Iran: La campagne « Non aux exécutions » : un appel à l’action internationale

Un soutien massif de la communauté internationale

En réponse à l’appel de Maryam Radjavi, dirigeante de la Résistance iranienne, à abolir la peine de mort en Iran, plus de 3 000 parlementaires, maires, personnalités politiques, religieuses et culturelles de 78 pays ont signé une déclaration commune. Cette déclaration exhorte la communauté internationale à prendre des mesures décisives pour mettre fin aux exécutions en Iran.

Les signataires déclarent :

« Les autorités iraniennes utilisent les exécutions à des fins politiques, cherchant à instiller la peur et à empêcher les soulèvements du peuple iranien. Ainsi, toute exécution effectuée sous la théocratie actuelle doit être reconnue comme étant de nature politique. »

Le mouvement des « Mardis contre les exécutions »

Depuis 53 semaines, une campagne baptisée « Mardis contre les exécutions » se déroule dans 34 prisons iraniennes. Initiée par les prisonniers politiques de la prison de Qezel-Hessar le 29 janvier 2024, cette campagne vise à dénoncer les exécutions prononcées par le système judiciaire des mollahs.

Ce mouvement, qui a commencé comme une grève de la faim hebdomadaire, s’est transformé en une protestation nationale et internationale. Il reflète la résistance inébranlable des prisonniers politiques face à un régime qui utilise la peine de mort comme un instrument de terreur pour empêcher les protestations et les soulèvements populaires.

Une menace d’exécution imminente

Deux prisonniers politiques iraniens, condamnés pour leur appartenance aux Moudjahidines du peuple (OMPI), un groupe d’opposition interdit, sont actuellement sous la menace d’une exécution imminente, selon les alertes des organisations de défense des droits humains.

Une manifestation symbolique à Paris

Le 8 février 2025, une grande manifestation organisée par des Iraniens résidant en France se tiendra sur la place Denfert-Rochereau à Paris. Cette date a été choisie de manière symbolique, car elle coïncide avec l’anniversaire de la révolution anti-monarchique iranienne de 1979, un moment d’espoir pour la démocratie en Iran. Cet espoir demeure vivant grâce aux luttes du peuple iranien et au soutien de la communauté internationale.

5370 prisonniers dans le couloir de la mort

Selon des documents confidentiels révélés en mai et juin 2022 par l’opposition iranienne (CNRI), 5 370 prisonnierssont actuellement dans le couloir de la mort ou condamnés au Qisas (loi du talion) dans les prisons iraniennes.

579 prisons et centres de détention en Iran

Un rapport datant de juillet 2020 indique que l’organisation pénitentiaire du régime gérait 267 prisons et centres de détention. À cela s’ajoutaient:

  • 159 centres de détention contrôlés par les forces de sécurité de l’État (SSF) ;
  • 147 installations distinctes exploitées par le ministère du Renseignement ;
  • Et des centres sous le contrôle du Corps des pasdarans, non inclus dans ces chiffres.

Ainsi, le total s’élève à 579 prisons et centres de détention, où les conditions de détention sont souvent gravement inhumaines.

Conditions de détention et surpopulation carcérale

Un rapport confidentiel datant de septembre 2015 révèle qu’environ 600 000 personnes entrent chaque année dans les prisons iraniennes. Ces détentions massives affectent directement 2,4 millions de membres de familles, confrontées à des défis sociaux et économiques importants.

Un appel à agir maintenant

La campagne « Non aux exécutions » et les manifestations du 8 février appellent la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains, et les citoyens du monde à se mobiliser.

  • Soutenez les prisonniers politiques qui luttent contre l’oppression.
  • Exigez la fin des exécutions en Iran.
  • Rejoignez la campagne pour un avenir sans peine de mort.

Chaque voix compte pour faire reculer l’injustice et apporter espoir à ceux qui en ont le plus besoin.

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