BNVCA. Dégradation antisémite de la Sculpture “Les Trois Beaux Ballons”

Le BNVCA condamne le nouvel acte antisémite commis  en Haute Garonne où La sculpture “Les Trois Beaux Ballons” de Philippe Berry – frère de Richard Berry, qui se trouve sur la terrasse de la Cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne), a été vandalisée de tags antisémites. 

Une étoile de David et le mot “Qui ?” ont été gravés sur la sculpture. 

Cela fait écho à la pancarte brandie par une enseignante d’extrême -droite  lors d’une manifestation à Metz  contre le pass sanitaire, sur laquelle on pouvait lire “Mais qui?” (est responsable du coronavirus ) suivi d’une liste de personnalités juives.

Nous constatons avec effroi et colère que l’antisémitisme nostalgique du IIIeme Reich comme de la période noire du nazisme et de la collaboration honteuse des mauvais  français à ces idéologies racistes refont leur apparaition.

Cela tend à démontrer que les activistes de l’extrême-droite en perte de vitesse tentent de se manifester lâchement en profanant des cimetières juifs ou en vandalisant des stèles. 

 Nous demandons instamment au Ministère de l’Intérieur, Mr Gérald Darmanin, de donner ses instructions aux Services de police et de gendarmerie d’une part  pour identifier les auteurs de ces actes immondes et d’autre part pour débusquer , chasser et dissoudre tous ces mouvements subversifs adeptes des idéologies d’extrême-droite.  

Depuis plusieurs années les Juifs de France sont victimes du nouvel antisémitisme commis par des originaires d’Afrique du Nord  ou d’Afrique noire, qui se recommandent de l’Islam et du soutien à la Palestine, incités à la haine de l’Etat juif d’Israël.

Désormais les Juifs de France sont aussi la cible des adeptes de l’extrême-droite.

 Le BNVCA considère que la situation s’aggrave malgré toutes les dispositions prises par l’Etat pour tenter d’endiguer ce phénomène anti juif.

Le BNVCA réclame des mesures plus efficaces.

Le BNVCA a chargé son conseil Maître Franck Serfati de déposer plainte auprès du Procureur de la République de Toulouse  contre les auteurs de ce dernier acte ignoble commis à St Bertrand de Comminges (Haute garonne).