Rendre l’autre fou. Par Philippe Sola, écrivain

En 1977, Harold Searles, psychiatre et psychanalyste américain, écrivait un livre impérieux, L’effort pour rendre l’autre fou. « Rendre l’autre fou est dans le pouvoir de chacun : qu’il ne puisse pas exister pour son compte, penser, sentir, désirer en se souvenant de lui-même et de ce qui lui revient en propre », écrivait-il.

Les Palestiniens du Hamas essaient depuis longtemps de rendre Israël fou

Les Palestiniens du Hamas, et d’autres avant eux, essaient depuis longtemps de rendre Israël fou, surtout depuis qu’ils ont compris que leur cause pouvait bénéficier d’un écho international puissant, en jouant à la fois sur les cordes de l’oumma, la prétendue solidarité arabo-musulmane transnationale, mais aussi sur d’autres cordes, plus étranges : la sensibilité compassionnelle d’un Occident chrétien, qui a fondé sa spiritualité sur le péché, la culpabilité et l’inversion morale de la puissance (« Les derniers seront les premiers », Matthieu, 20:16). Ces Palestiniens ont du mal à rendre Israël fou, alors que la majorité de la terre est en train de succomber à la folie si espérée, si souhaitée par eux. Rendre l’autre fou est un art, une perversion, qui s’inscrit dans des processus psychiques complexes. Résumons : rendre l’autre fou traduit le désir de nier l’autre, ou plutôt le désir que l’autre n’ait plus accès à ses propres ressources, à sa propre volonté, à son indépendance, à son autonomie. Rendre l’autre fou exprime une volonté de substitution : celui qui doit devenir fou doit ainsi permettre, par le renoncement à sa rationalité, à sa stabilité et à sa permanence, un effacement propice à la libre expansion de celui qui veut rendre l’autre fou. Il ne s’agit pas de partager la non-folie, l’équilibre – un territoire –, il ne s’agit pas de la volonté d’un côte-à-côte entre deux équilibres partiellement défaillants (qui constitue la normalité des rapports humains). Il s’agit d’établir, d’instituer, une volonté face à une non-volonté. C’est une des formes de la domination et de l’aliénation. Personne ne le dit parce que peu le voient ainsi : les Palestiniens du Hamas veulent dominer Israël. Notre époque obsédée par la dénonciation de la domination n’est pas en capacité de le reconnaître. Il y aurait beaucoup à écrire sur l’impossibilité communément partagée de formuler les choses ainsi.

Rendre l’autre fou pour ne pas devenir fou soi-même

L’effort pour rendre l’autre fou est aussi une volonté de projeter sur l’autre – et donc, ainsi, de s’en débarrasser – la folie que l’on sent menaçante en soi. L’effort pour rendre l’autre fou est un immense désir d’amour, conçu dans la folie comme totale identification. Le but des Palestiniens du Hamas est de se faire aimer à un point tel que les Nations succombent à leur charme fou, se projettent en eux (c’est ce qui est en train de se produire à l’échelle de la planète) de telle manière qu’ils soient eux, qu’ils deviennent Palestiniens. L’expansion de l’adoration des Palestiniens doit être comprise comme la possibilité opportunément offerte aux Nations chrétiennes de se dire « moi aussi je veux que les autres reconnaissent mon manque, ce qui me manque pour être heureux, je comprends les Palestiniens, il leur manque quelque chose comme il me manque quelque chose à moi, ils ont un avenir incertain comme j’ai un avenir incertain, ils sont des victimes comme je suis une victime de la vie qui ne m’a pas tout donné. Les Juifs, eux, semblent tout avoir. Ce sont les premiers. Mais ils n’ont pas encore compris que les premiers seront les derniers. Il faut qu’on leur fasse comprendre. »

Le Hamas détient encore les otages pour rendre tout le monde fou

Ainsi, la dialectique rendre fou – être rendu fou s’impose tranquillement, sans folie. Elle s’immisce dans les repas de famille, dans les couples, dans les discussions entre amis, à la machine à café : « tu as vu qu’Israël est en train d’affamer les Palestiniens ? », « oui bien-sûr, c’est horrible, mais comment peuvent-ils faire ça ? », « c’est insupportable, tous ces morts civils. Comment peuvent-ils continuer la guerre en acceptant tant de morts innocentes collatérales ? », « J’en sais rien, ils sont devenus fous, aveuglés par leur haine des Palestiniens », « c’est un génocide ».

