Le Dernier refuge du Pouvoir : de la guerre intérieure à la défaite diplomatique. Par Richard Abitbol


« Les mots sont des armes plus redoutables que les canons, car ils tuent avant que la guerre ne commence ». — Édouard Herriot (discours de 1935)


« Quand les gouvernements perdent la confiance du peuple, ils invoquent la patrie en danger ».
— Honoré de Balzac

Il est des mots qui résonnent comme des tambours : ils ne disent pas la guerre, ils l’appellent. Lorsque le chef d’état-major des armées françaises déclare que « l’armée doit être prête à un choc avec la Russie dans trois ou quatre ans », il ne parle pas seulement en militaire. Il parle, sans doute malgré lui, en instrument politique. Et c’est là tout le danger.

Car derrière cette mise en scène martiale, il y a l’ombre d’un pouvoir finissant — un pouvoir qui, ne sachant plus convaincre, cherche à impressionner. Quand un président arrive à bout de souffle, que sa parole ne passe plus, que la rue gronde, que la jeunesse se détourne, que la majorité s’effrite, il reste toujours un ultime ressort : le fracas du monde.

L’histoire française est coutumière de ces sursauts de grandeur mimée, où l’on brandit l’étendard de la guerre pour faire oublier la petitesse du quotidien.
1G14, 1G3G, 1G56… ET MAINTENANT ?

À chaque fois que la France a perdu pied, elle a cru se retrouver en se cherchant un ennemi. En 1914, les discours de mobilisation furent applaudis comme des promesses de gloire : quatre ans plus tard, dix millions de morts. En 1939, on crut laver la honte de Munich par les armes : ce fut l’effondrement. En 1956, l’expédition de Suez devait redonner du lustre à la IVe République : elle précipita sa chute. Chaque fois, le pouvoir croyait reprendre la main par le sabre, et chaque fois, c’est le sabre qui lui échappa des mains.

L’ARMÉE COMME DÉCOR D’AUTORITE
Il faut dire les choses clairement : la France d’aujourd’hui n’est pas menacée d’une invasion russe. Elle est menacée d’une crise de sens. Et lorsque le chef de l’État se présente en « chef de guerre », il ne parle pas à Moscou : il parle à Paris, à ses électeurs, à son histoire. Il tente de se réinscrire dans le roman national, celui du général en uniforme, du président protecteur, du symbole debout.
Mais cette posture n’est pas de la stratégie : c’est du théâtre. Elle sert à habiller le vide intérieur d’une gravité empruntée, à dissimuler l’impuissance sociale derrière une rhétorique virile, et à faire oublier la dissolution de l’autorité politique en ressuscitant l’autorité militaire.

LA GUERRE DES MOTS PRÉCÈDE TOUJOURS LA GUERRE DES HOMMES
On feint de se préparer à la guerre pour mieux la conjurer, dit-on. C’est faux. Les mots répétés finissent toujours par engendrer la réalité qu’ils décrivent. La guerre de 1914 n’a pas éclaté un matin d’août : elle a été fabriquée, patiemment, par des décennies de discours enfiévrés, d’exercices militaires « préventifs », et d’honneurs nationaux brandis comme des glaives. Nous entrons aujourd’hui dans la même mécanique : la logique du pire par anticipation.
Et pourtant, la grandeur d’un chef d’État n’est pas de menacer, mais de prévenir. La véritable autorité, c’est celle du silence efficace — celle qui agit sans se montrer, qui prépare sans proclamer. L’armée doit être prête, bien sûr. Mais la République, elle, doit être sage.

FAIRE ET SE TAIRE
Le drame de la France contemporaine, c’est qu’elle confond communication et action. Elle croit qu’en déclarant, elle agit ; qu’en dramatisant, elle gouverne ; qu’en invoquant la guerre, elle retrouve l’unité perdue. Mais le peuple, lui, n’est pas dupe. Il sait qu’un pouvoir qui parle de guerre sans avoir réglé la paix intérieure n’a plus qu’un objectif : exister encore un peu.
Le bruit des bottes n’est pas toujours celui des armées : parfois, ce sont les pas fébriles du pouvoir qui s’en va.

LA PAROLE SANS ÉCHO : ǪUAND LA FRANCE PARLE DANS LE VIDE
La diplomatie française n’est plus ce qu’elle fut : elle mime la grandeur sans en avoir les moyens, ni la cohérence. Elle ne rayonne plus, elle clignote. Ses sommets se succèdent comme des cérémonies d’auto-célébration où l’on s’écoute parler entre convaincus, pendant que le monde, lui, s’organise ailleurs.
Le dernier Forum pour la Paix de Paris, tenu les 29 et 30 octobre, en a offert le spectacle le plus pathétique : aucune annonce, aucun écho, aucune figure majeure. Les caméras absentes ont confirmé ce que tous savaient déjà : plus personne ne prête attention à la voix de la France.

