Les Nazis du XXIè siècle sont de gauche !

Au XXè siècle, le socialisme national allemand a accouché, une fois au pouvoir, d’un totalitarisme expansionniste, raciste et antijuif : le nazisme qui a déclenché la Seconde Guerre Mondiale (60 millions de morts au total) et perpétré un génocide d’au moins 6 millions de juifs.

Au XXIè siècle, les Nazis sont de gauche. Le parti antisémite LFI est l’agrégat des métastases de la gauche plurielle (gauche du PS, PC, EELV), d’anarchistes et de nihilistes. Depuis quelques années, il a la caution morale des éléphants du PS, à commencer par François Hollande, ancien président de la République et actuel député NFP(PS-LFI) et de l’ancien premier ministre Lionel Jospin qui, tous deux, ont appelé à voter pour l’alliance conduite par ce parti antisémite. Ces deux personnages n’ont pas comme seul point commun leur appartenance au parti socialiste : leurs pères ont été tous deux collabos, le premier pétainiste d’extrême-droite, le second socialiste compagnon de route de Déat. Comme quoi, même chez les Collabos, les chiens n’ont pas fait des chats !

Au XXè siècle comme au XXIè siècle, le nazisme a entretenu des liens étroits avec l’islam. En 1943, 200 000 musulmans servaient sous l’uniforme nazi. Le 12 mars 2025, les frères musulmans étaient reçus en grande pompe à l’Assemble Nationale par le parti islamonazi LFI pour un « colloque ». On ne dira pas qu’on ne savait pas !

L’antisémitisme ne meurt pas, il s’adapte ! Il en va de même des alliances antisémites qui sont intemporelles !

© Jean-Marc Lévy

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17 Comments

  1. C’est une honte de cibler Hanouna de cette façon
    Honte à LFI qui n’hésite pas à cibler le juif et tous les juifs
    Il est temps que ce parti soit éliminé du champ républicain
    Trop c’est trop !!!!

  2. Les Islamo-nazis sont-ils de gauche ?… Point fort discuté et discutable. Je ne vois pas grand-chose chose que l’on puisse relier à la gauche chez les mélenchonistes, le parti travailliste anglais, les verts allemands ou le parti démocrate américain. Mais quoi qu’il en soit, on peut aujourd’hui affirmer que les partis et médias nazis occidentaux modernes SE PRÉTENDENT presque tous de gauche et que la plupart des partis et médias occidentaux qui se prétendent de gauche sont des partis et des médias Nazis.

  3. Il serait temps de se rendre compte que NAZI est simplement une abréviation de National-Socialiste…. Les Nazi étaient des nationalistes SOCIALISTES un point c’est tout. Ça y est? Vous avez compris?

    • @Baba

      Mille fois d’accord avec vous. En effet, c’est d’ailleurs la seule traduction correcte en français de Nationalsozialismus : non pas « national-socialisme » qui est un calque incorrect fait à partir de l’allemand mais « socialisme national ».

      De même NSDAP : parti des travailleurs allemands socialistes nationaux. Les nazis sont donc des socialistes et des nationalistes (au sens völkisch, racial du Volk allemand qui s’oppose au peuple politique français fondé sur la volonté générale, la volonté d’être ensemble). Ce qui veut dire que les nazis se considèrent d’abord comme des révolutionnaires visant un homme nouveau qui sera le Germain racialement pur (Saxon pas Prussien), une fois accompli l’Entjudung, l’aryanisation, c’est-à-dire l’élimination physique, raciale du juif, du sémite. Le nazisme n’a donc rien de contre-révolutionnaire comme le prétend l’historiographie de gauche pour chasser le vilain petit canard nazi de la famille socialiste. Il est un enfant du socialisme révolutionnaire.

  4. @Alain Bienaimé Argument frôlant le sophisme. Les étiquettes politiques n’engagent que ceux y croient. Ainsi le Nouveau front populaire est-il en réalité marqué par une haine du peuple, le parti « socialiste » n’a de socialiste que le nom, le prétendu mouvement « décolonial » est en réalité un mouvement de suprémacistes colonisateurs, les « antiracistes » sont de fait les pires des racistes, l’union européenne est en réalité une désunion européenne etc..

