Daniel Sarfati. Jamie Lee Curtis

Photo de Valérie Chiang

Je fais rarement des déclarations d’amour.
Par timidité ou par peur de me couvrir de ridicule…
Mais cette fois je me lance.
De toute façon, il y a peu de chances qu’elle me lise.
Je veux parler de Jamie Lee Curtis.
Je suis follement amoureux de la prostituée au grand cœur de “Un fauteuil pour deux“, ou de la maîtresse d’Otto, le truand psychopathe de “Un poisson nommé Wanda“.

Jamie Lee ne se définit pas comme une belle femme: “Je suis juste mignonne… et puis, lorsque j’étais jeune, j’avais les dents grises. Ma mère avait pris des tétracyclines pendant sa grossesse”.

Parlons-en de sa mère, Janet Leigh, la fameuse scène de la douche, dans “Psychose” …Un film que j’ai toujours en tête, quand je vais à l’hôtel, et que je renonce à me plaindre à la réception du manque d’eau chaude.

Jamie Lee dit détester les films d’horreur, elle n’a jamais pu aller jusqu’au bout du “Silence des agneaux”, et même plus récemment de “Parasite”. Un traumatisme de l’enfance ?

Beaucoup de tendresse, par contre, pour son père Tony Curtis. Son enfance dans le quartier juif de Manhattan, le coup de poing contre les bandes rivales de gamins italiens ou irlandais.

Elle sait ce qu’elle doit à la célébrité de ses parents lorsqu’elle était choisie dans un casting.
Jamie Lee a eu du mal à se débarrasser de ses addictions à l’alcool et aux opiacés.
Elle l’a fait en écrivant des contes pour enfants.
Sa dernière histoire s’intitule “Me, My selfie, and I”. Sur le narcissisme et l’obsession de sa propre image.
Elle avait d’abord choisi comme titre “Mommy got a Selfie Stick”, mais elle a eu peur que ses lecteurs ne pensent qu’il s’agisse des aventures d’un sex toy.

Beaucoup d’humour et d’intelligence cette femme. Et pour les dents, je n’avais rien remarqué.
Quand on aime…

© Daniel Sarfati

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