Autrefois, un mot du Quai d’Orsay pouvait faire trembler une capitale ou infléchir une négociation. Aujourd’hui, il ne déclenche plus qu’un haussement d’épaules poli. L’Afrique, longtemps considérée comme son pré carré, s’est détournée d’elle avec fracas. Le Sahel lui échappe, ses ambassades ferment, ses bases sont expulsées, et ses partenaires historiques se tournent vers la Chine, la Russie, la Turquie — ou simplement vers eux-mêmes.

Au Proche-Orient, la France ne pèse plus rien. Elle a voulu être médiatrice universelle et se retrouve inaudible, prisonnière de ses ambiguïtés morales et de ses postures diplomatiques à géométrie variable.
En Asie, elle amuse. En Amérique, elle fait sourire. Même l’Europe la regarde avec méfiance, comme un vieil oncle moralisateur qu’on invite par devoir mais qu’on n’écoute plus.

La France voulait être la conscience du monde : elle n’est plus que sa note de bas de page. Elle s’est perdue à force de parler de valeurs sans en incarner aucune, de défendre des principes qu’elle trahit au premier intérêt, et de confondre diplomatie et communication.
Faire le buzz est devenu son dernier attribut de puissance. Là où autrefois elle bâtissait des équilibres, elle se contente aujourd’hui de provoquer des polémiques. Et pendant qu’elle parade en tribune, d’autres écrivent l’histoire — sans elle, et souvent contre elle.
La France n’est pas haïe : elle est oubliée.
Et dans le concert des nations, l’oubli est une mort plus humiliante encore que la défaite.

© Richard Abitbol

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

27 Comments

  1. Faire des affaires avec ses ennemis et des criminels, c’est les enrichir pour mieux vous planter un couteau dans le dos.

    Aussi :

    La France continue d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de la Russie. Par exemple, la part du GNL russe dans les importations françaises est significative.

    Pour 2024, les données montrent que les importations françaises de la Russie (produits, matières premières, énergie) s’élevaient à environ 4,45 milliards USD.

    Concernant le cycle nucléaire, la France importe toujours des matières ou produits liés au combustible nucléaire depuis la Russie.

    Le rapport de l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA) parle de la « paradoxe française » : alors même que la France veut se désengager de la dépendance russe en matière d’énergie, les importations de GNL russe poursuivent.

    • « Faire des affaires avec ses ennemis et des criminels », c’est mal. En effet, la Russie devrait cesser de faire des affaires avec le psychopathe criminel et ubuesque que les Français ont élu deux fois.

      • Vous confondez LA Russie, et la Russie de Poutine.

        « psychopathe criminel »

        Je ne savais pas que Macron était un criminel.

        Expliquez nous la criminalité de Macron svp. Que l’on puisse comparer avec la criminalité de Poutine.

    • On ne doit pas avoir les mêmes ennemis. La France peut bien acheter 100% de son gaz et de son uranium à la Russie, je m’en tamponne. Le fait qu’elle soit vendue au Qatar, en revanche, m’inquiète beaucoup plus.
      Par ailleurs, je suis toujours surpris de constater que sur un site d’obédience juive on puisse faire la propagande d’Emmanuel Macron et ses amis, dont on sait ce qu’ils sont, et défendre une dictature mafieuse ayant réhabilité les nazis ukrainiens. La Shoah par balles, vous connaissez ?

  2. « l’armée comme décor d’autorité » est une description magistrale de la face la plus dangereuse de l’agitation présidentielle. Je ne voudrais pas effrayer par ma vieillesse mais les billets de Maurice Duverger nous manquent; plus encore les articles d’Art Buchwald – maître de la langue anglaise.
    Le pdt Macron n’est que le chef des armées, comme le triste pdt Coty; Il n’est pas commandant en chef. Sa fièvre guerrière menace notre industrie d’armement, désormais livrée à une concurrence extrême qui favorisera certainement une domination allemande.
    Les grands cris sur les pertes civiles en Ukraine ont provoqué un funeste mouvement parallèle de vertu contre Israël, et la découverte que la guerre se faisait toujours avec la mort de civils.
    Le président Macron, emporté par son élan, tomba dans le trou habituel d’un Etat palestinien qui trouverait un territoire par des voies mystérieuses.

    Le président de la République doit cesser d’usurper une autorité illégale de croisé diplomatique et guerrier.

  3. Hier, le Nazisme hitlérien. Aujourd’hui le Nazisme islamiste et palestiniste. A chaque fois que l’Europe de l’ouest est sous domination nazie, elle s’allie aux ultra nationalistes ukrainiens et mène une croisade contre la Russie. Avec cette fois-ci trois différences majeures par rapport au siècle dernier: 1) la menace russe est aujourd’hui aussi inexistante que celle des soucoupes volantes ou des petits hommes verts : c’est du complotisme pour mous du cerveau 2) la Grande Bretagne a rejoint l’axe du mal et est même devenue l’un des pires régimes islamonazis 3) personne ne viendra libérer les Ouest-Européens. Game over.

