
Open Letter to Mr. Óscar Puente, Spanish Minister of Transport
Mr. Minister,
Your remarks referring to a group of French Jewish teenagers removed from a Vueling flight as “Israeli brats” are not only shocking — they are unworthy of the office you hold.
Unworthy of a member of a democratic government.
Unworthy of a minister representing a major European state.
And unworthy, lastly, of the historical memory Spain should carry regarding its Jewish population — those who were expelled, forcibly converted, or persecuted over the centuries.
By assigning these young French citizens a nationality they do not possess, and by publicly stigmatizing them with a hostile tone, you have crossed a red line.
With a single phrase, you have reawakened the oldest xenophobic and antisemitic reflexes — the very ones that modern Europe should have left far behind.
When a European minister speaks in such terms about Jewish children, one cannot help but wonder whether, deep down, nothing has really changed in the mindset of certain Spanish leaders since five centuries ago — since the Inquisition, the 1492 Edict of Expulsion, and the obsessive, tragic pursuit of a Spain made “judenrein” — free of Jews.
Is this still the Spain you represent?
When you speak of these teenagers as if they were foreign, disruptive, unwanted bodies — is it in the name of public order, or of an ancestral resentment that was never truly exorcised?
We solemnly demand an explanation. And a public apology.
Because your words are not a mere slip — they constitute a political, moral, and historical fault.
And if they reflect the position of your government, then all of Europe should be concerned.
With gravity and resolve,
Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA)
Paris, France
Lettre ouverte à M. Óscar Puente, ministre espagnol des Transports
Monsieur le Ministre,
Vos remarques qualifiant un groupe d’adolescents juifs français expulsés d’un vol Vueling de « gamins israéliens » ne sont pas seulement choquantes, elles sont indignes de la fonction que vous occupez.
Indigne d’un membre d’un gouvernement démocratique.
Indigne d’un ministre représentant un grand État européen.
Et enfin, indigne de la mémoire historique que l’Espagne devrait porter à l’égard de sa population juive – ceux qui ont été expulsés, convertis de force ou persécutés au cours des siècles.
En attribuant à ces jeunes citoyens français une nationalité qu’ils ne possèdent pas et en les stigmatisant publiquement sur un ton hostile, vous avez franchi une ligne rouge.
D’une seule phrase, vous avez réveillé les plus vieux réflexes xénophobes et antisémites, ceux-là mêmes que l’Europe moderne aurait dû laisser loin derrière elle.
Quand un ministre européen parle en ces termes des enfants juifs, on ne peut s’empêcher de se demander si, au fond, rien n’a vraiment changé dans l’état d’esprit de certains dirigeants espagnols depuis cinq siècles — depuis l’Inquisition, l’édit d’expulsion de 1492 et la quête obsessionnelle et tragique d’une Espagne rendue « judenrein » — débarrassée des Juifs.
Est-ce toujours l’Espagne que vous représentez ?
Quand vous parlez de ces adolescents comme s’ils étaient des corps étrangers, perturbateurs, indésirables, est-ce au nom de l’ordre public ou d’un ressentiment ancestral qui n’a jamais été véritablement exorcisé ?
Nous exigeons solennellement une explication et des excuses publiques.
Car vos propos ne sont pas un simple lapsus : ils constituent une faute politique, morale et historique.
Et si elles reflètent la position de votre gouvernement, alors toute l’Europe devrait être concernée.
Avec gravité et résolution,
Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA)
Paris, France

très belle lettre
on est horrifié de tels propos de la part d’un ministre européen
en même temps hélas pour avoir vécu en Espagne deux ans cette haine antisémite ne m’étonne même plus
de tout cœur avec tous les Juifs de France et du monde entier vous êtes la lumière de notre civilisation ne lâchez rien
c’est un vieux chibani algérien qui vous le dit et qui vous aime
Hocine
puentes comme son nom l’indique !