
Ô grand Jean-Luc, ton verbe haut et ta posture de vieux lion de la République nous manquent terriblement quand tu t’égosilles à défendre, au cœur de l’hémicycle, la cause sacrée du peuple palestinien — Toi qui, du haut de ta laïcité tonitruante, a su rappeler à l’ordre les cléricaux de tout poil… sauf certains, manifestement.
À Toi, à ta vaillante escouade insoumise — Boyard le stratège TikTok, Obono l’internationale indignée, Panot la gardienne des outrages — nous lançons aujourd’hui une invitation historique : Allez donc concourir aux élections palestiniennes !
Car enfin, pourquoi rester dans ce pauvre Hexagone, saturé de fascistes imaginaires, alors qu’à Gaza ou Ramallah vous attend un champ de bataille bien réel pour vos idées progressistes ? Là-bas, pas besoin de redouter le RN : vous pourrez enfin lutter contre le conservatisme… armés jusqu’aux dents.
Et puisque vous êtes, selon vos propres mots, les champions du droit des minorités et du respect de chacun, vous aurez l’occasion inédite de défendre publiquement, sur place, le droit des homosexuels à s’aimer au grand jour — et même à se marier, allez ! Il paraît que l’Autorité palestinienne et le Hamas sont très ouverts à la question, c’est même inscrit quelque part sous une pile de procès-verbaux qu’on évite de relire.
De même, Jean-Luc, Toi le fervent laïque, pourfendeur de crucifix, de soutanes et de kippas ostentatoires, imagine la splendeur d’un grand discours sur la liberté de blasphémer au beau milieu d’une mosquée de Gaza un vendredi de prière ! Tu pourrais faire la démonstration, en situation réelle, que la République ne se met à genoux devant aucune religion. Après tout, pourquoi craindre quelques baffes ou un petit enlèvement, pour la gloire de ton principe préféré ?
Oh, quelle leçon tu donnerais à Macron, Bardella et même au dernier imam rigoriste du coin ! Toi, tribun sans peur, tu ferais rayonner Voltaire entre deux tirs de mortier.
Et puis, chers camarades, vous verriez ce que cela fait d’être vraiment « assignés à résidence » quand l’aéroport est détruit et qu’un drone vous survole pour vérifier que vous ne partez pas sans permission. Vous comprendriez, à ce moment précis, toute la subtilité d’un compromis politique là où la démocratie ressemble parfois à un jeu de couteau musical.
Alors Partez ! Quittez vos studios télé pour un bureau poussiéreux de Ramallah. Transformez vos indignations de plateau en projets de loi pour la Palestine libre. Le monde entier vous en saura gré — et nous, pauvres Gaulois réfractaires, pourrons enfin profiter de nos débats nationaux sans vos éructations hors sol.
Alors, chers insoumis, courage ! Passez de la tribune au terrain. Les Palestiniens attendent avec impatience votre plan de cohabitation pacifique entre barbes, kalachnikovs et gouaille gauchiste.
Oui, oui : Laissez donc vos écharpes tricolores, vos caméras BFM et vos querelles de couloirs pour aller goûter à la vraie politique version Ramallah ou Gaza City. Là-bas, vous découvrirez l’art délicat du consensus entre factions rivales, l’élégance des débats démocratiques sous roquettes, et la poésie du dialogue courtois avec le Hamas, qui, comme chacun sait, adore la diversité des opinions.
Bon vent, chers insoumis. Et si, par mégarde, vous revenez vivants, promis : on vous réélira pour le spectacle.
Avec la tendresse affectueuse du dernier républicain à peu près lucide.
© David Duquesne

Si cela était réel, un beau rêve qui deviendrait une réalité. Mélenchon et sa bande et tous ses électeurs, sans oublier les amis proches(De Villepin, les islamistes, etc). Ils partiraient tous pour Gaza définitivement. La France serait certainement plus sereine et plus apaisée. le mirage d’un rêve!
Cela serait trop beau que Mélenchon et ses fidéles fichent le camp à Gaza mais Israel ne les laissera pas entrer.
Mélenchon à Gaza,
Macron au Liban
et Keir Starmer au Pakistan.
@Sylvain.Très juste.