Le moteur de l’antisémitisme en Israël et dans le monde est aujourd’hui beaucoup alimenté par ceux – politiques en premier lieu, élus pour prendre en charge le réel, tenter de le mettre en forme, de le faire comprendre, et d’y répondre – qui, se pensant sains, non fous, condamnent Israël pour sa folie, désinforment, relaient de fausses accusations à son sujet. Je rappelle ce fait simple : si le Hamas, élu démocratiquement par la population palestinienne, libère les otages et baisse les armes, il n’y a plus de guerre, instantanément, alors que si Israël baisse les armes, il n’y a plus Israël. Le Hamas ne détient pas encore les otages, plus d’un an et demi après le 7 octobre 2023, pour obtenir un quelconque territoire à partager avec le voisin. Il les détient dans une démarche perverse afin de faire souffrir le peuple juif et les hommes de bonne volonté qui aiment la vie. Il les détient encore pour rendre l’autre fou, pour qu’à la fin, tout le monde devienne fou et dise « ils avaient raison de garder les otages, ils avaient raison de commettre le 7 octobre ». Alors que, si l’on est sain, non fou, on ne peut pas leur donner raison.

La folie des Juifs

Plus précisément, le Hamas détient encore les otages pour dire, en guise d’échange symbolique : « on détient des otages parce qu’on se venge du fait que c’est nous qui sommes pris en otage par les Juifs ». Ils se vivent comme pris en otages. Certainement pas sur la carte géographique (Israël occupe 21 000 km², les pays arabes qui l’environnent occupent plus de 4 000 000 km²) mais sur le plan métaphysique.


Dans mon dernier livre, je soutenais que l’antisémitisme est un délire qui consiste à penser que l’on est dépendant des Juifs. Une chaîne de croyance en la dépendance à l’égard des Juifs. D’une manière générale, les antisémites ont tort de vouloir rejeter les Juifs. Mais leur mouvement de rejet est la face négative de la pièce. Il existe une face positive : la croyance que les Juifs détiennent un secret. L’antisémitisme de l’antisémite se love dans sa conviction que les Juifs ont quelque chose qu’il n’a pas. Ils seraient les responsables d’un complot mondial pour le pouvoir, l’argent, le contrôle des médias. Évidemment que les antisémites ont tort. Il n’existe pas de conspiration juive, d’organisation juive secrète, qui aspire à de tels desseins. Mais l’antisémite à bel et bien une intuition de départ juste. Si « all eyes are on Jews », si le conflit israélo-arabe fait autant couler d’encre, vendre de journaux, scotcher autant de téléspectateurs, et non les conflits dans lesquels des Arabes sont tués par d’autres Arabes (cf. la Syrie actuelle de Jolani), c’est parce que dans le conflit israélo-arabe, il y a des Juifs. L’antisémite a une intuition de départ juste. Hitler comme Staline comme le christianisme d’avant Vatican 2, comme le Grand Mufti de Jérusalem, comme le Hamas, comme tant d’autres. 

L’intuition juste est celle-ci (mais il faut quand même être un peu fou pour la croire, les Juifs ont aussi leur part de folie) : les Juifs ont reçu une bénédiction. Une alliance avec Dieu. Qu’on le veuille ou non, qu’on croie en Dieu ou pas, qu’on soit Juif ou non, qu’on pense que leur discours est sensé ou d’absolues foutaises, cette intuition consciente ou inconsciente agit sur tous les pays de tradition chrétienne ou musulmane.