    • @Sylvain

      « Argument frôlant le sophisme » écrivez-vous. « frôlant » dans la phrase rapportée doit être un effet de votre indulgence à laquelle je rends grâce.
      Mais voyez-vous, il n’y a pas dans ce que j’ai posté, après l’avoir bien relu, le moindre argument venant défendre la moindre thèse, seulement une précision à la fois philologique (de traduction) et historique. Dire que les différents socialismes sur le marché ne sont socialistes que de nom serait en effet avancer une thèse, ce que je ne dis pas. Cette thèse est la vôtre, pas la mienne. En revanche les nazis se sont dits « socialistes » au moins de nom, à ce qu’il me semble. C’est ce nom et sa traduction que j’examinais simplement à la suite du post de Baba, et nullement le point de savoir s’ils étaient fondés à employer un tel nom. Il me manque pour le décider de savoir ce qu’est réellement le socialisme, d’en avoir une définition claire.

      En contestant de votre côté à tous les partis politiques qui se disent socialistes de nom, d’employer un tel nom, vous devez, vous, par contre, disposer de cette précieuse définition qui m’échappe : je serais content que vous la fassiez partager à toutes les victimes de vos rappels à l’ordre pour éclairer leur horizon.

      Sincères amitiés.
      (Puisque vous et moi dans le fond nous avons les mêmes ennemis prêts à nous éliminer sans beaucoup de finasseries dialectiques, s’ils venaient à prendre le pouvoir.)

      Alain Bienaimé

      • @Alain Bienaimé Bonsoir. Je faisais allusion à un parti «  » »socialiste » » » précis : le parti mitterrandien. Et non pas au parti socialiste français qui existait dans les années 30. De même, le PCF n’a plus de communiste que le nom.

        Les pseudo partis ou médias socialistes ou communistes ayant rejoint les rangs de l’islamisme et de l’indigénisme sont devenus des partis ou médias d’extrême-droite nazis. Et cela par un procédé tout à fait naturel : lorsqu’on mélange du rose ou du rouge avec du vert, cela donne inévitablement du brun.
        Bien à vous.

        • @Sylvain
          Vous ne répondez pas exactement à mon post. « Faire allusion » ce n’est pas donner une définition. C’est quoi le socialisme ? En quoi les nazis usurpent-ils le titre de socialistes quand ils se nomment eux-mêmes des socialistes nationaux ? Les conservateurs allemands détestaient les socialistes, le SPD. Pourquoi les nazis, s’ils voulaient être leurs alliés, se seraient-ils nommés « socialistes » ? Encore une fois la nazisme est révolutionnaire, petit-bourgeois et plébéien, il n’est pas conservateur et encore moins réactionnaire, c’est-à-dire adepte d’un retour vers le passé, à un Ancien Régime nobiliaire. Révolutionnaire, c’est-à-dire tourné vers le FUTUR, l’utopie d’une monde nouveau. Regardez un peu du côté de Speer et de sa Welthauptstadt Germania, la nouvelle Rome du nouveau Reich bien différent de Himmler et ses teutonneries, tourné, lui, vers le passé. J’aimerais bien que vous m’éclairiez sur ce point, qui n’est pas un simple détail pour essayer de comprendre le fonctionnement de la bête immonde.
          Amitiés

          • Bonjour @Alain Bienaimé Les Nazis des années 30 (tout comme ceux d’aujourd’hui) voulaient certes créer « un nouvel homme » mais au nom de valeurs éminemment réactionnaires et rétrogrades : rejet des acquis des Lumières, idéologie raciste, suppression des libertés, sexisme et homophobie etc…A titre d’exemple, Hitler et ses adeptes avaient une conception du rôle de la femme très proche de celle des islamistes. Dans son idéologie, le rôle des femmes devait être d’infanter des soldats ou des serviteurs du 3eme Reich. Un peu comme les islamistes.
            A la même époque, inversement, l’URSS avait institué l’égalité homme-femme (droit de vote, femmes ministres etc)…Et les socialistes pronaient également plus de droits et de liberté pour les femmes. Donc contrairement à ce que vous affirmez, le Nazisme (qu’il soit hitlérien ou islamiste, palestiniste, indigéniste etc) prône bien un retour vers le passé, ou plutôt quelque chose de plus rétrograde que tout ce qui a existé dans le passé.
            Le sexisme ultra rétrograde des Nazis anciens et modernes est incompatible avec le socialisme originel, de même que la nature raciale et/ou religieuse de leur idéologie.

