Nouveau scandale au festival du film de Toronto

Le Directeur général du Festival qualifie les « terroristes » d' »Assaillants »

Le directeur général du Festival international du film de Toronto, Cameron Bailey
© John Wong / AFP

Une nouvelle controverse secoue le Festival international du film de Toronto (TIFF) autour du documentaire israélien « The Road Between Us » (« Le chemin entre nous »). Cameron Bailey, directeur général du festival, a suscité l’indignation en qualifiant les terroristes du Hamas d' »assaillants » dans le résumé officiel du film.

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Festival de Toronto : un documentaire sur le 7/10 retiré

Un choix de mots qui fait débat

Le résumé, publié jeudi sur le site du festival à l’ouverture de la billetterie, raconte l’histoire du général de réserve Noam Tibon et de son fils Amir le 7 octobre 2023: « Le matin du 7 octobre 2023, Amir Tibon, écrivain, se trouvait chez lui avec sa famille au kibboutz Nahal Oz, à moins d’un kilomètre de la frontière de Gaza. Son père, le général en retraite Noam Tibon, était à Tel-Aviv, à 85 kilomètres de là. Quand Amir, sa femme et ses enfants ont entendu les assaillants du Hamas s’approcher de leur maison, il a réussi à joindre son père ».


AP Photo/Chris Pizzello, File
Festival international du film de Toronto (TIFF)AP Photo/Chris Pizzello, File

L’utilisation du terme « assaillants » plutôt que « terroristes » pour décrire les membres des brigades Izz ad-Din al-Qassam du Hamas a immédiatement provoqué des réactions hostiles, particulièrement dans la communauté juive.

Un parcours chaotique

Ce documentaire a déjà connu un parcours difficile au sein du festival. Il y a une semaine, Cameron Bailey avait lui-même annulé la participation du film, prétextant l’absence d’autorisation pour utiliser les vidéos filmées par les terroristes du Hamas pendant leurs attaques.

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Toronto : le festival nie la censure du film sur le 7/10

Cette décision avait provoqué un tollé international et des accusations de censure. Face à la pression mondiale croissante, le festival a finalement fait marche arrière et annoncé que la première mondiale du documentaire aurait bien lieu le 10 septembre.

Cette succession de revirements illustre les tensions géopolitiques qui s’immiscent désormais dans les événements culturels internationaux, transformant les festivals de cinéma en arènes de débats politiques sensibles.

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