Ce soir à ma table du Seder il n’y aura pas de chaise vide. Schlomoh Brodowicz

Mordechaï Anielewicz, le héros du ghetto de Varsovie

CE SOIR À MA TABLE DU SEDER IL N’Y AURA PAS DE CHAISE VIDE.

Pourquoi pas de chaise vide ? Parce qu’un vieux dicton ‘hassidique affirme que la joie fait éclater les barrières.

Ainsi par exemple, la tradition juive affirme que toutes les fautes qui n’ont pas été pardonnées le jour de Yom Kippour à travers la contrition et le recueillement, peuvent être effacées le jour de Sim’hat Torah à travers une joie débordante.

Si vous souhaitez une preuve au dicton précédent…

SAVEZ-VOUS QUI ÉTAIT NORMAN COUSINS (1915 –1990) ?

C’était un journaliste politique américain, juif, auteur, professeur et un infatigable défenseur de la paix mondiale.

À l’âge de 11 ans, on lui diagnostiqua, à tort, la tuberculose, et il fut placé dans un sanatorium. Malgré cela, c’était un amoureux du sport et il affirmait qu’en tant que jeune adolescent, il « avait entrepris de découvrir l’exubérance ».

Après avoir fait fréquenté la faculté de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) il devint professeur adjoint au Département de psychiatrie et des sciences bio-comportementales. Il enseigna l’éthique et la littérature médicale. Ses recherches se concentrèrent sur le lien entre l’humeur et la santé.

Politiquement, Cousins était un défenseur infatigable des causes libérales, telles que le désarmement nucléaire et la paix mondiale, qu’il promouvait à travers ses écrits dans Saturday Review.

Lors d’un forum tenu en 1984 à l’Université de Californie à Berkeley, intitulé « Quête de la paix », Cousins rappela le long éditorial qu’il avait écrit le 6 août 1945, le jour où les États-Unis larguèrent la bombe atomique sur Hiroshima. Intitulé « L’homme moderne est obsolète », Cousins affirma ressentir « la plus profonde culpabilité » face à l’utilisation de la bombe sur des êtres humains, il évoqua dans l’éditorial les implications sociales et politiques de la bombe atomique et de l’énergie nucléaire.

Il se précipita pour le faire publier le lendemain dans la Revue, et la réponse fut considérable, car son intervention fut réimprimée dans les journaux de tout le pays et donna lieu à un ouvrage qui parut en plusieurs langues.

Après la crise des missiles de Cuba en 1962, le président John F. Kennedy comprit que lui seul pouvait trouver les conditions qui seraient acceptées par Nikita Khrouchtchev pour éviter une guerre nucléaire. Les deux parties eurent recours à des intermédiaires non officiels pour relayer des messages en dehors des voies diplomatiques habituelles. Ainsi, Kennedy fit appel à Norman Cousins, qui était très apprécié à Moscou. Cela contribua à ce que les deux dirigeants forgent le fameux Traité de non-prolifération des essais nucléaires en 1963.

Dans les années 1960, Norman Cousins initia les conférences américano-soviétiques de Dartmouth pour le processus de paix.

Cousins publia également une série d’ouvrages sur les mêmes sujets, comme « Who Speaks for Man ? » , qui prônait une fédération mondiale et le désarmement nucléaire.

Cousins devint ambassadeur non officiel dans les années 1960 et sa facilitation de la communication entre le Vatican, le Kremlin et la Maison Blanche et contribua à conduire au traité d’interdiction des essais soviéto-américains, pour lequel il fut remercié par le président John F. Kennedy et le pape Jean. XXIII; le pape lui a également décerné son médaillon personnel.

Cousins reçut également le prix Eleanor Roosevelt pour la paix en 1963, le prix de l’homme de famille de l’année en 1968, la médaille de la paix des Nations Unies en 1971, ainsi que le prix Niwano pour la paix et le prix Albert Schweitzer pour l’humanitarisme, tous deux en 1990.

MAIS IL Y A BEAUCOUP MIEUX !!

Cousins mena des recherches sur la biochimie des émotions humaines, qu’il considéra longtemps être la clé du succès des êtres humains dans la lutte contre la maladie. C’était une croyance qu’il maintenait même lorsqu’il luttait en 1964 contre un cas soudain d’une maladie invalidante du tissu conjonctif, également appelée maladie du collagène.

Les experts de la clinique de réadaptation du Dr Rusk confirmèrent ce diagnostic lorsqu’on diagnostiqua à Norman Cousins une spondylarthrite ankylosante. Lorsqu’on dit à Norman Cousins qu’il avait une chance sur 500 de guérir, il développa son propre programme de rétablissement.

Il se fit injecter des doses intraveineuses massives de vitamine C et eut des crises de fou-rire provoquées par les films de l’émission télévisée « Candid Camera » et par divers dessins animés.

Son attitude positive n’était cependant pas nouvelle pour lui. Il avait toujours été un grand optimiste, connu pour sa gentillesse envers les autres et son amour de la vie.

Il affirma : « J’ai fait la joyeuse découverte que dix minutes de véritable rire du ventre avaient un effet anesthésique et me procureraient au moins deux heures de sommeil sans douleur »,. « Lorsque l’effet analgésique du rire disparaissait, nous allumions à nouveau le projecteur de cinéma et, assez souvent, cela conduisait à un autre période sans douleur. »

Sa découverte de la thérapie du rire dans le cadre de sa maladie st détaillée dans son livre en 1979 « Anatomy of an Illness as Perceived by the Patient » (Anatomie d’une maladie telle que perçue par le patient.)

Plus tard dans la vie, lui et son épouse, Ellen, combattirent ensemble sa maladie cardiaque, toujours avec de l’exercice, un régime quotidien de vitamines et la bonne nutrition fournie par le jardin biologique d’Ellen. Norman Cousins publia ensuite des ouvrages à succès sur la maladie et la guérison.

Pour finir un téléfilm fut tourné sur sa vie avec l’acteur Ed Asner pour l’incarner.

Voilà pourquoi il n’y aura pas de chaise vide ce soir chez nous à la table du Seder.

Au passage, on peut rappeler que c’est le premier soir de Pessa’h que débuta la Révolte du Ghetto de Varsovie dont les héros tinrent en échec les nazis pendant trois semaines.

Ils auraient pu célébrer le Seder de Pessa’h en laissant 350 000 chaises vides pour les juifs de Varsovie déjà déportés à Treblinka mais ils ont préféré agir même si leur lutte était désespérée.

On pourra à l’occasion se souvenir du grand héros Mordechaï Anielewicz et de tous ses camarades qui se sont sacrifiés pour la dignité juive.

L’inaction symbolique n’a jamais amélioré le sort des humains.

‘Hag Saméah à tous et à toutes !

© Schlomoh Brodowicz

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1 Comment

  1. Les guerriers du roi David priaient puis montaient au combat
    Nos garçons et filles valeureux prient et se lancent a l assaut des monstres du hamas .
    Il n y a aucune incompatibilité entre le judaisme et le combat contre le mal satanique ,bien au contraire
    Tsahal est la main divine au milieu d un monde avachi par la jouissance wokiste decadente

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