Les Nations ont besoin des Juifs. C’est le présupposé antisémite. Contre-intuitif. L’antisémitisme se fonde dessus. C’est parce que l’antisémite croit cela qu’il veut s’affranchir des Juifs. C’est parce que l’antisémite s’estime dépendant des Juifs qu’il veut s’en libérer. Le philosémitisme est fondé sur le même postulat, mais en version positive : c’est parce que nous sommes tous dépendants des Juifs que nous devons les aider à rester en vie, à avoir un État, à continuer de pratiquer le judaïsme, à faire vivre l’Alliance, à espérer dans un Messie rédempteur. La tension messianiste a été introduite par les Juifs. Tout le monde n’était pas obligé d’y croire. Les Juifs seulement devaient y croire. Mais finalement, cela agit sur tout le monde. Y compris sur les autres religions monothéistes. Cela a été repris dans la conception moderne de l’histoire, et désormais dans le principe du progrès. 

L’antisémite s’estime dépendant des Juifs. Inventer les Protocoles des Sages de Sion, inventer le complot juif mondial, est une manière de dire, illégalement et faussement certes, ce qui ne peut être dit. À savoir que les Juifs ont donné à la vie une saveur particulière, celle de l’ouverture, celle du changement, celle d’un « nouvel ordre » porteur d’espoir, celle de limites libératrices. La Bible a présenté, a fait venir au monde un peuple, les Juifs, qui disent haut et fort que Dieu leur a parlé, qu’il a fait alliance avec eux, et que c’est dans la sortie de la détermination, de l’assignation, que réside le secret de la vie, de la prospérité, de la joie. S’autonomiser. C’est comme si les Juifs avaient inventé l’avenir éternel, la possibilité, c’est-à-dire le possible, le mouvement humain, la liberté, la libération. Et que c’était cela l’absolu qui tracasse les hommes depuis la naissance de l’homme.

Le Hamas est fou des Juifs

Mais pourquoi donc désirer les exterminer ? Car l’antisémitisme est, d’emblée, exterminateur. Il porte en lui, dès qu’il affleure, une visée exterminatrice. L’antisémitisme, contrairement au racisme, n’est pas essentiellement incarné par le fait de se faire refouler à l’entrée d’une boîte de nuit, de se voir refuser la location d’un appartement ou un emploi parce qu’on porte un patronyme juif. L’antisémitisme est exterminateur ou n’est pas.

Le Hamas, mouvement islamiste prétendant incarner le « vrai » islam, n’arrive pas à se foutre des Juifs, à négliger leur présence. Le Hamas a saisi qu’il y a quelque chose, du côté des Juifs, qui n’est pas normal. Un amour de la vie, du possible. Un absolu, chez les Juifs, qui se définit par l’indéfinissable. Un absolu ouvert. Pas ouvert comme adjectif. Ouvert comme un nom. Un indéfinissable qui est tellement ouvert, tellement indéfinissable, qu’il ne peut se définir par l’indéfinissabilité. Un absolu qui peut donc, aussi se définir. Mais quand il veut, comme il veut, en ce qu’il veut. De quoi devenir fou. De quoi se dire : « mais est-ce cela qui leur donne la force, les ressources, pour permaner, pour réussir ? Si leur Dieu est l’infini des possibles, rien de ce que je dirai, rien de ce que je ferai, ne sera exclu du champ des possibles, donc de leur Dieu ? Leur Dieu est si indéfinissable qu’il ne peut que m’englober ? Je ne peux pas m’en abstraire, donc ? Leur Dieu est si puissant (la seule puissance, le seul pouvoir, est effectivement le possible, comme on dit en puissancepour dire le possible), que je veux le même ! Mieux : je veux le leur ! » 

C’est pourquoi tuer le Juif est une manière, pour l’antisémite, de dire qu’il l’aime, qu’il a raison de croire dans le possible comme absolu, qu’il est dans le vrai : « Il est tellement dans le vrai qu’on a envie d’y être, nous aussi, dans le vrai ». Tuer le Juif est une manière de penser prendre ce qu’on imagine qu’il possède, dont il bénéficie : de l’argent, un appartement, des œuvres d’art, une bénédiction, une terre, une influence, bref un pouvoir, un possible, le possible. Détenir encore des otages juifs, pour le Hamas, c’est affirmer « désormais, c’est nous les Juifs, car on a les Juifs ». « Nous sommes Juifs car nous avons les Juifs » est l’affirmation antisémite par excellence, vectrice du meurtre exterminateur, toujours.