            La « révolution » souhaitée par les Nazis des années 30 consistait à considérer les non-aryens comme une sous-humanité à exterminer ou asservir. De même, les Nazis modernes considèrent les non-musulmans ou les non-racisés comme une sous-humanité à exterminer ou asservir. Mais rien de révolutionnaire là-dedans ! .
            Par ailleurs, si Hitler a parfois utilisé une rhétorique sociale avant d’asseoir son pouvoir, c’était uniquement pour duper et attirer l’adhésion des masses. Les Mélenchonistes et les « travaillistes » anglais utilisent le même subterfuge mais ils sont de fait les pires ennemis des classes populaires anglaise et française.

          • @Alain Bienaimé Je vous ai répondu. L’un des éléments de réponse : les valeurs éminemment réactionnaires et rétrogrades (exemple : sexisme et opposition à l’égalité hommes-femmes) portées par le Nazisme _ qu’il soit européen et hitlérien ou islamiste et « racisé ». Bien à vous.

  5. Cher Sylvain,

    vous dites en parlant du nazisme : « rejet des acquis des Lumières, idéologie raciste, suppression des libertés, sexisme et homophobie »

    Point par point, on retrouve tout cela aussi dans l’idéologie stalinienne. Rejet des acquis des Lumières avec la censure, la disparition de toute liberté d’expression. La classe qui remplace la race, fonctionne aussi, en tant qu’appellation administrative, comme une cause génocidaire (les koulaks, les paysans « propriétaires » signifiaient la déportation au goulag et la mort statistiquement programmée puisque chaque directeur de camp devait communiquer à Moscou un nombre de morts fixé tous les mois à l’avance). Suppression des libertés. Sexisme et homophobie itou. Les femmes étaient peut-être des bras mais aussi des ventres en URSS, surtout sous le stalinisme et durant la guerre.

    C’est bien ce que j’avais dit : pour vous la révolution est forcément progressiste. Donc si vous reconnaissez que le nazisme est révolutionnaire, il est difficile de le nier en effet puisqu’il le proclame ouvertement, c’est pour ajouter en une sorte d’oxymore : une révolution qui régresse, littéralement réactionnaire ou rétrograde. Vous n’avez pas pris en compte, me semble-t-il, que la révolution est la maladie infantile de la démocratie, de l’État-nation à partir de sa naissance au XVIIe-XVIIIe siècle. La révolution comme triomphe de la volonté de la nation en est la forme outrée. A la différence du révolutionnaire, le réactionnaire veut retourner à l’âge antédémocratique, monarchique de l’Ancien Régime. Le conservateur, lui, accepte la nouveauté démocratique mais il veut en freiner le tropisme quand il voit l’égalitarisme s’étendre à tout (Tocqueville par exemple). Le libéral, lui, est un démocrate qui veut restreindre le rôle de l’État démocratique à ses fonctions régaliennes afin de réguler le marché économique. Le social-démocrate, lui, est un démocrate qui veut faire jouer à l’État un rôle social et sociétal plus large (redistribution et lois « progressistes », avortement, mariage pour tous, droit à mourir, etc.). Quant au socialiste, au sens strict, il donne à l’État une extension maximale, total : fascisme italien de Mussolini (inventeur du concept d’État totalitaire), nazisme, léninisme, stalinisme, maoïsme. C’est exactement le totalitarisme décrit par Orwell dans 1984. François Furet n’a jamais cessé avec Grossmann, Arendt et quelques autres de rappeler que le socialisme révolutionnaire débouchant sur un État total groupait exactement le NAZISME et le COMMUNISME, au grand scandale de la gauche toute entière qui n’a jamais fait son deuil de la « révolution et du progrès ». Admirez les trotskistes, parmi les plus convaincus de ce genre de niaiseries. Relisez aussi l’admirable Vie et destin.