    La russophobie est l’un des marqueurs du fascisme en Europe.
    A part cela, anecdote amusante : devinez quel film cartonne en ce moment en Russie ? Le dernier Luc Besson. C’est très, très loin d’être un chef-d’oeuvre, mais cela montre que la Russie est toujours aussi francophile et ne boycotte pas les produits européens _ l’inverse est moins vrai.

    • « La russophobie est l’un des marqueurs du fascisme en Europe. »

      Intéressant. Merci de détailler. D’expliquer.

      Avez-vous lu la propagande anti-occidentale du Kremlin Alain ? Je vous y invite. Édifiant et fascinant à la fois. À se demander si Staline est bien mort.

      HA HA HA !

      Avec une rhétorique s’inscrivant dans une stratégie de discours visant à présenter la Russie comme victime d’un ordre occidental dominateur.

      Une vraie paranoïa.

      J’espère que Poutine ne croit pas à sa propre propagande, car si c’est le cas, il est bien atteint.

      Aussi, ne pas confondre anti-poutinisme et russophobie.

      Pour rappel :

      « L’effondrement de l’Union soviétique a été la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle. Des millions de nos concitoyens sont devenus des étrangers dans leurs propres foyers. » – Poutine

      C’est-à-dire qu’il n’a pas saisi l’horreur absolue qu’a été le soviétisme.

      Ce qui est occulté pouvant être répété.

      « L’ordre et la discipline, les valeurs de la société soviétique, sont ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour assurer la stabilité et la prospérité. » Poutine — Allocution politique, 2018.

      En cumulant les chiffres, les estimations totalisent entre 15 et 30 millions de morts directement ou indirectement liés aux politiques soviétiques et à leurs conséquences entre 1917 et 1991.

      « Le communisme a été une époque difficile, mais aussi une époque de grandes réalisations sociales, de justice sociale et d’égalité. Nous devons apprendre à reconnaître le positif tout en tirant les leçons du passé. » Poutine — Interview, 2016.

      Communisme = 100 millions de morts et au moins un milliard de personnes qui en ont directement souffert.

      « Une époque de grandes réalisations sociale… »

      Oui, oui…

  4. Dans la mesure où l’URSS n’existe plus depuis 1991, tout votre commentaire est hors totalement hors sujet. Puisque vous aimez les chiffres, avalez celui-ci : l’URSS a été le principal vainqueur de l’Allemagne nazie en 39-45, au prix de 26 millions de morts militaires et civils (contre environ 400.000 Américains). Ce qui signifie que sans elle le 3eme Reich aura remporté la guerre.

    Mais dans mon commentaire il est question de la xénophobie antirusse et non pas de l’opposition légitime à l’URSS, qui n’existe plus depuis 1991. Or il se trouve que nous sommes en 2025, donc vos rappels sur L’URSS et vos citations hors contexte sont hors sujet. Mettez vos pendules à l’heure.

    J’aurais pu ajouter : la russophobie est l’un des marqueurs de l’imbécillité.

  5. Puisque vous aimez les chiffres, avalez celui-ci : l’URSS a été le principal vainqueur de l’Allemagne nazie en 39-45, au prix de 26 millions de morts militaires et civils (contre environ 400.000 Américains). Ce qui signifie que sans elle le 3eme Reich aurait remporté la guerre.

    Mais dans mon commentaire il est question de la xénophobie antirusse et non pas de l’opposition légitime à l’URSS, qui n’existe plus depuis 1991. Or voyez-vous il se trouve que nous sommes en 2025, donc vos rappels sur l’URSS et vos citations hors contexte sont hors sujet. Mettez un peu vos pendules à l’heure.

    J’aurais pu ajouter : la russophobie est l’un des marqueurs de l’imbécillité.

  6. La citation « l’effondrement de l’union soviétique a été la plus grande catastrophe géopolitique du siècle » est extraite d’un discours prononcé en 2005 et très éloignée de tout revanchisme vis-à-vis de l’occident.
    Ensuite, que la fin de l’URSS ait été vécue comme une tragédie par de nombreux ex Soviétiques est évident pour quiconque connaît l’histoire puisqu’en Russie les années 1990 ont été marquées par une misère effroyable ayant causé plusieurs millions de morts (même d’après les sources de l’unicef, c’est à dire les plus « optimistes ») de misère, une mainmise de la mafia sur tous les appareils de l’Etat et une criminalité effroyable. Ce à quoi s’ajoutent les guerres civiles sanglantes dans certains ex républiques de l’URSS comme en Yougoslavie. Sans même parler de l’effet secondaire, de l’effet boomerang de la défaite russe en Afghanistan : l’essor exponentiel du djihad islamiste dans une large partie du monde, presque aux quatre coins de la planète. Plus grande catastrophe géopolitique du siècle ? Non, mais plus grande catastrophe géopolitique de la fin du siècle peut-être bien.

