Observatoire Citoyen De La Laïcité. Se souviendra t-on du mois d’octobre 2020 comme celui de la prise de conscience?

Se souviendra t-on du mois d’octobre 2020 comme celui de la prise de conscience?

Lorsque dans quelques décennies nous reviendrons sur ce drame dans les livres d’histoire de France, est-ce que la mort de Samuel Paty, professeur d’histoire géo/EMC, décapité de sang- froid, dans la rue, par un terroriste islamiste d’origine Tchétchène de 18 ans, sera considérée comme l’élément fondamental de la prise de conscience du gouvernement Français concernant la menace islamiste? Ou tout du moins l’évènement qui aura obligé l’état français à prendre position face à ce fléau?

Ce crime horrible résonne de différentes manières, mais à tous les niveaux, le constat est implacable. En 2020 en France, pays laïque, un professeur ne peut plus enseigner l’esprit critique, à l’aide de caricatures ayant pour sujet l’islam et son prophète.

Peu importe que chacune de ces caricatures, comme c’est le propos de toute caricature, mette en exergue un problème fondamental concernant cette religion, ses adeptes, ou ceux qui la dévoient, en cette séquence si particulière de notre histoire mondiale commune.

Toute critique envers cette religion, même en prenant les plus amples précautions, peut suivant à qui l’on s’adresse vous mener à la tombe, et en l’occurrence on s’adressait à des adolescents de 14 ans.

Marx qualifiait la religion « d’opium du peuple ». Il semblerait que malgré les précautions prises par nos prédécesseurs pour séparer le temporel du spirituel, les vapeurs, les fumées de ce dogme n’ont pas cessé, débordant de l’intime, de se répandre dans toutes les sphères de notre société.

La liberté de conscience, élément fondateur, ne peut plus être exercée sans mettre sa vie en danger, Pire encore une partie de notre société l’explique à ses enfants comme étant le poison qui ferait d’eux de mauvais croyants, crime bien plus intolérable qu’être un citoyen conscient, car il semblerait qu’à présent le citoyen ne se comprenne qu’à travers la religion.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Malgré la loi de 1905, il ne faut pas croire que le dogme religieux se soit considéré comme vaincu.

Il y a toujours eu des compromissions à bas bruit. Plus l’humain oublie ce qu’il en est de vivre avec la religion régissant chaque instant de sa vie, plus on se rapproche de l’instant où il est dans l’incapacité de comprendre les dangers que représente un dogme aussi exclusif que la religion. Le pire étant que dans une société en perte de sens, la tentation de se consoler avec la religion peut être, pour certains, un moindre mal.

Partant de là comment imaginer que l’islam qui contrairement à la religion catholique n’a pas fait son aggiornamento, ne tente pas de s’imposer malgré son manque de réforme, puisque son état naturel est d’être politico/religieux, donc prosélyte ?

Comment ne pas imaginer le boulevard qui s’ouvre aux lobbyistes/prêcheurs tenants de « la communauté des musulmans de France» ?

Exit le Français de confession musulmane, chacun étant ramené de facto à son identité première : « la musulmane » et peu importe que la majeure partie sache que dans les faits, cela ne veut pas dire grand-chose de par l’hétérogénéité de cette religion.

L’islam est une religion mais c’est aussi une doctrine politique et comme toute doctrine elle abrite en son sein des extrémistes. La particularité des extrémistes d’où qu’ils viennent est qu’ils ne reculent devant rien, ni aucun parjure.

Il n’y a donc aucun étonnement à constater que le mouvement des Frères musulmans (UOIF) et les différents mouvements Wahhabites (LIM), Turques (PEG, Loup Gris) à un moment donné se soient donné rendez-vous sur notre territoire.

Ici ce sont leurs affiliés (que l’on peut réunir sous la bannière des islamistes), qui pavent la voie, insensibilisent les foules, lavent les cerveaux et entretiennent le « Oui mais » permanent en faveur des bourreaux.

Ce fut fort insidieux, nous avons commencé à voir fleurir des associations antiracistes, d’aide humanitaire (comment dire non à de telles associations ?), de défense des musulmans, comme si les Français de religion musulmane étaient des entités à part, au sein de notre société, qui n’auraient pas accès aux tribunaux en cas de litige, et auraient donc besoin d’une justice particulière.

