Hezbollah, inconscients d’être surveillés.

Skimmers skimmers, combattants de Tsahal, frontière libanaise

Une banque d’objectifs constamment mise à jour

 Le silence trompeur de la frontière nord a été violé à maintes reprises ce mois-ci, cette fois en raison des grandes manœuvres de guerre que l’armée israélienne mène au cours de ces dernières semaines. Entre relance des activités de traque pour cause d’identification suspecte et escorte aérienne de missions sensibles, ces unités mobiles mènent des actions proactives qu’aucun autre drone avancé de l’Armée de l’Air ne peut réaliser. Elles ont en charge une banque de cibles qui est constamment mise à jour, avec des identifications et verrouillages renouvelés durant les jours calmes, ce qui relève de la performance exclusive des combattants de l’unité.

Skimmers skimmers, combattants de Tsahal, frontière libanaise
Skimmers skimmers, combattants de Tsahal, frontière libanaise

« Nous avons des drones assez courants, de la famille des pollinisateurs (qui complètent le travail des abeilles), certains de la taille d’une paume de main et d’autres de la taille d’une table.

Nous avons également des drones militaires classifiés, fabriqués par les industries de la défense qui peuvent transporter divers types de matériaux », a déclaré la commandante de l’unité, le lieutenant Meitar Kadosh. 

« Cela a longtemps été plus que de simples missions de renseignement et de photographie au sol. Nous pouvons effectuer diverses opérations grâce aux drones. Nous avons également une équipe de combattants dédiée dans l’escouade pour des activités opérationnelles sensibles aux côtés des unités d’élite. » 

Les drones sont connectés à des systèmes capables de détecter des anomalies au sol ou des cibles surveillées en permanence et d’alerter immédiatement les combattants. Qu’il s’agisse d’un rocher près de la frontière qui s’est déplacé de cinq centimètres (deux pouces) pendant la nuit, ou d’un mur de pierre légèrement surélevé autour de la maison d’un commandant de secteur du Hezbollah. 

« On doit se précipiter physiquement sur les lieux mêmes de tous les événements inédits »

 Les équipes de combat sont déployées et opèrent le long de toute la ligne de contact, des enclaves exposées du mont Dov et du triangle frontalier avec la Syrie sur le mont Hermon, jusqu’au secteur de Rosh Hanikra et à la mer. 

 Malgré la possibilité de lancer des drones depuis un point haut, et même depuis le poste lui-même, ils se lancent vers les lieux de l’événement à la frontière pour être plus près du centre de l’événement, mieux le couvrir et également pour permettre au drone de scanner et de chasser l’objectif, parfois jusque dans les profondeurs du territoire libanais. 

Skimmers skimmers, combattants de Tsahal, frontière libanaise

« Nous devons physiquement foncer sur tous les incidents, car il n’y a que quelques centaines de mètres entre le territoire libanais et les maisons israéliennes des villages et villes proches de la clôture, et parfois même moins que cela », note la responsable du quartier général de l’unité. 

« Nous avons trois minutes pour nous rendre sur les lieux car un terroriste peut se trouver à l’intérieur d’une implantation frontalière en quelques secondes et on doit agir rapidement. Nous opérons dans des endroits où je ne pensais pas possible que des combattants seraient envoyés, comme dans la courbe où se sont déroulés des enlèvements sur le mont Dov (il y a quelques années). Nous sommes là pour neutraliser un ennemi et le capturer lors des poursuites. » 

Des caméras thermiques sont fixées aux drones pour obtenir une vision nocturne de haute qualité, et une fois qu’elles atteignent une hauteur de plus de 50 ou 100 mètres, il est difficile d’entendre et de voir les drones gris. Tsahal a également récemment introduit des drones qui sont connectés à des câbles fins afin d’augmenter par trois le temps d’antenne du drone, au sein de la salle de guerre.

Skimmers skimmers, combattants de Tsahal, frontière libanaise

Le lieutenant Meitar Kadosh sait que c’est une bataille mutuelle.

Le Hezbollah utilise également des drones, plus simples et plus proches des modèles « civils » à peine retouchés, pour recueillir des informations et prendre des images panoramiques d’Israël.

De même que des planeurs et drones de Nasrallah tombent ou sont parfois abattus en territoire israélien, il arrive que des planeurs de Tsahal tombent en territoire libanais. 

Meitar Kadosh nous dit : « Nous enquêtons sur chacun de ces incidents et tirons des leçons pratiques. Cela n’est pas censé se produire, donc nous rectifions l’événement. Dans tous les cas, nos drones sont construits d’une manière qui n’apportera aucune information classifiée à leur sujet à l’ennemi en cas de chute et de capture ».   

ynet.co.il

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