L’establishment judiciaire s’en prend à des combattants comme Saar Ofir et Israel Bitton qui ont sauvé des vies le 07/10. Cet establishment judiciaire cherchant à tout prix à criminaliser ces jeunes venus se battre et secourir leurs frères juifs, voilà à quoi il était occupé le 07/10: à neutraliser le corps d’armée qui bénéficie des plus importantes ressources budgétaires de la défense, l’armée de l’air.
Alors que l’armée de l’air à tout moment est en mesure d’intercepter en même pas une demi-heure en tout point du pays le moindre cerf-volant pénétrant notre espace aérien, jusqu’au soir du 07/10, aucun avion de chasse ou hélicoptère d’attaque n’a été vu au-dessus de là où se déroulaient les tragédies innommables.
Des vétérans gradés dont d’anciens pilotes de la Guerre de Kippour à la retraite, des anciens chefs d’escadrilles et de bases aériennes au grade de colonels comme Meir Most, estimaient même qu’il y avait eu complot et haute trahison.
Selon eux, il n’y avait pas d’autre explication au fait que des avions de chasse ou des hélicoptères de combat ne sont pas intervenus au-dessus des lieux des drames en temps réel si ce n’est intentionnellement. Les milliards de shekels et les meilleures formations dispensées par Tsahal à des gars triés sur le volet n’ont rien donné en ce jour fatidique.
Juste quelques policiers isolés avec des Glock 19 de calibre 9 mm parabellum et deux chargeurs supplémentaires, des soldates observatrices et quelques combattants en nombre réduit qui ont épuisé leurs munitions comme le lieutenant de Golani Yohay Doukhan hy’d tué à Nahal Oz, le fils de notre défunt ami Alex Doukhan hy’d de Kyriat Arba, pour endiguer un raz de marée de terroristes armés jusqu’aux dents. Ou alors des gars des équipes d’intervention civiles comme Réouven Chicheportiche Hy’d, le fils d’Eric et de Brigitte, tombé à Prigan lui ainsi que son copain Aviad Cohen après épuisement de leurs munitions. Ces deux-là ont empêché à ce que les civils du Moshav Shlomit soient massacrés. Réouven avait 36 ans. Il a laissé une veuve et quatre jeunes enfants. La semaine dernière à la synagogue Netsah Yehouda à Kyriat Moshé, on commémorait les onze mois de son décès.
Donc le 07/10, aucun soutien aérien pour ces combattants isolés tentant de résister jusqu’au lendemain. Comment cela a été possible ?
Un hélicoptère énorme Sikorsky CH-53 transporteur de troupes a tout de même été vu vers 11 heures du matin près de Beeri. Alors qu’il faisait son approche au sol, à 30 mètres, il a été touché par un RPG du hamas. Heureusement, à cette hauteur, personne n’a été sérieusement atteint. Les parachutistes qui étaient dedans ont pu mettre pieds à terre et entrer dans la danse, mais ils ne savaient pas précisément à quoi s’attendre. Tout juste équipés de leurs armes personnelles et de chargeurs, ni grenades ni armes un peu plus sérieuses comme les mitrailleuses et lance-roquettes. Leurs équipements étaient restés ailleurs. Parmi eux, un jeune parachutiste de l’Alyah de France, Yehoshoua Elya, m’a raconté la semaine dernière qu’après avoir croisé des corps calcinés et mutilés, ils se sont retrouvés nez à nez face aux assassins du hamas. Les échanges de feu ont été âpres. Yehoshoua à été blessé à trois endroits et aujourd’hui, il est encore traité. Pendant plusieurs heures, il pataugeait dans son sang et n’a pas pu être évacué rapidement.
Un nombre d’avions ou d’hélicoptères de combat moindre que les doigts d’une seule main aurait pu aisément faire la différence contre des pick-ups et motos de terroristes entrant et revenant dans la Bande de Gaza plusieurs fois durant cette journée pour massacrer les nôtres et capturer des otages. Quel que soit l’état de surprise, le nombre des victimes et des otages aurait pu sérieusement être réduit.
Ces misérables conseillers juridiques se sont certes mobilisés dès la première alerte le matin…., pas pour faciliciter la tâche aux combattants, mais pour ne pas permettre légalement la transition à l’état de guerre, juridisme étriqué oblige. Les missiles explosent de toute part. C’est la plus grande incursion terroriste de notre histoire, mais ce n’était pas encore le moment de statuer juridiquement que c’est la guerre. Le Premier ministre l’avait déclaré à 11 heures du matin à la télé, mais qui allait écouter le Chef d’Etat d’un gouvernement “messianiste” “d’extrême droite” ne “cherchant que sa survie politique”. Peut-être que ces terroristes n’étaient que des civils venus chercher à voler tout simplement quelques morceaux de pain et retourner tranquillement chez eux?!
Ces juristes ont d’autre part interdit à ce que l’armée de l’air entre en procédure Hannibal. Hannibal, cela signifie que les pilotes auraient pu dégommer tous les véhicules du hamas entrant et revenant de la Bande de Gaza, qu’il y ait des civils ou pas dedans. Le plus grave est que les officiers supérieurs d’État-major ont préféré écouter les juristes que le Premier ministre alors que les horreurs étaient en cours et que la Loi subordonne l’armée au Gouvernement, pas au système judiciaire.
Lors de la Guerre de Kippour, les pilotes de Tsahal avaient pris les cieux dès les premières minutes des hostilités sur un front aérien infiniment plus étendu et alors que des rideaux de missiles sol-air de fabrication soviétique en ont fait tomber beaucoup d’entre eux. Leur bravoure inouïe est gravée en lettres d’or dans l’histoire des guerres d’Israël. La suprématie aérienne israélienne fait que depuis 1986, aucun pilote israélien n’a été tué au combat. Les rares pilotes tombés depuis l’ont été lors d’accidents aériens.
Le 07/10, le système judiciaire militaire et civil, en retardant le passage de la routine à l’état de guerre, le commandant de l’armée de l’air attendant l’aval des juristes pour faire la transition, cela a été fatal!!!
Les responsables devraient être traduits en justice, être déchus pour toujours de leurs licences d’avocat et purger de lourdes peines de réclusion criminelle . Au lieu de cela, ils sont toujours libres et imposent leur ordre du jour ahurissant. Le bien-être rectal d’un chef terroriste du hamas ayant avoué avoir commis des horreurs et détenu à Sdeh Teman, visiblement cela les préoccupe beaucoup plus que la survie des Israéliens.
A noter que ni le Chef d’État-major, ni le ministre de la Défense, ni le Gouvernement ne sont habilités à limoger la Procureure générale de l’armée qui est la représentante de la Conseillère juridique du Gouvernement au sein de Tsahal. Des clous sans tête, ces alliés objectifs du hamas sans oublier l’inénarrable cour suprême qui constitue un danger stratégique net et clair pour l’Etat d’Israël. L’Etat d’Israël est l’otage de cette junte judiciaire.
Remercions celui qui par son enquête minutieuse et sisyphéenne, récoltant patiemment les bribes d’infos pour les recoller. Avi Veis, ce journaliste d’investigation qui a été enquêteur et officier supérieur de la police d’Israël n’est pas un vulgaire complotiste ni un affabulateur sorti de nulle part. Dans la police, son grade était l’équivalent de général de brigade dans l’armée. Jeune tankiste pendant la guerre de Kippour, il a été fait prisonnier par les Egyptiens.
Notre ami Pierre Lurçat nous raconte simplement et remarquablement comment cette folie qu’on ne parvient à intégrer tellement elle énorme, a été possible.
Profondément effaré
Meir Ben Hayoun
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