En appelant à ne plus livrer d’armes à Israël, Emmanuel Macron fait le choix de tourner le dos au seul pays démocratique libre du Moyen-Orient
Un an après les attentats du Hamas en Israël qui ont fait près de 1200 morts, soit le plus grand massacre de juifs après la Shoah, Emmanuel Macron s’est prononcé pour l’arrêt de livraison d’armes aux israéliens. Pendant qu’Israël est pris en étau entre le Hamas, qui retient encore des otages, et le Hezbollah soutenu par l’Iran, qui depuis un an, ne cesse de bombarder le nord du pays, obligeant près de 70 000 Israéliens à se déplacer, cette prise de position du président de la République va davantage détériorer les relations entre la France et Israël et va créer une ambiguïté sur le soutien de la France au droit d’Israël, en tant qu’État souverain, à se défendre contre le terrorisme islamique et à garantir la sécurité de sa population. Le « en même temps » diplomatique de la France, qui ressemble de plus en plus à un abandon d’Israël, risque de se heurter définitivement à un mur. Le sénateur des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi, avait d’ailleurs exprimé au sujet de la position diplomatique de la France que « la voix de la France ne portait plus parce que plus personne ne savait où elle était ». Il y a un an, Emmanuel Macron évoquait une coalition internationale contre le Hamas ; désormais il veut désarmer Israël…
En prenant cette décision, Emmanuel Macron donne raison aux nouveaux antisémites d’extrême-gauche, qui considèrent que la guerre contre le Hamas à Gaza n’est en réalité qu’un prétexte pour massacrer la population sur place. Certains responsables politiques de gauche n’ont d’ailleurs pas tardé à saluer cette prise de position, ainsi que des États tels que le Qatar, terre de refuge pour les frères musulmans. C’est un message terrible que le président français envoie au peuple Israélien et aux juifs de France, qui subissent depuis un an les conséquences d’un discours diffamatoire les accusant de mener ou de soutenir un génocide à Gaza. Il est essentiel de continuer à répéter que non, Israël ne massacre pas les populations sur place et ne mène aucun un génocide dans la bande de Gaza. Parmi les 40 000 morts dans la bande Gaza, beaucoup sont des combattants du Hamas ou des civils utilisés comme boucliers humains qu’Israël a tenté par tous les moyens (tracts largués depuis les airs, sms…) de prévenir afin de les épargner lors des frappes contre les infrastructures militaires du Hamas situées toujours en plein milieux de zones urbaines, à proximité d’hôpitaux, d’écoles etc. Là aussi, Il est également important de rappeler que ce chiffre de 40 000 morts, repris aveuglément par un grand nombre de médias français, provient directement du Hamas lui-même. Enfin, n’oublions pas les 101 otages toujours entre les mains du Hamas, qui rappelons-le, est une branche armée des frères musulmans, composée d’hommes, sans foi, ni loi, qui violent, torturent et tuent des enfants en se filmant, tout en étant félicités et récompensés pour leurs actes. Si un soldat de Tsahal venait à mener de telles atrocités, nul doute qu’il serait jeté en prison et déshonoré aux yeux de la société israélienne. C’est toute la différence entre, d’un côté, des barbares sanguinaires qui n’ont qu’un seul objectif dans leur existence : détruire Israël et, de l’autre, une démocratie libérale régit par un État de droit qui n’aspire qu’à la paix avec ses voisins.
On était en droit d’attendre que la France saluerait l’élimination de celui qui avait tué 58 soldats français en 1983 au Liban. Il n’en n’est rien. La France a immédiatement tenu à exprimer son soutien au peuple libanais en disant « qu’il ne devait pas être sacrifié », créant un amalgame entre le Hezbollah et le reste de la population civile. Comme depuis sa création en 1948, Israël doit continuer de s’excuser de se défendre et de réussir à repousser le mal qui tente de l’annihiler. Un an après les attentats du 7 octobre, la France avait l’occasion de montrer tout son soutien à Israël dans sa lutte contre le terrorisme et de saluer son succès opérationnel contre le Hezbollah.
En appelant à ne plus livrer d’armes à Israël, Emmanuel Macron fait le choix de tourner le dos au seul pays démocratique libre du Moyen-Orient.
© Sacha Lamsika
Il n’y a pas de “civils” palestiniens. Ou presque pas. La plupart d’entre eux soutiennent le Hamas et applaudissent ses crimes, lorsqu’ils n’y participent pas directement. Finissons-en.
Quant à Emmanuel Macron…La France étant totalement isolée sur la scène internationale, en état de pré guerre civile et au bord de la faillite économique, les déclarations du grotesque pétaniste qui la dirige méritent-elles qu’Israel lui prête une quelconque attention ?