BNVCA. Il avait commandé une kalachnikov et “s’intéressait de près aux synagogues”

COMMUNIQUE

Depuis 30 ans et l’attentat de la rue Copernic, à Paris XVIe, la Communauté juive est attaquée par les terroristes palestiniens qui ont inventé le terrorisme international islamo palestinien et favorisé son essor dans le monde

Le BNVCA tient à féliciter les services de Sécurité Intérieure qui ont débusqué et interpellé un individu fiché S. Celui-ci tentait de collecter des informations en  repérant des synagogues qu’il avait l’intention de cibler.  Il prévoyait de se procurer une Kalachnikov à Saint Denis, dans ce département déclaré premier  département islamiste de France, pour commettre des attentats antisémites meurtriers.

La vigilance des services de police et du renseignement ont évité des drames, notamment grâce à la coopération internationale

Le BNVCA a décidé de charger son conseil, Maître Franck Serfati, de déposer plainte au nom du BNVCA, conformément à l’objet de ses statuts incluant aussi le terrorisme.

Le BNVCA demande que des sanctions sévères soient infligées à ce terroriste islamiste et que les lieux de cultes fréquentés par le prévenu ainsi que ses contacts soient identifiés.  

Nous devrons veiller à ce qu’il soit déchu de la nationalité française, s’il la détient encore, et qu’il  soit expulsé avec sa famille dans sa patrie d’origine

Cette affaire tend à confirmer que les citoyens de confession juive, leurs biens et leurs lieux de culte sont toujours des cibles privilégiées pour les islamistes, agissant seul  ou en groupe organisé.

Le BNVCA remercie les services compétents de la Police et de la DGSI et demande aux Préfets des départements concernés, de renforcer les patrouilles autour des synagogues repérées de façon à éviter toute attaque de ces lieux de culte ciblés

Depuis 30 ans et l’attentat de la rue Copernic, à Paris XVIe, la Communauté juive est attaquée par les terroristes palestiniens qui ont inventé le terrorisme international islamo palestinien et favorisé son essor dans le monde. 

Le BNVCA rappelle les Synagogues ou établissements scolaires incendiés, élèves ou religieux agressés…La liste n’est pas exhaustiveUn premier relevé datant de 2002 avait été effectué par le BNVCA et Shmuel Trigano, mais n’avait pas retenu l’attention ni la  sagacité des médias de l’époque. Enfin il n’est pas vain de rappeler qu’il n’y a plus d’enfants juifs dans les écoles de la République en Seine St Denis, les directeurs déclarant ne pas pouvoir  « garantir leur sécurité ». Toute une génération d’enfants juifs a pris l’habitude d’aller dans des écoles sécurisées par les forces de l’ordre en armes.

Rappel : quelques dates

9 janvier 2015 : attaque de l’Hypercacher de Vincennes avec prise d’otages, 4 morts  8 janvier 2015 : la policière Clarissa Jean-Philippe est assassinée par Coulibaly l’empêchant de se diriger vers l’école juive qu’il ciblait.                                     

13 juillet 2014 : Attaque de la synagogue de la Roquette et le lendemain émeutes à Sarcelles                                                                                                                          

19 mars 2012: devant le collège-lycée Ozar-Hatorah, à Toulouse, un tueur circulant à scooter ouvre le feu faisant 4 morts, dont 3 enfants, et 1 blessé grave, un adolescent.  

8 septembre 2009: un engin incendiaire, lancé contre une école juive du Xe arrondissement de Marseille, causant des dégâts.                                               

5 janvier 2009: une voiture, lancée contre la grille d’une synagogue à Toulouse, est incendiée.                                                                                                                                     

19 avril 2007:le rabbin de la communauté du Nord-Pas-de-Calais, Elie Dahan, est violemment frappé par un jeune homme, gare du Nord à Paris.                                           25 mai 2005: deux jeunes gens lancent trois bouteilles d’acide chlorhydrique sur une école juive du XVIIIe arrondissement à Paris.

15 novembre 2003: un établissement scolaire juif est dévasté par le feu à Gagny (Seine-Saint-Denis).                                                                                                                                                                                     Les fidèles de la Synagogue de Clichy sont régulièrement attaqués par des cocktails molotov lors de la Fête du Grand Pardon                                                                                                                     La synagogue de Trappes est détruite par le feu, mis volontairement

17 octobre 2003: le rabbin Michel Serfaty, promoteur du dialogue avec les musulmans, est frappé au visage à Ris-Orangis (Essonne).

8 juillet 2003: des élèves de l’école Jeunesse Beth Loubavitch à Paris sont attaqués à coups de barres de fer.

22 mars 2003: deux membres du mouvement Hachomer Hatzaïr sont agressés à Paris (IIIe).

10 avril 2002: un autocar scolaire est la cible de jets de pierre, rue Piat, à Paris (XXe), une élève est légèrement blessée.

10 avril 2002: quatorze footballeurs de l’association Maccabi sont agressés à Bondy (Seine-Saint-Denis), à coups de barres et bâtons.

1er avril 2002: la synagogue Or Aviv, à Marseille, est détruite par un incendie jugé d’origine criminelle alors qu’une vague d’attentats aux cocktails Molotov vise des synagogues.

31 décembre 2001: une classe de l’école Ozar-Hatorah de Créteil est détruite par un incendie criminel.

8 septembre 1995: l’explosion d’une voiture piégée devant l’École juive de Lyon à Villeurbanne (Rhône) fait 14 blessés.

29 mars 1985: à Paris, une explosion fait 18 blessés dans le cinéma Le Rivoli Beaubourg, lors du Festival international du cinéma juif.

17 septembre 1982: un diplomate israélien est grièvement blessé à Paris par l’explosion de sa voiture, rue Cardinet, XVIIe. L’attentat, revendiqué par les Fractions révolutionnaires armées libanaises, fait 51 blessés.

9 août 1982: rue des Rosiers, à Paris IVe, un commando de 5 hommes ouvre le feu et jette des grenades dans le restaurant Goldenberg: 6 morts et 22 blessés. C’est le plus grave attentat antisémite en France depuis la Libération.

3 avril 1982: avenue Ferdinand-Buisson, à Paris XVIe, le diplomate israélien Yaakov Bar Simantov est assassiné dans son immeuble.

3 octobre 1980: rue Copernic, à Paris XVIe, une bombe dissimulée dans la sacoche d’une moto explose devant la synagogue, faisant 4 morts et 9 blessés.

27 mars 1979: rue Médicis, à Paris VIe, une explosion fait 33 blessés dans un foyer israélite, au lendemain de la signature du traité de paix israélo-égyptien.

20 mai 1978: à l’aéroport d’Orly, trois hommes ouvrent le feu dans la salle d’embarquement de la compagnie El Al, faisant 4 morts et 5 blessés. Attentat revendiqué par une organisation libanaise inconnue «Les fils du Liban »

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