Brèves réflexions 𝐡𝐢é𝐫𝐨𝐬𝐨𝐥𝐨𝐦𝐲𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬… Par Rémi-Pierre Drai

Quel drôle de nom. 

C’est celui qu’on donne aux habitants de Jérusalem. 

Capitale d’Israël. 

Je n’aurai jamais le talent de Chateaubriand auteur d’un « 𝑖𝑡𝑖𝑛é𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑃𝑎𝑟𝑖𝑠 à 𝐽é𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚 » mais je comprends à quel point cette ville émeut, inspire et parfois bouleverse. 

Il existe même en psychiatrie un « 𝑠𝑦𝑛𝑑𝑟𝑜𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝐽é𝑟𝑢𝑠𝑎𝑙𝑒𝑚 ».

Je m’y retrouve pour quelques jours, pour le travail, pour le plaisir et pour mieux comprendre. 

Toutes les croyances s’y retrouvent, et on éprouve un sentiment de sécurité que l’on a du mal parfois à ressentir sur les Champs Elysées même en pleine journée. 

Tout est écrit en hébreu, en anglais et en arabe. Car l’arabe est aussi la langue officielle d’Israël. 

Je comprends mieux la blague « 𝐼𝑠𝑟𝑎ë𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑜ù 𝑠𝑖 𝑙’𝑜𝑛 𝑡𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑎𝑙𝑒 𝑗𝑢𝑖𝑓, 𝑡𝑢 𝑣𝑎𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 ». 

Israël comme foyer juif pour un peuple dispersé, pogromisé, bafoué pendant 2000 ans. Il suffit de creuser dans son sol et on retrouve les vestiges des rois David et Salomon.

Comment se taire, quand on voit cette haine qui se répand et la jouissance quasi orgasmisque de certains à vouloir faire du peuple rescapé de la Shoah l’auteur d’un 𝐠é𝐧𝐨𝐜𝐢𝐝𝐞 contre les Palestiniens.

Je ne citerai pas de nom tant ils sont nombreux à baver, médire et surtout jalouser, fiers de porter le keffieh mais incapables de situer Gaza sur une carte. 

Nombreux sont ceux à vouloir faire de cette démocratie haletante, vivante et joyeuse, qui défend ses habitants musulmans, chrétiens et juifs, qui pourchasse les terroristes et se bat pour libérer ses otages, dépouilles comprises, un État paria, un pays voyou. 

Alors que la majorité silencieuse des Français n’oublie ni le Bataclan, ni les actes terroristes sur son sol, ni l’intifada dans ses rues. 

L’idée d’un État palestinien ne m’a jamais heurté. Après tout on ne fait la paix qu’avec ses ennemis et les larmes d’une mère palestinienne qui enterre son bébé sont aussi chaudes que celle d’une mère israélienne. 

Mais il manque tellement de Rabin, de Mandela et de Sadate du côté palestinien. 

Je ne perds pas espoir car comme disait Golda Meir : « Le pessimisme est un luxe que les juifs ne peuvent pas se permettre« . 

Je continuerai à défendre ce pays. 

PS : En photo (du passé) le Frère Olivier qui dirige la communauté bénédictine d’Abu Gosh à la sortie de Jérusalem, un trait d’union œcuménique, un messager de la paix, merci d’exister-

© Rémi-Pierre Drai

Rémi-Pierre Drai est Avocat au barreau de Paris

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