Pour ou contre les Juifs mais pas sans. Pour ou contre l’infini des possibles mais pas sans. C’est comme être pour ou contre la vie, en fait. Être pour ou contre les Juifs, c’est être pour ou contre la vie. C’est gros, c’est embarrassant. Qu’en fait-on si on y croit ? Quand on a compris cela, on a compris l’antisémitisme et on a compris les Juifs. Les Juifs incarnent le symbole et pas qu’un symbole, parce qu’ils sont vivants, la vie, des sujets vivants.

L’ouvert et le clos

Vous ne trouverez pas d’antisémites ouverts sur le monde, tolérants, tranquilles, remplis d’espérance sur l’espèce humaine. Ils aiment le clos. C’est ça leur erreur, c’est ça leur colère. Plus ils cherchent le Juif, le possible comme absolu, moins ils le trouvent. Quand ils cherchent ce que les Juifs ont (les Juifs n’ont rien de plus, ils ont fait du verbe être leur absolu, pas le verbe avoir), ils ne tombent que sur du clos, du plein, qui n’est de fait que vide d’autre chose que soi-même. La forme de leur connaissance est inadéquate pour comprendre l’absolu juif, et ils l’ignorent.

Alors ils se rabattent sur ce qu’ils trouvent, en le travestissant, en le singeant, en le mimant. À savoir un objet, une idole. Des drapeaux, des insignes, un programme, une solution. Personne n’a noté que la « solution à deux États » demeurait encore dans le paradigme de la « question juive », dont la « solution finale » devait nous débarrasser ? Ils disent avoir trouvé le pouvoir mais ils savent bien qu’ils ne l’ont pas trouvé. La façon dont ils cherchent les empêche de trouver l’être. On ne trouve pas l’être, on se laisse approcher. Les Juifs ne cherchent rien. Ils savent qu’il n’y a rien à chercher. Ils essaient de créer les conditions, en eux, du surgissement de la surprise. De ce qui n’est pas attendu, pas espéré. L’antisémite trouve toujours un succédané, un pis-aller, un lot de consolation, mais pas l’absolu que représente l’être. L’être est si précieux dans le judaïsme que le verbe être ne se conjugue pas au présent en hébreu. Étonnant que l’être, cet absolu, soit absent dans le langage. Il est si précieux qu’il est présent tout en étant absent. Voilà la forme juive de connaissance, ou plutôt de tentative de connaissance. C’est le vide, l’absent, qui porte la Présence. Les antisémites dont le Hamas, cherchent, pour le capter à leur profit (comme si l’être n’était pas partageable, comme si l’être, plutôt, était une chose, un avoir), l’absolu des Juifs qu’ils se représentent comme un avoir. Alors, chaque fois, ils ratent leur cible. Le combat entre Juifs et antisémites est un combat qui n’a jamais lieu sur le même terrain. Les antisémites croient être sur le terrain des Juifs (qui est l’être) et les Juifs se forcent à être sur le terrain des antisémites (qui est l’avoir), pour se protéger et se sauver, alors que ce terrain ne les intéresse pas (les Juifs détestent la guerre et la violence, lesquelles se situent dans l’avoir).

Les antisémites ont compris que les Juifs disent, portent, font vivre quelque chose de fondamental. La liberté. Le sujet. En faisant place en soi à un autre sujet que soi. Et pourtant en soi. Contradiction impossible. Et pourtant obligatoire pour trouver le possible, le véritable pouvoir (qui n’est donc pas le prétendu complot juif mondial ou un soi-disant État d’Israël colonialiste et impérialiste). 

