Guy Konopnicki. Mélenchon et Coquerel, candidats de la France soumise

Les députés de La France Insoumise AFP

Les interventions de Mélenchon et Coquerel lors du débat sur le séparatisme marquent leur rupture totale avec le socialisme républicain. Mélenchon ose nier le caractère islamiste de l’attentat de Nice, qui fit 90 morts, un soir de 14 juillet. Et il oublie tous les autres, comme si nous n’avions pas vécu, depuis 2012, une succession de crimes revendiqués par l’islamisme. Coquerel se ridiculise en comparant le voile porté en permanence, imposé dès le plus jeune âge, à la tenue d’une mariée lors de la cérémonie à l’église. Il semble ignorer qu’aucun prêtre ne peut célébrer un mariage, si les époux ne présentent pas le certificat de mariage civil. Or, à la mairie, le visage doit être découvert. Le maire, officier d’état-civil, peut refuser de prononcer un mariage s’il ne peut identifier l’épouse. Le consentement librement exprimé en la maison commune est la condition du mariage. Après quoi, les gens sont libres de sanctifier ou non leur union dans la religion de leur choix. Mais la loi ne connaît que le mariage civil.

Le séparatisme est avéré quand certains imams procèdent à des mariages en toute illégalité et quand des parents emmènent des mineures au bled pour les marier de force. On ne saurait comparer ces pratiques, hélas très répandues, aux rites observés dans un cadre privé par des catholiques.

Mélenchon et Coquerel se sont comportés, à l’Assemblée Nationale, en propagandistes de l’islam radical. Cette trahison motivée par le calcul électoral a toutes les chances de produire l’effet inverse, elle conduira à la chute de Mélenchon, candidat de la France soumise.

En préambule de la discussion sur le projet de loi “confortant le respect des principes républicains”, Jean-Luc Mélenchon, leader des députés LFI, a défendu sans succès une motion de rejet préalable largement repoussée par 4 voix pour et 149 voix contre, dans un hémicycle où les députés de la majorité ont choisi d’être présents en nombre

© Guy Konopnicki

Guy Konopnicki

Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et chroniqueur à Marianne.

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