Leur discours n’a contribué qu’à creuser l’écart entre les Français. On ne peut nier que l’histoire commune entre le Maghreb et la France a tissé entre ces pays une relation particulière faite d’amour et de haine, cependant, au lieu de pacifier, au fur et à mesure de notre évolution commune, ces officines, prônant par des moyens détournés un retour à une orthodoxie religieuse prononcée, n’ont fait aux yeux de nombreux Français très attachés à la laïcité et aux valeurs de neutralité qu’elle véhicule que renforcer l’idée qu’un état religieux, une théocratie, s’installait sur leur territoire.

Il est sûr qu’il est plus facile d’instrumentaliser l’extrême-droite que d’affronter la montée des islamistes

Si l’on rajoute à ça un discours médiatique confus, amalgamant sans distinction Français d’origine Arabe ou Maghrébine, musulmans laïques, musulmans orthodoxes, islamistes, les hésitations et les reculades des différents gouvernements n’osant agir par peur de perdre ce réservoir de votes captifs que représente les minorités assignées à « traditions cultuelles », il est sûr qu’il est plus facile d’instrumentaliser l’extrême-droite que d’affronter la montée des islamistes.

Une communauté musulmane qui aurait dû être la première à expulser violemment cette idéologie

Islamistes qui d’ailleurs se présentent sous divers visages qui vont de la femme non voilée au barbu le plus extrême en passant par des journalistes auto-proclamés. Les factions venant de courants différents, en apparence ennemis pour certains, mais s’entendant sans problème sur le dos de la France, chacun jouant son rôle afin d’entretenir la confusion dans laquelle nous nous trouvons actuellement, brouillant les cartes au sein-même de la communauté musulmane qui peine à séparer le bon grain de l’ivraie et qui oscillant entre apathie et réactions épidermiques, a jusqu’à très récemment facilité la nidification de cette idéologie dans notre société, alors qu’elle aurait dû être la première à l’expulser violement.

Planqués au milieu des “leurs”, sous des apparences de bons pères de familles, de mères vertueuses, ils jouent sur du velours. Même les plus de 300 morts, les enfants abattus d’une balle dans la tête, les policiers décapités jusque dans leur maison, les amateurs de musique mitraillés dans les salles de concerts, les familles écrasées par un camion « fou », le prêtre égorgé dans son église, les jeunes filles poignardées sur un parvis de gare, sans distinction d’ethnies, de religions, même cela n’a pu traverser le mur de cette culpabilité judéo- chrétienne que les tenants de l’islamisme ont su réactiver grâce aux différents réseaux qu’ils ont infiltrés, qui vont de la mouvance indigéniste en passant par la coexistence, jusqu’au plus haut sommet de l’état, et qui nous paralyse, tant nous, Peuple des lumières et de la liberté d’expression, ne voudrions surtout pas passer pour des “racistes”.

C’est dire le niveau de confusion.

Comment ne pas être effaré en constatant qu’un organisme d’État tel que l’observatoire de la laïcité n’a pas alerté contre ce que nous constatons ?

Devant l’argent public englouti en subventions en direction d’associations dont le but est d’amender la loi 1905, de faire abolir les lois 2010 et 2004, qu’elles jugent “liberticides” ? En plus de leur donner l’accès aux écoles pour qu’elles y parlent de laïcité, à la sauce Baubérot ou Asif Arif ?

Comment croire que l’iman de Brest qui enseignait aux enfants qu’écouter de la musique les transformerait en porcs peut devenir un “référent” laïcité à la suite d’un seul et unique stage ?

Comment ne pas pleurer devant un tel gâchis ?

Toutes nos condoléances à la famille de Samuel Paty.

© Observatoire Citoyen De La Laïcité.

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

  1. Je suis d’accord avec l’article sauf qu’il vous fait citer quelques noms, BIANCO Jean-Louis, par exemple, président de cet organisme, est l’exemple même de l’islamo-gauchiste, sous couvert de pseudo-respectabilité républicaine, sans oublier CADENE Nicolas, un bien curieux Monsieur Laïcité propre.

    Je suggère pour remplacer ces deux personnages, Madame Malika Sorel-Sutter, et en plus on fera l’économie d’un poste et là vous verrez que les choses vont véritablement changer.
    Mais le même temps jupitérien n’en veut pas !

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*