Aujourd’hui, la généticienne Alexandra Henrion-Caude est qualifiée d’égérie des covido-sceptiques.
Après sa Tribune du 25 février 2021 dans TJ avec Yves Lusson[1] où la généticienne nous confiait ses inquiétudes concernant la vaccination en Israël, l’ancienne membre de l’Inserm s’est affichée le 22 mai comme l’égérie des anti-pass sanitaire et autres vaccino-sceptiques.
Tribune juive aurait aimé la recevoir à nouveau dans le cadre d’un entretien que la généticienne proposa avec Axel Kahn : nous nous sommes heurtés au refus de ce dernier de débattre ensemble.
Alexandra Henrion-Caude, illustration de la défiance contre les mesures sanitaires prises depuis l’irruption du coronavirus, semble avoir refusé depuis cette tribune tout entretien avec des media quasiment tous de parti-pris.
L’égérie des Français vaccino-sceptiques peut arguer d’une appréciation légitime sur les thérapies géniques à ARN et de sa compétence à vouloir mettre les Français au courant. Son expérience est en effet incontestable puisqu’après un cursus remarquable, elle a décroché plusieurs prix, et est connue dans le milieu scientifique pour être derrière la découverte de l’implication d’ARN non-codants dans certaines maladies génétiques. Enfin, elle a travaillé sous la direction d’Axel Kahn et pour l’Inserm.
Aujourd’hui, Alexandra Henrion-Caude plaide contre l’incroyable expérimentation qui selon elle se cache derrière la campagne vaccinale, et dénonce des risques sur la fertilité mais encore le chiffre de 1 mort toutes les 30 000 injections de vaccin.
S’il lui fut reproché son statut de “retraitée”, rappelons que le statut de “Directrice de recherche Inserm”, acquis sur concours, est un titre “à vie”.
Pour info, la généticienne, qui a toujours assumé son identité catholique -laquelle lui était quasiment “reprochée”-, a, à ce titre, toujours défendu, sur la question de la procréation, la position selon laquelle le fœtus serait doté d’une âme dès sa conception.
C’est en toute logique que la généticienne a participé au documentaire “Hold-Up”, où elle fait partie de ceux qui accréditent la thèse selon laquelle le virus aurait été créé en laboratoire, piste absolument pas exclue aujourd’hui.
Si les positions de son ancienne étudiante ont affecté Axel Kahn, -lequel, tout en rappelant l’extrême qualité de chercheuse de la dame, déplora ses déclarations-, Alexandra Henrion-Caude espère pouvoir rencontrer Axel Kahn avant son départ.
[1] https://www.tribunejuive.info/2021/02/25/yves-lusson-vaccination-en-israel-la-geneticienne-alexandra-henrion-caude-nous-confie-ses-inquietudes/
Un bon point pour Alexandra pour avoir retiré sa plainte pour diffamation contre Axel Kahn.
C’est une femme de coeur qui a une conscience qui la rend attentive à bien des choses…
Que la chose soit dite. Alexandra Henrion Caude n’est pas juste une catholique conservatrice. C’est une intégriste proche de la mouvance Lefebvre, extrémiste et radicale.
D’où son opposition aux vaccins et certains médicaments.
Sa rupture avec l’Inserm début 2018 est due à cette idéologie religieuse, considérée par l’Inserm comme incompatible avec la recherche scientifique.
La photo de AHC avec celle de Kahn est donc déplacée. Ce débat n’aura jamais lieu. AHC ne fait plus partie de la communauté scientifique.
Alexandra Henrion Claude est passée dans Tpmp avec Cyril Hanouna suite à son soutien à l’humoriste jean Marie Bigard elle n’a donc pas refusé de débattre publiquement, elle choisit ses interventions et ses debatteurs
Je découvre bien tardivement cet article (dont je n’avais pas été mis au courant) et je suis estomaqué. AHC se tenait prête à rencontrer la rédaction de Tribune Juive. Si aujourd’hui elle n’apparaît plus dans les grands médias c’est tout simplement parce qu’elle est censurée. Elle avait accepté de se prêter à une interview croisée avec le professeur Kahn, pour Tribune Juive, avant son dépôt de plainte en diffamation, et avant l’annonce de la maladie du défunt professeur. Mr Kahn n’a jamais donné suite à cette demande d’interview croisée, mais on peut imaginer que la maladie était déjà trop avancée. Paix à son âme. Yves Lusson.