    Je constate donc, en vous lisant, que vous vous opposez très visiblement à cette thèse, que vous continuez à séparer la bonne révolution de gauche, progressiste, de la mauvaise révolution de droite, réactionnaire. Vous ne comprenez pas que gauche et droite sont des catégories qui n’ont plus de sens d’un point de vue révolutionnaire. La révolution est un idéal mystique, chrétien sécularisé (le millenium), d’accomplissement de l’humanité qui se tient par-delà l’opposition de la droite et de la gauche. Si pour les nazis l’humanité se réduit aux Allemands de race germanique pure (les autres étant assassinés ou réduite à l’état d’esclaves), pour les communistes, il en va de même : l’humanité se réduit aux prolétaires (les autres étant assassinés ou rééduqués en camp de travail). La seule invention technique propre aux nazis étant le camp d’extermination : à savoir une industrie de la mort qui œuvre pour éliminer les opposants du vieux monde, de la civilisation, que la révolution veut voir disparaître. L’opposition de l’homme ancien et de l’homme nouveau venu le remplacer, toute cette bondieuserie ne vous rappelle rien ? Quant à la race, elle est d’abord un alibi pour mettre à mort ceux qui sont racialement désignés ainsi par les nazis eux-mêmes : les juifs, pour les nazis, sont moins une race, un fait objectif que le nom de ceux destinés et désignés à mourir parce qu’inassimilables. Peuvent devenir « juifs », aussi, par exemple, les nomades tziganes, en tant qu’errants ou nomades, peuple sans Heimat, assimilés aus juifs eux-mêmes au sens propre et ethnique du terme. On a raison de dire que la shoah a été l’assassinat des juifs d’Europe, mais juifs ne signifient pas pour les nazis ce que ce mot signifie pour les juifs eux-mêmes. « C’est nous qui décidons qui est juif et qui ne l’est pas » répondit Goebbels à Fritz Lang. Phrase capitale pour comprendre qu’un nazi appelle « juif » non pas quelqu’un qui serait culturellement, religieusement, ethniquement juif (réalité qu’il peut même totalement ignorer), mais tous eux qui ne sont pas allemands ou aryens, qui sont inassimilables et par conséquent promis à la servitude et à la mort du fait de sa seule volonté de le désigner ainsi.

    Amitiés

    • @Alain Bienaimé Si cela peut vous rassurer, je ne suis pas et n’ai jamais été stalinien.
      Mais votre définition du socialisme me semble relever du raccourci et en contradiction totale avec l’idéologie prônée par Jaurès ou Blum, à titre d’exemples. Par ailleurs, les Etats totalitaires ont toujours existé. Au Moyen-Âge européen, Moyen-Oriental, extrême oriental, quel État ou quel royaume n’était pas totalitaire ? A l’époque antique, l’Empire assyrien était on ne peut plus totalitaire et offrait même déjà certaines similitudes avec le Nazisme ou l’islamisme. Un avant-goût. Sparte était également un Etat fasciste avant l’heure. Le terme « fascisme » a été inventé au vingtième siècle mais pas la réalité qu’il désigne : les faits précèdent les mots qui les nomment. On peut également considérer la Révolution française et la dictature de Robespierre comme un préambule du fascisme moderne. Le rapprochement a déjà été fait, et non sans raison. Mais la question de l’Etat est loin d’être intrinsèque à une idéologie fasciste : le fascisme islamiste et indigéniste, par exemple, dépasse largement la notion d’Etat. Ou s’en passe. Le fascisme peut même être anti-étatique ou supra-étatique et internationaliste. C’est même de plus en plus le cas. L’ONU et l’UE en sont des manifestations modernes, de même que l’islamisme ou l’indigénisme. Aux yeux d’un islamiste, la notion d’Etat ne signifie rien : seule compte l’oumma.

  6. Mon cher Sylvain,

    Vous écrivez : « Mais votre définition du socialisme me semble relever du raccourci et en contradiction totale avec l’idéologie prônée par Jaurès ou Blum, à titre d’exemples »

    1°) Ai-je dit le contraire ? Je distingue soigneusement, je crois, LE SOCIALISME DÉMOCRATIQUE (avec Jaurès le fichtéen (!), Blum et quelques autres) du SOCIALISME RÉVOLUTIONNAIRE qui est pour moi un autre nom du TOTALITARISME. Si vous reconnaissez avec moi cette distinction capitale, nous sommes entièrement d’accord et notre « disputatio » alors n’est plus réelle mais nominale, une simple querelle de mots.

