Deux détenus radicalisés préparaient un attentat depuis leur cellule de prison à Fresnes

C’est une première dans l’histoire de l’antiterrorisme français. D’après nos informations, deux islamistes radicaux, soupçonnés d’avoir préparé un attentat depuis leur cellule de prison, ont été mis en examen en fin de semaine dernière.

Les services de renseignement français les surveillaient depuis de longs mois. Des policiers de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) ont extrait de cellule lundi 2 octobre 2017 deux détenus dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet antiterroriste de Paris à la suite de soupçons d’une “action violente” imminente.

Charles-Henri M., un Camerounais âgé de 28 ans, présenté comme un “leader” au sein de la mouvance islamiste à Fresnes et comme un sympathisant de Daech, et Maxime O., un Français de 22 ans lui aussi islamiste radical, ont été placés en garde à vue pendant quatre jours au total.

Tous les deux ont été mis en examen par un juge d’instruction antiterroriste vendredi 6 octobre, et de nouveau incarcérés.

Projet d’assassinat de “mécréants”

L’enquête avait démarré en décembre 2016 à la suite, notamment, d’une fouille de la cellule de Charles-Henri M. Dans le téléphone portable retrouvé, les policiers avaient découvert de nombreuses vidéos et conversations évoquant un projet d’assassinat contre “des mécréants”.

Il était également en lien, via des applications cryptées, avec au moins un djihadiste actuellement présent dans la zone irako-syrienne.

Plusieurs cibles évoquées

Au cours d’une perquisition la semaine dernière, les agents de la DGSI ont retrouvé dans les cellules des deux suspects de nombreux documents prouvant leur volonté de constituer, en contactant d’autres islamistes incarcérés dans différentes maisons d’arrêt franciliennes, un groupe de “combattants” en vue de commettre un attentat.

Plusieurs cibles étaient ainsi évoquées par les deux hommes : soit des surveillants de prison au cours de leur détention, soit des policiers dans un commissariat une fois libérés de Fresnes. Autre piste exploitée par les policiers : le braquage d’une bijouterie par des complices dans le but de financer une future action violente.

Source lci

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