Ma’oz Tsour (hébreu : מעוז צור, « Rocher puissant ») est un poème liturgique hébraïque, traditionnellement chanté lors de la fête de Hanoucca, après l’allumage des bougies.
Fort populaire dans les foyers comme dans les synagogues, le chant a été adapté en allemand par Leopold Stein puis en anglais par Marcus Jastrow et Gustav Gottheil.
Selon Zunz (« Literaturgesch. » p. 580), Maoz Tsour aurait été écrit au milieu du XIIIe siècle, au temps des Croisades. Les premières lettres des cinq premières stances forment en acrostiche un nom, probablement celui du compositeur, Mordekhaï (מרדכי). Il pourrait s’agir de Mordecaï ben Isaac ha-Levi, l’auteur du piyyout pour la table de Shabbat « Mah Yafit », voire du savant évoqué par les Tossefot de Nidda 36a. D’après le message de la stance finale, il pourrait s’agir du Mordecaï dont le beau-père subit le martyre à Magenza (Mayence) en 1096. Un autre acrostiche est trouvé dans les premières lettres des mots ouvrant la dernière stance. Comme dans le cas de nombreux piyyoutim, ils congratulent le poète par le mot hazaq (signifiant « [puisses-tu être] fort »).
« Miki Maoz » de Richard Kenigslman
Comme le chant de Hanouka Maoz Tzur
Miki Maoz (« Mickey le courageux »), a été édité dès 1948 en Israël .
Voici la page de couverture du premier numéro.
Acrylique sur papier, marouflé sur coton
(160 x 120 cm) 1999
Exposition Yeshiva University Museum. New York 2001

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