Nombreux nous voulons, depuis le 7 octobre, aider Israël. Nous vous proposons ici d’aider l’émergence de la véruité, d’aider le devoir de mémoire, et pour ce faire, d’aider José Ainouz à financer son documentaire “Les survivants des kibboutz frontière Gaza”.
José Ainouz lui-même explique cet appel:
J’ai besoin de votre aide !
Je m’appelle José Ainouz. Je suis documentariste et, dans cette période troublée et difficile, marquée par les atrocités commises par le Hamas à la frontière de Gaza, j’envisage de tourner un documentaire de création sur les rescapés des Kibboutz.
Mon intention est de documenter cet évènement. C’est un projet urgent: les survivants sont regroupés dans des hôtels de la mer morte ou d’Eilat et j’aimerais les entendre avant que le temps biaise la mémoire et vienne par exemple reconstruire des pans entiers de l’évènement.
Je me rends en Israël mardi 14 novembre 2023 et le tournage commence le 15 novembre.
– J’ai contacté les sauveteurs d’Hatzalah qui ont été les premiers arrivés sur les lieux le 7 octobre et qui m’ont assuré de leur participation à ce travail de témoignage.
– Des membres du Kibboutz de Magen qui ont repoussé les terroristes du Hamas.
– J’ai aussi des contacts avec des habitants de Sdérot et d’Ashkelon qui ont rencontré le même type de problèmes.
Nous rencontrerons à Tel-Aviv quelques familles d’otages, etc…
Mon projet en quelques mots : pas d’images d’horreur, mais plutôt des mots, des regards, des visages, des récits. Les témoins me raconteront les évènements qu’ils ont vécus, leurs difficultés à en parler… Je ferai des portraits sensibles pour permettre au public de comprendre. Beaucoup de gens en Europe doivent savoir et comprendre ce qui s’est passé et imaginer l’horreur et l’impossible deuil.
Mon équipe sera volontairement réduite : le réalisateur, un preneur de son et une traductrice ou un traducteur.
Les interviews se feront sur fond noir, le montage permettra de mettre en évidence la logique des propos.
Je montrerai d’une manière brute les lieux où se sont déroulés ces atrocités, sans aucun commentaire, sans aucune musique, rien, absence de son, juste le bruit ambiant…
Je désire construire une représentation sensible du réel en mettant la parole des survivants au centre du film. Nous sommes constamment bousculés par les réalités perçues. Je pars avec des intentions et une éthique. Le réel me surprend toujours, me malmène. Des hypothèses non envisagées apparaissent. J’ai toujours pensé que le documentaire prenait toute sa force au montage et que les intentions explicites du documentariste devaient être formulées au départ. C’est par le choix des cadrages et des plans, de la construction d’ensemble que l’éthique du documentariste s’exprime. Respecter les paroles des survivants, ne pas omettre des plans. Voir et restituer l’essence des moments filmés … Être honnête. Ce film est un travail de mémoire indispensable et fondamental.
J’ai réalisé, dans les 10 dernières années, plus de 15 documentaires sur l’art et les conditions de vie du peuple Dogon au Mali , les orphelins de la Shoah en France, les juifs noirs du Nigeria, les motos-ambulances d’Hatzalah à Jérusalem pendant les attentats et mon dernier film est le portrait d’un historien français : Georges Bensoussan.
Liens pour visionner 3 films
Attentions aux enfants, les orphelins de la Shoah
https://vimeo.com/manage/videos/157927249
Georges Bensoussan, un historien. Le prix de la liberté
https://vimeo.com/manage/videos/389997242
Les juifs noirs du Nigeria
https://vimeo.com/manage/videos/151289696
Le film sera en grande partie financé sur mes propres fonds … J’ai juste besoin d’un complément pour faire face à la logistique.
Si vous désirez me soutenir, vous pouvez apporter votre contribution sur Hello Asso .
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