    On ne peut rien comprendre à la Russie actuelle si l’on ne connaît pas le drame effroyable que l’ex URSS a vécu de 1991 jusqu’à l’arrivée de VP au pouvoir. Donc l’opinion des gens qui ne connaissent pas cet épisode de l’histoire (dont ceux qui écoutent ou lisent LCI, BFM, Rance Inter, Rance TV, Le Monde, Franc tireur, Courrier international etc) ne vaut objectivement pas grand chose. Leur petite opinion personnelle n’a pas plus de valeur que celle d’un illuminé croyant aux invasions de soucoupes volantes ou qu’un papier hygiénique usagé.

    • Parler de « plusieurs millions de morts » liés à la misère des années 1990 en Russie est une exagération qui ne repose pas sur des données solides.

      Quelles sont vos sources ?

      Aussi, pour rappel, 4 et 6 millions de personnes ont quitté l’URSS ou la Russie soviétique pour fuir le régime ou ses conséquences.

      C’est un chiffre considérable.

       » l’URSS a été le principal vainqueur de l’Allemagne nazie en 39-45, au prix de 26 millions de morts militaires et civils »

      L’URSS qui n’est pas la Russie…

      Et grâce aussi a l’économie américaine (voir le Land Lease/Prêt-bail)

      Et ce que vous écrivez ne remettant en rien en question ce que j’ai pu écrire.

      Le soviétisme/communisme a bien été une abomination ayant engendré la mort et la soufrance des centaines et centaines de millions de personnes.

  7. Le remarquable article de Richard Abitbol mérite des commentaires sur son propos: l’exercice d’un pouvoir présidentiel d’apparences et la voix de la France qui n’est plus entendue, car étroitement politicienne.
    Les vertus et vices de la Russie, ou de l’Union Soviétique, ne sont pas le sujet de l’article ou des préoccupations françaises. L’ Union européenne proclame son but « stratégique » d’élargissement » de son empire.
    Le but de tous les Français reste la cohésion nationale et le développement économique, et nous devrions nous mêler des querelles historiques des anciens pays communistes et des vieux problèmes des Balkans.
    Agissons sur les questions que nous pouvons régler par l’exercice de la souveraineté populaire et l’exigence de notre souveraineté nationale.
    les questions secondaires demeurent secondaires.

  8. C’est bien sûr une grossière diversion mais également une accumulation de crimes, de mensonges et d’actes irritationnels qui ont totalement décridibilisé le monde occidental et vont accélérer sa chute. Chute économique car les sanctions prises contre la Russie allaient évidemment se retourner contre l’Europe, d’autant que le sabotage de Nordstream (certainement par les États-Unis) nous prive d’une énergie à bon marché. Chute morale, car hors de nos frontières à peu près tout le monde a vu que le régime Ukrainien commet des crimes et parce que nos gouvernements sanctionnent la Russie au nom des principes qu’ils violent eux-memes régulièrement. La censure d’œuvres russes et les mesures discriminatoires contre des citoyens russes du simple fait de leur nationalité ont ridiculisé nos prétentions à incarner le droit et la démocratie. D’autant que la désinformation et l’embrigadement qui sévissent en Occident, et tout particulièrement en France, sur ce conflit sont dignes des dictatures (fascistes et communistes) du siècle dernier.

  9. « L’URSS qui n’est pas la Russie » et la Russie qui n’est plus L’URSS depuis 1991. Aussi vos logorrhées sur l’URSS sont-elles totalement anachroniques et il est évident que (comme tous les gens qui adhèrent à la propagande européiste et macroniste), vous n’avez pas la plus légère connaissance de la Russie post-URSS, son histoire, sa situation politique, sociétale, culturelle et humaine. Vous avez en outre un problème à admettre les faits historiques. La misère occasionnée par la terrible thérapie de choc des années 90 a fait plus de 3 millions de morts selon les organisations internationales (unicef) et il s’agit là de l’estimation la plus basse. Sans compter les autres victimes (criminalité + guerre).

    Certaines phobies sont parfaitement naturelles et légitimes. D’autres sont totalement irrationnelles. D’autres encore sont à la fois totalement irrationnelles et on ne peut plus malsaines, nauséeuses. La russophobie appartient à cette troisième catégorie, et j’y vois l’un des symptômes aigus (parmi d’autres : je place l’antisémitisme au rang numéro 1) de l’abyssale déchéance intellectuelle, culturelle et civilisationnelle de ce qui fut jadis la France et l’Europe de l’ouest. Bref, de tout ce qu’incarnent Emmanuel Macron et ses alliés politiques français ou étrangers.

