René Seror. Le paradoxe américain


De plus en plus, l’Amérique se laisse aspirer par le chaos au Moyen-Orient. 
Il faut être sacrément optimiste comme Joe Biden, espérant un second mandat, pour imaginer que les Houtis soient neutralisés. 
Ça fait 3 fois que le ciel leur tombe sur la tête. 
2 fois n’ont pas suffi. 
Ils ont aussitôt recommencé et du reste, échoué!
Leur missile ayant été détruit avant même  d’avoir été lancé. 
Rien ne les décourage. 

Ça fait 20 ans que cette bande de va-nus-pieds tient tête aux saoudiens et autres émiratis, qui ont fini par abandonner. 
Du fond de son bureau au Pentagone, Joe Biden croit pouvoir les arrêter. 
Il n’a rien retenu des échecs successifs des guerres asymétriques:
Vietnam, Cambodge, Laos, Liban, Irak, Afghanistan…
Pour continuer à croire que l’Amérique peut imposer son ordre du haut du ciel. 
Toutes ces opérations se sont transformées en déroute !

Depuis le 7 octobre, les bases américaines au Moyen-Orient ont été attaquées 160 fois. 
Les attaques contre les bases américaines entraînent l’Amérique dans l’escalade qu’elle redoutait. 

On notera que les Américains prennent soin de ne pas frapper directement les Iraniens. 
Et quand ils tapent leurs alliés, ils  préviennent. 
Joe Biden veut dissuader les Iraniens sans rentrer en guerre avec eux. 
Il ne veut pas déclencher  la Grande CONFRONTATION  à laquelle l’Iran se prépare depuis des décennies. 
Les iraniens ont assez  d’uranium enrichi à 90% pour fabriquer en très peu de temps 4 bombes nucléaires!

Et sans doute parce que l’Iran a su se rendre indispensable à la Russie et à  la Chine qui pourraient être entraînées dans une confrontation majeure. 

Joe Biden va continuer à gesticuler!
Il est aspiré dans une campagne militaire prolongée qui fatigue les électeurs américains. 

TRUMP roule sur du velours, rappelant 
-qu’il a fait assassiner Suleimani, le numéro 2 du régime iranien, 
-qu’il a renforcé les sanctions  économiques contre l’Iran, 
-Et que cette pression a freiné l’activisme iranien dans la région. 

Ça a l’air d’un paradoxe, mais le monde semble plus dangereux avec Biden qu’avec Donald TRUMP.

© René Seror

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