    2°) L’islamisme est un socialisme révolutionnaire d’un genre nouveau, ce n’est plus l’union des prolétaires de tous les pays (communisme) qui est visée, ou dans un seul pays (stalinisme), ou l’union de tous les dominés (trotskisme, christianisme sécularisé inspiré par la théologie de la libération), ou l’unité d’un peuple et sa suprématie ethnique (nazisme, khmerisme), mais l’union des musulmans dans le monde, de la oumma, la constitution d’un nouveau califat, nommé Daesh, l’État islamique, avec le djihad compris comme terrorisme pour moyen. Le socialisme révolutionnaire débouche toujours sur un État totalitaire et criminel (rééducation ou élimination physique, souvent les deux, des « hommes anciens » des « inassimilables » et qu’il faut exterminer). François Furet, un des premiers, a discuté le point épineux de savoir si l’origine du totalitarisme moderne – et il est moderne et rien que moderne, sur ce point nous sommes en désaccord – est à chercher dans le terreur montagnarde durant la Révolution française. Vous savez la haine qu’il a suscité et le scandale qu’il a provoqué chez les historiens du Parti, gardiens du temple. Je vous renvoie là-dessus aux propos souvent hélas à l’emporte-pièce et sans nuances de Michel Onfray, mais auxquels j’adhère.

    3°) sur la suite et la fin de votre post, notre accord est entier. Sauf sur un point capital sur lequel je reviens. Le totalitarisme ou la socialisme révolutionnaire – pour moi c’est la même chose – est lié à la naissance de la démocratie moderne et l’émergence des États-nations. Et pas seulement pour des raisons techniques. Il a existé dans le passé des États forts dirigés par des dictateurs ou des tyrans. Mais dictateurs ou tyrans – c’est le sens des mots en latin et en grec – sont ceux qui s’attribuent le pouvoir législatif, qui « dictent » leur volonté ou des usurpateurs de la légitimité monarchique, à savoir des rois qui se donnent les attributs de la royauté sans la légitimité héréditaire, familiale, qui va avec, Œdipe par exemple (entre parenthèse regardez Napoléon). Avant les États-nations, les États ne sont que des fiefs, des possessions territoriales patrimoniales qui appartiennent à des familles nobles. Les habitants ne sont pas des habitants de ces territoires par des attaches spécifiques, par l’expression de leur volonté ou de leur désir de s’entre-reconnaître, puisqu’ils ne sont que SUJETS du prince. Par conséquent ces sujets dépendent pour connaître une « nationalité » purement contingente des mariages qui ont lieu entre ces familles. Les Bretons deviennent français avec le mariage en 1499 d’Anne de Bretagne et de Louis XII. Il n’y a donc pas d’État-nation breton, sauf depuis la Révolution, et la prise de conscience qu’un État démocratique ne dépend pas des hasards d’un mariage et de la dot qui va avec mais DE LA VOLONTÉ GÉNÉRALE du peuple d’être ensemble, d’être des concitoyens et plus des sujets (cf. Rousseau). Ces questions, accessoirement, sont capitales pour les juifs et le sionisme, qui s’y inscrit de fait avec Herzl. Si Israël est un État-nation est-il un État des juifs exclusivement, et si c’est le cas en quel sens : ethnique ou religieux, ou un État laïc, multi-ethnique (ce qu’est Israël au grand dam des orthodoxes dits ultra et qui fut le choix de Ben Gourion) ? L’acte capital de la Révolution française c’est quand on ose écrire et dire : Louis, « roi des Français » au lieu de, Louis, « roi de France ». Une rupture épistémologique venait de se produire, précisément une révolution. La France n’appartient plus au roi et les Français ne sont plus sujets du roi. Le roi est le monarque des Français, élu depuis 1962 par eux. On peut même envisager, espérer ou craindre, c’est selon, que le roi soit un jour une reine…
    Comme nos « amis » anglais en somme. A moins que ne s’accomplisse entre temps, inchallah, la prophétie de Houellebecq dans « Soumission », nous apportant la solution finale du Rhin à la mer.

    Amitiés

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