Démantèlement du complexe Hamas-UNRWA. La bête immonde relève la tête. Par Joel Hanhart

La signature d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, prévoyant la libération de 98 otages, marque un tournant décisif dans le démantèlement du complexe Hamas-UNRWA à Gaza. Cette évolution majeure intervient après quinze mois d’une guerre qui a profondément reconfiguré l’équilibre régional.

Le démantèlement militaire du Hamas apparaît aujourd’hui substantiel. La destruction de ses 24 bataillons et l’élimination de ses principaux dirigeants – Yahya Sinwar, Mohammed Deif et Ismail Haniyeh – ont considérablement affaibli sa capacité opérationnelle.

L’accord de cessez-le-feu reflète cette nouvelle réalité : le Hamas accepte une trêve de 42 jours sans obtenir le retrait total des forces israéliennes de Gaza, condition qu’il posait comme préalable absolu il y a encore quelques mois. Il faudra un certain recul pour comprendre quels sont les ressorts de la décision israélienne de donner une bouffée d’oxygène au complexe génocidaire djihadiste et, fidèle à notre ligne sur cette plateforme, nous nous abstiendrons de tout commentaire sur la politique israélienne et de tout propos potentiellement clivant.

Impliquée jusqu’à la moelle dans la création d’un problème aujourd’hui dit palestinien, son maintien et le soutien à la cause palestiniste, profondément antijuive, l’UNRWA traverse une crise existentielle majeure. Sa complicité avec le Hamas lors des attaques du 7 octobre a conduit à l’annonce d’une interdiction d’opérer d’ici fin janvier 2025. Philippe Lazzarini et son non moins odieux prédécesseur apparaissent comme des collaborateurs objectifs du Hamas, de même que de multiples acteurs en Occident qui ont laissé tomber le masque antijuif depuis les attaques pogromistes du 7.10.2023.

Cette double déstabilisation du Hamas et de l’UNRWA s’inscrit dans une reconfiguration régionale plus large. L’effondrement de « l’anneau de feu » iranien est manifeste : neutralisation relative du Hezbollah après l’élimination de Nasrallah, chute du régime Assad en Syrie, isolement croissant de l’Iran. Les perspectives de normalisation avec l’Arabie Saoudite renforcent cette tendance.

L’UNRWA maintient sa posture de défi, certains soutiens du régime haï des mollahs
restent actifs, le Qatar continue à arroser certaines rédactions en Europe et la question de la gouvernance future de Gaza demeure complexe.

La mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu constituera un test crucial dont on peut aisément prévoir l’issue sanglante tant que le complexe Hamas-UNRWA reste actif.

Le maintien partiel des forces israéliennes à Gaza jusqu’à la libération complète des otages traduit une approche prudente, consciente des risques de résurgence.
Gaza restera-t-elle sous la coupe d’organes totalitaires basées sur l’éducation à la haine ?

Ces questions, importantes, ne doivent pas faire oublier l’essentiel : même longue, la route ne fait pas peur au peuple de l’éternité!

© Joel Hanhart

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1 Comment

  1. Sans l’appui officiel de l’ONU au Hamas également soutenu officieusement par une grande partie de l’Europe de l’Ouest, Israël aurait pu et pourrait encore l’éradiquer. Vous mentionnez à juste titre le rôle actif du Qatar en Europe. Et quel est le pays européen le plus sous son emprise ? La France de Macron, Mélenchon et Bouteldja.

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