    • Re Bonjour Sylvain,

      J’entend souvent dire que la Russie aurait souffert à cause de la chute de l’URSS, comme si la misère des années 1990 était la faute de ceux qui ont voulu en finir avec le communisme/Soviétisme. C’est une absurdité : ce qui s’est passé après la chute de l’URSS est la conséquence directe de l’URSS elle-même.

      Pendant plus de 70 ans, le régime soviétique a détruit l’économie de marché, anéanti la propriété privée, étouffé toute initiative, ruiné l’agriculture et bâti un empire fondé sur la peur, la corruption et le mensonge. Quand un système totalitaire s’effondre, il ne laisse derrière lui que ruines, misère et dépendance.

      Ce n’est pas la liberté qui a ruiné la Russie, c’est le soviétisme.
      Ce n’est pas l’Occident qui a affamé le peuple russe, ce sont 70 ans de planification autoritaire et de répression.

      La Russie n’a pas payé le prix de la liberté — elle a payé la facture du mensonge soviétique.

      Et il faut le rappeler : l’URSS n’a pas seulement détruit son propre peuple, elle a passé des décennies à tenter de déstabiliser l’Occident. Guerre d’influence, désinformation, soutien à tous les mouvements révolutionnaires et terroristes du tiers-monde : Moscou a méthodiquement nourri la haine de l’Occident et d’Israël.
      C’est le KGB qui a semé, dans les années 60 et 70, les bases idéologiques du palestinisme radical, transformant la cause arabe en outil de propagande antijuive mondiale.

      La Russie post-soviétique n’a donc pas hérité d’un monde injuste — elle a hérité du désastre qu’elle a fabriqué. Blâmer ceux qui ont voulu la libérer, c’est inverser l’histoire : ce n’est pas la chute du communisme qui a détruit la Russie, c’est le communisme lui-même.

  10. @Olivier Comte Le but stratégique de l’extension de l’UE est l’extension du Nazisme islamiste et indigéniste dont elle est le cheval de Troie en Europe. C’est d’ailleurs la principale motivation de son soutien au régime bandériste, ultra nationaliste et ultra corrompu de Kiev également soutenu par les partis (dont le parti «  » »démocrate » » » américain qui est sur la même ligne que la FI) et gouvernements islamonazis d’outre-Atlantique et d’outre-manche. Quiconque soutient l’expansion de l’UE et sa propagande militaire fasciste soutient _ de manière ouverte ou dissimulée, volontaire ou semi-consciente _ soutient l’expansion de l’islamisme, de l’indigénisme et du palestinisme. L’objectif de Macron et de Von der La Hyène est le même que celui de Mélenchon, de Starmer et du nouveau maire de New York.

    • Bonjour Sylvain

      Votre commentaire est un pur condensé de délire complotiste, mélangeant tout : l’Union européenne, l’islamisme, l’indigénisme, le nazisme, Kiev, le Parti démocrate américain, Mélenchon, Macron, Von der Leyen, Starmer, le maire de New York… tout devient un vaste complot mondial censé poursuivre le même but caché. C’est une logique paranoïaque : plus rien n’a de lien rationnel, tout se tient dans un fantasme.

      C’est incohérent.

      L’Union européenne n’a jamais eu pour “but stratégique” d’étendre quoi que ce soit d’islamiste ou d’indigéniste. C’est une structure d’équilibre, de compromis entre 27 États, avec des gouvernements de droite, de gauche, de centre, souvent opposés entre eux. L’assimiler à une idéologie unique relève de l’ignorance ou de la mauvaise foi.

      L’expression “nazisme islamiste et indigéniste” ne veut rien dire : le nazisme, l’islamisme et l’indigénisme sont trois systèmes totalement étrangers l’un à l’autre — l’un racial européen, l’autre politico-religieux, le dernier post-colonial et universitaire. Les mettre dans le même sac, c’est perdre toute rigueur intellectuelle.

      Quant à “l’Ukraine bandériste”, c’est un mensonge. L’Ukraine n’est pas gouvernée par des ultranationalistes : les partis d’extrême droite y font à peine 2 %, et Zelensky, juif, a condamné les dérives symboliques autour de Bandera. Cette accusation est un vieux code de la propagande russe pour délégitimer le pays.

      Et vous voulez faire croire que Macron, Von der Leyen, Mélenchon, Starmer et le maire de New York auraient un objectif commun ? Ces gens n’ont rien en commun politiquement. C’est du pur collage idéologique, destiné à faire croire à une unité imaginaire des “ennemis”.

      Votre commentaire n’analyse pas le monde, il le simplifie jusqu’à l’absurde. Vous recyclez la vieille rhétorique poutinienne : “l’Occident est décadent, fasciste, infiltré, islamisé”, pendant que les vrais autoritaires se parent du masque des résistants. C’est une inversion complète du réel, une tentative de rendre illisible la différence entre démocratie et totalitarisme.