Le sujet et l’objet

L’objet est parfois standardisé, il est toujours reproductible. Le sujet n’est pas reproductible. Enfermer le Juif dans la chambre à gaz, le détenir en otage dans une cave, c’est l’enfermer dans une boîte, c’est en faire un objet. La chambre à gaz et la cave sont des objets qui contiennent d’autres objets, des Stucke, les Juifs. Les Juifs passent ainsi comme par magie (il y a beaucoup de bêtise dans l’antisémitisme, qui prend la forme, parfois, d’une soif d’irrationnel, mais qui échoue et se donne donc, encore, par du rationnel) du statut de sujet au statut d’objet. Ils sont reproductibles. C’est le règne de la quantité qui domine chez l’antisémite.

Les Juifs sont menacés par l’antisémitisme, lequel prend deux formes : la métaphysique de la substitution (d’une part la tentation de la substitution du judaïsme par le christianisme et maintenant la gauche politique, héritière non avouée du christianisme, et d’autre part la tentation de la substitution du judaïsme par l’islam), et l’amour des objets (les deux sont compatibles, compatibilité symbolisée par la poignée de main amicale entre Hitler et le Grand Mufti de Jérusalem).

Les antisémites aiment souvent les boîtes, les objets. Les Juifs, à l’inverse, n’ont pas l’amour des objets. C’est l’inverse. Le Juif est né en cassant les idoles. Le judaïsme est un putain de refus des idoles, des objets comme incarnant la totalité, une totalité. Il y a du punk dans le Juif. Le Juif est fondamentalement un anarchiste. Qui ne croit pas dans les formes humaines comme absolu. A ce titre, il se méfie de l’État, comme entité visant à administrer des vies (d’où la tension en Israël actuel entre le désir de normalité de l’État et la revendication d’anormalité de l’État).

Qui est fou ?

Entre haine et fascination, le Juif répugne autant qu’il intéresse. Cette dialectique-là, de laquelle l’antisémitisme moderne n’est pas sorti – à l’instar du Hamas (pourquoi prendre en otage des Juifs, les garder chez soi, pour soi, et ne pas les tuer directement, si l’on éprouve seulement de la haine contre eux ?) – peut rendre fou. Jusqu’à ce que les fous accusent Israël d’être fou.

« Plus la condition des Juifs devenait l’égale de celle des autres populations, plus les caractéristiques qui les en différenciaient devenaient surprenantes. Cette nouvelle conscience suscitait à la fois le ressentiment social contre les Juifs et une attirance particulière vis-à-vis d’eux. Ces réactions conjuguées déterminèrent l’histoire des Juifs occidentaux. […] La formation d’un type juif vient à la fois de cette discrimination et de cette sympathie particulière. »

                                                                                                                                  Hannah Arendt[1]

© Philippe Sola


[1]Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme, trad. de l’anglais par M. Pouteau et H. Frappat, Paris, Gallimard, 2002 [1951], p. 104.


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6 Comments

  1. « si le Hamas, élu démocratiquement par la population palestinienne, libère les otages et baisse les armes, il n’y a plus de guerre, instantanément, alors que si Israël baisse les armes, il n’y a plus Israël.  »
    On ne peut mieux résumer la situation !
    Superbe analyse !

  2. Il y a de nombreuses définitions de la folie, »aimer quelqu’un ou quelque chose à la folie.les. criminels qui egorgent de Juifs sont généralement des musulmans islamiques.Le gouvernement,les partis politiques de gauche leur trouvent des circonstances atténuantes en nous faisant croire qu’ils sont fous c’est à irresponsables.Il est impossible de rendre quelqu’un fou s’il n’existe pas un terrain propice.les terroristes ne sont pas fous,ce sont des criminels. Les fous sont des malades .il existait avant des asiles de fous qui subissaient en plus des traitements inhumains.

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