“Si tu veux le scoop. Si tu ne dors pas… Mais Qui dort? Hugs. Nidra”

Nos nuits branchées aux réseaux Télégram, aux dépêches et autres messageries

“Je peux transmettre une version française demain matin. Mais si tu veux le scoop, n’hésites pas à le poster en anglais, quitte à publier la version française plus tard. Layla Tov Mais Qui dort? Hugs”, m’écrit Nidra.

“C’est l’horreur au quotidien. A mesure que le temps passe le Hamas réduit le nombre d’otages qu’il est susceptible de présenter ! Dans le même temps, il ne se passe pas un seul jour sans une attaque contre une personne seule, à un croisement, à Jérusalem, bref non stop …”, m’écrit Francis, si pudique, si réconfortant d’ordinaire.

Et puis ces mots de Eber depuis Las Vegas, saisis au coucher: “L’antisémitisme aux USA en 2024 ressemble, à s’y méprendre, à celui du début des années 30 en Allemagne nazie, même si les médias français n’en parlent pas. Ce n’est pas de l’exagération…”

Personne en effet ne dort, Nidra. Chacun est avec les otages. Les soldats. Les familles endeuillées. Ses peurs

Je réponds sur le fil d’Eber que Yale est entré dans la danse à son tour.

“Ces universités qui devaient leur renom grâce à de grands chercheurs juifs”, me rappelle Eber…

Celui-là ajoute: “Je ne reconnais plus les USA. Le plus affligeant peut-être est que cette fois, une bonne partie des juifs (les juifs de gauche pour être plus précis) ont activement construit les fondations de ce nouvel antisémitisme aux USA”.

On s’étonne de cette haine enfouie durant tant d’années. On interroge ad nauseam la part du Qatar, financeur de la plupart des grandes universités et des hommes d’état, des journalistes du monde entier.

“Toutes les institutions sont touchées par cet antisémitisme, et ça inclut les lycées, pas seulement les universités, entertainment, pas seulement Hollywood, le parti Démocrate, les suiveurs dans la population… C’est toujours comme ça que ça commence. Il ne peut y avoir d’antisémitisme d’état puisqu’il y en a 50 mais quand on voit le silence de la gouverneure de New York, état où il y a le plus de Juifs ou encore celui de Newsom, gouverneur de Californie, il y a de quoi être TRÈS inquiet. Il y a beaucoup de ‘théoriciens médiatisés’ et pas seulement Farrakhan. Comme je l’ai dit sur mon post, on ne peut pas en prendre la mesure à partir de la France”, insiste à raison Eber, parlant d'”antisémitisme passif”.

“Nous n’aurions jamais imaginer vivre de tels événements apocalyptiques. A la fin de l’automne  de ma vie je ne suis plus adaptable à imaginer un objectif, une issue…”

“Qui aurait pu le prévoir ? QUI ?”, demande celle-là.

“NOUS”.

“Les juifs d’Eretz se remettent à culpabiliser les juifs de la diaspora”, se plaint cet autre. 

Me reviennent les mots de Boualem Sansal: “Aujourdhui c est samedi ,demain sera dimanche. Un jour, il y aura des massacres de masse, préfigurant ce à quoi beaucoup rêvent : la grande extermination finale. Le rêve est déjà là, implanté, il travaille les esprits. La France ne le voit pas, elle refuse de comprendre qu’en la matière le rêve fait partie de la réalité, il la conçoit, l’annonce, la magnifie, l’organise, la fructifie. Mais voilà, la France n’a jamais été très forte pour voir arriver les tempêtes. Quand elle décille, elle est déjà sinistrée, jetée sur les routes de la défaite.

https://www.tribunejuive.info/2021/04/16/b

Sarah Cattan

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