      • @Carras Pace Vous écrivez : « Vous recyclez la vieille rhétorique poutinienne que l’occident est décadent, fasciste, infiltré, islamisé ».

        Mais que l’occident soit décadent, infiltré et islamisé est un fait. Qui peut le contester ? En France, seuls les mélenchonistes et leurs alliés macronistes nient cette évidence.
        Vos propos constituent des aveux.

        • Bonjour Estelle.

          Sauf que l’Occident n’est pas que décadent, loin de là. Et non, l’Occident n’est pas islamisé — désolé. Dire cela, c’est faire une simplification abusive qui confond des phénomènes locaux ou sectoriels avec une prétendue transformation globale et homogène, ce qui ne correspond ni aux faits ni aux dynamiques réelles. La très grande majorité des Occidentaux ne sont pas islamisés, et aucun des grands mouvements politiques ou idéologiques en Occident ne l’est non plus.

          Lorsque l’on affirme que l’Occident est islamisé, cela sous-entendrait que tout ce qui s’y trouve, y compris les populations et les courants politiques, le seraient, ce qui est évidemment faux.

          88 % des Français considèrent que l’islamisme est un danger pour la République. 79 % estiment que l’islam politique cherche à imposer son mode de vie.


          Ces occidentaux de toute évidence n’ont donc pas été islamisés. Il sont des représentant de l’Occident.

          En revanche, on peut constater que, sous l’influence de Poutine, la Tchétchénie a été très fortement radicalisée (HA HA HA !), ce qui est un exemple très localisé et bien distinct de la réalité occidentale.

          La Tchétchénie, sous la gouvernance de Ramzan Kadyrov, soutenu par Vladimir Poutine, a connu l’imposition d’une forme d’islam sunnite rigoriste mêlée à un régime autoritaire. Ce processus se traduit par une diffusion intensive des pratiques religieuses dans la vie publique, une influence accrue des structures religieuses sur les institutions locales, ainsi qu’une répression des opposants, souvent justifiée au nom de la religion.

          Cette islamisation n’est pas spontanée ni issue d’une dynamique populaire libre, mais largement orchestrée par le pouvoir central russe, qui utilise la religion comme outil de contrôle social et politique.

          C’est un phénomène très localisé, spécifique à ce contexte, qui ne peut en rien être comparé à la diversité et à la complexité des sociétés occidentales.

          Il y a effectivement eu et il y a toujours des infiltrations, et notamment celles liées à la Russie de Poutine (HA HA HA !), héritières des méthodes du KGB soviétique.

          Il existe des éléments sérieux qui suggèrent que la Russie de Poutine intervient dans des stratégies de déstabilisation de l’Occident via des groupes non‑étatiques, des milices ou des réseaux de sabotage/influence.

          Ces actions visaient et visent encore à déstabiliser l’Occident en soutenant des groupes terroristes, des mouvements tiers-mondistes, profondément anti-occidentaux et souvent antijuifs.

          Si vous voulez la documentation, je peux vous la fournir.

          Le think‑tank Center for Strategic & International Studies (CSIS) dans un rapport « Russia’s Shadow War Against the West » explique que la Russie mène « une campagne croissante et violente de subversion et de sabotage contre des cibles européennes et américaines », via le renseignement militaire russe (le GRU)

          Un article de la revue Modern Diplomacy, intitulé « Russia’s Support for Terrorism: A Carry‑Over of Soviet Policy », soutient que la Russie a conservé des méthodes d’appui à des groupes violents non‑étatiques, héritées de l’URSS, ce qui la placerait dans une catégorie « d’États soutenant » voire « finançant » le terrorisme selon certains critères.

          Il existe aussi des rapports sur les relations entre la Russie et le Hezbollah (milice islamiste chiite libanaise reconnue comme terroriste par plusieurs États) : la Russie ne le reconnaît pas comme terroriste et collabore politiquement et militairement au Liban.

          Dans un secteur plus « hybride » : un rapport sur la désinformation russe dans les Balkans­ occidentaux explique comment Moscou exploite des réseaux locaux pour diffuser des narratifs anti‑occidentaux, instiguer des tensions ethniques, saboter l’intégration euro‑atlantique.

          Ce soutien a contribué à radicaliser certains courants palestiniens, renforçant ainsi un discours hostile envers Israël sur la scène internationale. Cette stratégie a eu pour effet de noircir l’image d’Israël dans l’opinion mondiale, alimentant une défiance souvent démesurée et biaisée.

          Ce contexte de manipulations et d’influences étrangères complexifie encore davantage les perceptions et les enjeux liés au conflit israélo-arabe.

