François Hollande s’exprimera bien devant la Knesset, le parlement israélien, lors de son prochain voyage en Israël, a-t-on indiqué dimanche à l’Elysée.
Le chef de l’Etat prononcera un discours en présence des président et Premier ministre israéliens.
Le président de la Knesset, Yuli Edelstein, s’est félicité dans un communiqué de la venue de François Hollande, ajoutant qu’elle aurait lieu le lundi 18 novembre.
“C’est un grand honneur pour la Knesset israélienne d’accueillir le président de la France, un pays qui est l’un des meilleurs amis d’Israël”, a-t-il déclaré .
“Je suis heureux et fier” que le président français ait “décidé d’honorer la Knesset et ses membres, de parler au peuple d’Israël depuis le podium de la Knesset, bastion de la démocratie israélienne et je pense que cette visite sera importante pour les deux pays”, a-t-il ajouté.
La question de la venue du président à la Knesset avait été soulevée en Israël par le même Yuli Edelstein, lorsque celui-ci avait déclaré fin octobre qu’il ne rencontrerait pas M. Hollande si ce dernier ne se rendait pas au parlement lors de sa visite.
Dans le passé, deux présidents français se sont exprimés dans l’enceinte du parlement israélien, François Mitterrand en 1982 et Nicolas Sarkozy en 2008.
M. Hollande effectue une visite en Israël et dans les Territoires palestiniens du 17 au 19 novembre.
AFP
Sur un voyage de 48 heures, il était très difficile de concilier les exigences des uns et des autres. Francois Hollande souhaitait consacrer autant de temps aux israéliens qu’aux palestiniens. Et l’idée avait germé de visiter la Knesset au pas de course et de n’y point prononcer de discours.
Yuli Eldestein avait trouvé bien justement le procédé plutôt cavalier et ne s’était pas gêné pour le faire savoir. Et Netanyahu, avait fait appel à Montesquieu et à la théorie de la séparation des pouvoirs pour “dérouler le tapis rouge” à un ami d’Israël invité par le pouvoir exécutif.
Première réaction de ceux qui sont en charge de ce voyage : “Le programme n’était pas calé et le Président de la Knesset aurait “sur- réagi”. Des observateurs trouvaient que le compromis “Knesset sans discours” faisait vraiment synthèse Solférino incompréhensible pour les non initiés qui n’en ressentaient que l’aspect humiliant .
Finalement, tout est rentré dans l’ordre des choses : visite ET discours.
Le président Hollande parlera aux membres de la Knesset et ceux qui l’ont écouté lors des commémorations de la rafle du Vel D’Hiv connaissent ses sentiments à l’égard des juifs et son admiration envers Israël. Le refus à Genève d’un accord bâclé avec les mollah iraniens le démontre .
Bienvenue en Eretz Israël, Monsieur le Président !
André Mamou
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