Guy Konopnicki. Qui sont ces braves gens d’Ollioules qui refusent que leur collège porte le nom de Samuel Paty ?

Qui sont ces braves gens d’Ollioules qui refusent que leur collège porte le nom de Samuel Paty ? Profs, parents et élèves…

Côté profs, la responsable du SNES confirme la triste dérive du syndicalisme enseignant abandonnant la laïcité. Une lâcheté dangereuse, on ne saurait mieux encourager les islamistes qu’en refusant d’honorer un collègue, assassiné pour avoir enseigné les principes de la République !

Côté parents, 89% refusent que le collège porte le nom de Samuel Paty… J’ai eu la curiosité de regarder les résultats de la présidentielle 2017 : au premier tour les électeurs d’Ollioules placent Marine Le Pen en tête, plus de 27%, devant François Fillon à 25, Emmanuel Macron 18, Mélenchon 16… Au second tour, Macron est majoritaire, mais Marine Le Pen est à plus de 47%, très au dessus de la moyenne nationale. Dans cette partie du Var, l’agglomération de Toulon, il y a une forte imprégnation des idées du RN. Le même électeur peut voter RN, par peur des islamistes, et cette même peur le conduit à refuser tout ce qui pourrait l’exposer, et donc le nom de Samuel Paty au fronton du collège. Vieille histoire française, où ceux qui affichaient leur haine du “Boche”, ne voulaient pas “mourir pour Dantzig”. Le RN, hostile à tous les engagements de la France contre le terrorisme islamiste, au Levant et en Afrique, engrange les suffrages de la peur… Bien sûr, il y a aussi cette partie de la gauche islamo compatible, mais elle est très minoritaire à Ollioules, sauf chez les profs.

La convergence des complaisances et des lâchetés

Dans les 89% de parents plébiscitant la lâcheté, on trouve toutes les tendances politiques exprimées à Ollioules. Je salue le maire LR, Robert Beneventi, qui s’est battu seul contre la convergence des complaisances et des lâchetés.

© Guy Konopnicki

Guy konopnicki

Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et chroniqueur à Marianne.

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