Thierry Breton, alias M. Ripolin: «Karsenty m’a tuer»

Thierry Breton, alias M. Ripolin: «Karsenty m’a tuer»
En voilà deux qui ne partiront pas en vacances ensemble!

Philippe Karsenty – 9 juin 2025

Thierry Breton, alias M. Ripolin: «Karsenty m’a tuer»
Capture BFMTV.


Vendredi soir 18h30, BFM TV.
Au menu, le clash Trump – Musk.
Présentateur : l’excellent François Gapihan.
Sur le plateau : le très international Ulysse Gosset, Patricia Allémonière… et moi.

À ma grande surprise, au bout de quelques minutes, la chaîne fait intervenir Thierry Breton à distance.
L’ancien commissaire européen part dans une diatribe pour expliquer qu’Elon Musk a eu tort de faire de la politique après avoir été un homme d’affaires.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais : c’est exactement ce qu’a fait Thierry Breton… mais avec des succès contestés, les actionnaires des entreprises qu’il a gérées ayant perdu beaucoup d’argent, voire tout leur argent.
Voici un extrait de cet échange qui a été vu plusieurs millions de fois sur les différents réseaux sociaux, cliquez là.

Après l’avoir sagement écouté, j’ai donc pris la parole : « Je ne voudrais pas être méchant avec Thierry Breton mais, quand même, vouloir donner des leçons d’économie à Elon Musk qui est aujourd’hui l’homme le plus puissant du monde en termes économiques. Quand on regarde – je suis désolé de vous le dire M. Breton – mais Atos qui est quasiment en faillite, Orange que vous avez mis aussi au tapis… Votre gestion des entreprises ne vous permet pas de donner de leçons à l’homme qui a réussi Tesla et SpaceX… »

Ce à quoi Thierry Breton a répondu : « Non mais pardon, je ne sais pas qui est ce Monsieur, je ne le connais pas mais euh… »
Je l’ai alors interrompu : « Non mais moi je vous connais Monsieur, je suis un ancien financier, je vous ai bien connu sur les marchés… ».

Je faisais référence au surnom qui lui était donné sur les marchés financiers : « Monsieur Ripolin » car il était connu pour repeindre les façades des entreprises qu’il dirigeait sans jamais régler aucun des problèmes auxquelles elles étaient confrontées.

S’en est suivi une autojustification de Thierry Breton dans laquelle il a chargé chacun de ses successeurs pour justifier ses échecs.

J’aurais pu être plus sévère avec Thierry Breton et rappeler toutes les entreprises qu’il a dirigées… et plantées : sur BFM TV, j’ai cité Atos et France Telecom (devenue Orange), mais j’aurais pu ajouter Bull, Thomson mais aussi sa piètre performance en tant que ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie sous Chirac entre 2005 et 2007 ou son mandat catastrophique de Commissaire européen sous la présidence d’Ursula von der Leyen.

Je me suis amusé à aller voir sa fiche Wikipédia.
Voici ce qu’on y trouve :

« Gestion des entreprises : Breton a dirigé plusieurs grandes entreprises, notamment Thomson, France Télécom et Atos. Ses détracteurs affirment qu’il a laissé ces entreprises en difficulté après son départ, bien qu’il ait continué à progresser dans sa carrière. »

Enfin, j’aurais pu lui demander pour quelle raison il a pris la nationalité sénégalaise en 2015.

Dernière minute : on me souffle dans l’oreillette que Thierry Breton enchaîne les séances de média-training dans le but de… se présenter à la présidentielle en 2027.

Peut-être que Thierry Breton devrait lire les commentaires le concernant sur les différents réseaux sociaux?

Cela lui évitera certainement de nouvelles déconvenues.

© Philippe Karsenty

Source: Causeur

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3 Comments

  1. J ai travaillé pour le groupe Thomson du temps de ce nullard de breton , le groupe , tout puissant dans les annees 70/80 sur le marchė européen de la tv et de l electronique fut liquidé comme une vielle barrique par ces incompetents qui continuent a nous donner des leçons .

  2. Thierry Breton est (avec son successeur au ministère Bruno Lemaire…) l’incarnation parfaite du mal français ; mal qui déborde sur l’Europe.
    Issu des autoproclamés « Grands Ecoles » il a pour véritable métier de pantoufler entre le public et le privé en se frottant au politique ; et finalement, se servir copieusement sous prétexte de servir un prétendu « intérêt commun ».
    Et surtout de postillonner dans des micros des formulations vaseuses qui plaisent aux journalistes ignorants mais, à bien y regarder, ne veulent rien dire.
    Il fait partie de la consanguinité généralisée des « élites » qui fait de la France un Etat sous-développé, un pays du tiers monde endetté à mort, la prétention en plus.
    Si le FMI finit, comme c’est probable, par prendre le contrôle de la France (comme jadis de la Grèce), nous le devrons à cette engeance.

  3. Je n’ai jamais compris comment M. Breton a pu être parachuté à la tête d’Atos, mais je me souviens très bien qu’Atos était un très grand groupe connu et renommé dans le secteur des services informatiques.

    Thierry Breton illustre parfaitement ces affairistes français dans les arcanes du pouvoir, détruisant la France après avoir mis au tapis les entreprises qu’ils ont dirigées. Les « grandes écoles » fabriquent en bataille ce genre de tocard !

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