          Les infiltrations islamistes sont bien connues, décrites avec précision et activement combattues aujourd’hui dans de nombreux pays occidentaux. Mais ce phénomène n’est pas nouveau : il existait déjà par le passé, sous des formes diverses et dans des contextes différents. Rien de neuf sous le soleil, donc, si l’on considère l’histoire des relations entre l’Occident et le monde musulman, marquée depuis des siècles par des tensions, des influences croisées et des confrontations idéologiques ou politiques.

          Ce qui change aujourd’hui, ce sont les moyens de surveillance, la coopération internationale et la vigilance accrue des institutions, qui cherchent à prévenir et neutraliser ces tentatives d’infiltration dans un cadre démocratique et légal.

          Il est fréquent d’entendre aujourd’hui des critiques sur une trop forte présence islamique en Europe, notamment en France. Avec la présence d’un Islam violent et intolérant.

          Il ne faut pas perdre de vue l’histoire longue et souvent conflictuelle entre l’Occident et le monde musulman.

          Pendant des siècles, et jusqu’au XVIIIe siècle, des territoires français ont subi des raids répétés de corsaires et de bandes armées venues d’Afrique du Nord, souvent appelées « hordes mahométanes », qui menaient des razzias sur les côtes et l’intérieur des terres. Avec esclavagisme…

          Bien pire et plus violent qu’aujourd’hui, non ?

          Il y a une population musulmane en Occident, mais elle n’a pas islamisé l’Occident.

          Et elle ne le fera pas, car la très grande majorité des Occidentaux ne veulent pas être islamisé.

          Occident total = 1,110 milliard

          Musulmans ≈ 29–35 millions

          Non-musulmans ≈ 1,075–1,081 milliard

          🙂

          Bonne journée

        • Pour terminer, la définition de islamisé : « Islamisé » désigne un processus par lequel une personne, un groupe, une société ou une région adopte l’islam comme religion, influence culturelle ou mode de vie dominant.

          A++

  11. @Nicolas Carras
    « Le Nazisme, l’islamisme et l’indigénisme » sont trois systèmes totalement étrangers l’un à l’autre » (je cite)
    Cette seule phrase (et que dire du reste !) confirme que vous n’avez rien compris à leur nature car il s’agit bel et bien de la même idéologie. Ce qu’ont compris absolument tous les observateurs lucides sur la question _ je ne suis heureusement pas le seul.
    En fait, Poutine n’a même plus besoin de faire de propagande (car bien sûr qu’il en fait parfois) : les ennemis de la Russie la font beaucoup mieux à sa place ! et lui donnent raison sur l’essentiel. Je réitère cette phrase écrite plus haut : « La russophobie est l’un des marqueurs de… »

  12. « car il s’agit bel et bien de la même idéologie »

    Vous avez oublié la fin de ma phrase en me citant : « Le Nazisme, l’islamisme et l’indigénisme » sont trois systèmes totalement étrangers l’un à l’autre »

    … l’un racial Européen, l’autre politico-religieux, le dernier post-colonial et universitaire.

    Ça n’est pas la même idéologie Sylvain.

    Le nazisme n’est pas l’islamisme, l’islamisme n’est pas le nazisme, l’indigénisme n’est pas le nazisme, etc…

    Ces trois idéologies ne partagent ni les mêmes origines historiques, ni les mêmes finalités, ni les mêmes structures. Ce qui rend absurde de les confondre ou d’en faire un même système idéologique.

    Il y a eu des alliances tactiques entre certains mouvements islamistes et le nazisme, mais il est essentiel de comprendre le contexte et les limites de ces collaborations, qui ne signifient pas une convergence idéologique profonde.

    Concernant Houria Bouteldja, elle ne milite pas pour l’instauration d’un régime islamiste, ni pour un projet théocratique. Et elle ne peut en aucun cas être prise comme la représentante unique ou universelle de l’indigénisme. Et il est impossible de réduire l’indigénisme à Houria Bouteldja.

    « La russophobie est l’un des marqueurs du fascisme en Europe. »

    Cette phrase ne repose sur aucune preuve empirique ni conceptuelle sérieuse, mais sur une logique circulaire.

