Nos otages, et “L’Accord dit de Paris”

Ronen Bar, chef de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet (à gauche), avec le chef de l’agence de renseignement du Mossad David Barnea.
© Jonathan Shaul/Flash90

Où qu’elles se tiennent, ces réunions pour un “accord” n’arrivent plus à être prises au sérieux: à la seconde-même où tombe un communiqué dit “officiel”, une voix elle aussi “officielle” nous dit ses réserves et qu’il ne faut pas en tenir compte. On se croirait dans les Bureaux de la SDN avec leurs tractations et autres agitations tels que décrits par Albert Cohen.

Et ces inconsistances ne laissent de nous sidérer, pour peu que l’on entende en boucle “Le Hamas exige que” et que, parallèlement, l’on voie ces familles fracassées et qui ne lâchent rien, exigeant des élections “et” le retour des otages, un Smotricht vite oublié lorsqu’il vint rompre la chose en disant haut et fort que les otages Ben On s’en fichait un peu.

Aujourd’hui donc, le Sommet de Paris ( notre Président mérite-t-il que la chose se passât à Paris et lui valût quelque mention ) s’est achevé “sur une note laissant percevoir une lueur”, nous dit-on.

Résumé:

Pour Israël et pour tous, ce serait bienvenu une décision qui arriverait avant le 7 mars, début du mois de Ramadan.

On nous parle de “plan” à 3 étapes, avec échange dans un premier temps de 40 otages contre quelque 300 prisonniers, au rythme d’1 otage par jour, avec cessez le feu provisoire en parallèle.

Et “la chose” se répèterait encore 2 fois.

Comme celle qui écrit ces quelques lignes, vous comptez et vous dites: “Il y aurait 120 otages vivants”?

Ou encore: 3 fois 40 jours de trêve laisseraient le temps à un Hamas exsangue de se remettre d’aplomb?

Calmons-nous.

Rien n’est écrit.

D’ailleurs, sachez-le: “C’est le Hamas qui rendra sous 48 heures sa décision”.

Otages chéris. Familles qui vivez l’enfer. Soldats héroïques qui voyez tomber vos amis et savez que le prochain horizon porte le nom de Rafah. Peuple endeuillé et traumatisé à jamais et qui entend que la planète fait son procès.

Mon boss, ici, aimerait que nos papiers soient plus légers. Plus optimistes.

Telle Anne dans Barbe Bleue Je ne vois rien venir et ne puis, comme vous, escompter que sur notre Armée et ce Peuple fier et tant aimé.

Sarah Cattan

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2 Comments

  1. Il est évident que l’on ne peut pas à longueur de colonnes distiller l’angoisse et ajouter du désespoir à la colère .
    Un mot arabe courant désigne le sentiment de tristesse profonde et d’appréhension : la «  rassra » ! Les criminels du Hamas ont vu leurs ouvrages de mort creusés en 16 ans devenir des champs de ruines . Ils espéraient que le Hizbollah utilise ses 150.000 roquettes pour anéantir Tel Aviv . Ils ont eu droit à des discours et des rodomontades plus un petit échantillon de guerre . Aucun pays arabe ne s’est joint à eux et tout au contraire tous secrètement voudraient que ce ramassis de gueux , honte de l’humanité , soit mis hors d’état de nuire et qu’on parvienne à un ordre stable .
    Ça mettra du temps et les temps est cruel pour les otages et leur famille. Il faut serrer les dents et affronter le malheur .

  2. “Notre président mérite-t-il que la chose se passât à Paris et lui valût quelque mention” ? Clairement, non.
    C’est même déjà en soi une raison suffisante pour n’y accorder aucune valeur. Je partage l’avis de Sarah Cattan. Ce pretendu accord semble avoir été dicté par le Hamas et ne me dit pas grand chose qui vaille.

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