
Karim Khan, procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), est devenu la première personne de la CPI à être soumise à des sanctions économiques et de voyage par l’administration Trump.
Le président américain Donald Trump a signé un décret demandant au secrétaire au Trésor Scott Bessent et au secrétaire d’État Marco Rubio de proposer, dans un délai de 60 jours, une liste de personnes à sanctionner.
Le nom de Khan a été désigné dans la liste, qui n’a pas encore été rendue publique.
Les personnes inscrites sur cette liste sont interdites d’entrée aux États-Unis, ainsi que leurs familles, et leurs avoirs aux États-Unis sont gelés.
Benjamin Netanyahu a salué cette décision, affirmant que la CPI menacerait ensuite le droit de toutes les démocraties à se défendre.
En novembre, la cour avait émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes de guerre présumés commis à Gaza.
Deux tiers des États membres de la Cour ont exprimé leur inquiétude concernant les implications de ces sanctions sur l’État de droit international – bien peu ont dénoncé la politisation partisane de la Cour, qui protège les grands criminels musulmans.
© Jean-Patrick Grumberg
Très bonne initiative. Souhaitons qu’un jour l’humanité se débarrassera de l’ONU et de la CPI : « Malheur à la génération dont les juges méritent d’être jugés ! »