  13. Je n’ai jamais écrit que l’indigénisme se réduit à H.Bouteldja. Elle en est l’une des innombrables représentantes et assurément l’une des principales en France. Par ailleurs l’idéologie raciste, antisémite et pro-iSSlamiste du parti des indigènes de la République existait bien avant la création de ce mouvement islamonazi. Sa création a en revanche servi de tremplin en France à la promotion d’une idéologie totalement symétrique au Nazisme hitlérien. Les liens entre islamisme/Palestinisme et hitlérisme (cf Mohammed Amin al-Husseini) étant amplement documentés et avérés. L’indigénisme met davantage l’accent sur la « race » (comme l’Allemagne nazie) et l’islamisme sur la religion mais les deux se rejoignent totalement. La même idéologie peut revêtir différentes formes et différents visages (aryen chez les hitlériens, « racisé » chez les indigénistes, décoloniaux et palestinistes) le fond n’en reste pas moins identique : idéologie basée sur la suprémacie ethnique et/ou religieuse (les deux pouvant se rejoindre), culte de la mort et de la violence érigées en valeurs, projet génocidaire, mépris abdolu de la vie humaine, sexisme poussé au degré le plus élevé etc…En cas de victoire du 3eme Reich, Hitler avait d’ailleurs réservé aux femmes un statut proche de celui que prônent les Islamistes. Les Nazis d’hier et d’aujourd’hui considèrent les Juifs comme l’ennemi numéro 1 _ d’où cette commune haine envers Israël qu’on retrouve aussi bien chez un Jean-Luc Mélenchon et Pedro Sanchez que chez Houria Bouteldja, Claudine Gay ou un barbu islamiste. La principale différence, c’est le phénomène d’inversion des valeurs et de haine de soi qui aujourd’hui conduit les Occidentaux à glorifier les bourreaux qui sont également les leurs. L’UE en est un bras armé, au même titre que l’ONU.

  14. Le nazisme parle de race biologique, l’indigénisme parle d’identité culturelle. L’indigénisme, même dans ses formes les plus radicales, ne prône pas l’extermination de qui que ce soit.

    Ça n’a strictement rien à voir.

    Si vous n’arrivez pas à faire la distinction, si vous n’arrivez pas à voir la différence entre le nazisme et l’indigénisme, c’est que vous devez replonger dans ce que c’est que l’indigénisme exactement et ce qu’a été que le nazisme exactement.

    L’indigénisme ne fait pas la promotion de l’idéologie raciste. Il parle de justice historique, pas de supériorité raciale.

    Aussi, il y a indigénisme radical et militant, et indigénisme universitaire.

    Il ne prône pas l’élimination des “blancs” ou des “occidentaux”.

    Trouvez-moi un texte indigéniste prônant l’extermination d’une ethnie.

    Ce qui ne veut pas dire qu’il ne puisse pas y avoir avec certains radicaux, violence symbolique et morale. Et le relativisme de l’indigénisme est l’un de ses traits les plus problématiques sur le plan philosophique, moral.

    Mais rien à voir avec le nazisme.

    La formule « nazislamiste », que j’utilise parfois, relève avant tout d’une formule polémique, d’une figure de style choc, pas d’une catégorie analytique rigoureuse. C’est une métaphore morale.

    Comme je l’ai rappelé plus haut, et comme vous le rappelez vous-même, il y a bien eu des formes d’adhésion entre certains milieux islamiques et le nazisme, ce qui rend la formule « nazislamisme » intelligible dans un sens historique limité, même si elle reste polémique et non scientifique.

    Il est question d’un islam pro-nazi, d’une alliance, d’une collaboration, mais ça n’a pas généré une nouvelle religion, le nazislamisme.

    Le nazisme est une forme de paganisme idolâtre !!!

    Quel rapport avec l’islam ?

    Islam qui rejette a 2 000 % le paganisme et l’idolâtrie !!!

    Vous êtes en train de me faire une blague ou quoi ?

    Le nazisme sacralise des symboles, des figures humaines, et des mythes raciaux comme objets de vénération quasi-religieuse. Cette forme de paganisme politique s’oppose radicalement à l’islam, qui prône un monothéisme strict et rejette toute forme d’idolâtrie.

    Donc, à la fin, si l’Islam gagne, le nazisme est anéanti…

    A++

  15. « L’indigénisme ne prône pas l’extermination de qui que ce soit »…
    Si. A titre d’exemple, L’indigénisme soutient les Islamistes et notamment le Hamas dont l’objectif avoué est d’exterminer les Juifs. Et plus largement l’indigénisme justifie le meurtre et/ou le viol des non « racisés » juifs ou non-juifs, ce qui se traduit chaque jour par des actes. L’indigénisme est intrinsèquement raciste, suprémaciste et génocidaire.

    « L’indigénisme ne fait pas la promotion de l’idéologie raciste » (je cite)…A mettre dans le même sac que les affirmations du style « la FI ne fait pas la promotion du racisme et de l’antisémitisme », le « Hamas et le Hezbollah ne sont pas antisémites » « Robert Mugabe n’était pas raciste » etc…
    Etc Etc
    Vos syllogismes ou paralogismes, votre façon de tordre, de défigurer et de nier le réel et le verbe confirment la totale banalisation de l’idéologie nazie des indigénistes _ y compris chez certains de ceux qui prétendent s’y opposer.

    Et vous confirmez que la croyance en une «  »menace russe » », aussi crédible que celle d’une menace des petits hommes verts ou des licornes volantes, est une diversion ayant pour but de détourner l’attention générale du seul véritable danger : celui dont il est question plus haut.

    Au plaisir de ne plus jamais (j’espère !) être obligé de vous répondre et d’échanger avec vous.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*