Hubert Bouccara. Je n’aime pas le concept du “pardon”

Dans mon entourage, famille, amis, personne ne m’a du mal, causé un préjudice moral ou physique, je n’ai en conséquence rien à pardonner…

 je ne fais pas de mal autour de moi, je ne pense pas devoir me faire pardonner…

De toute façon, je n’aime pas le concept du pardon…

La morale nous dit qu’il faut pardonner dans la vie. 

Pardonner pour aller de l’avant. Pardonner pour tourner la page. Pardonner pour laisser une place à l’espoir. 

Pardonner pour ne pas vivre dans un deuil perpétuel.

Pardonner toujours. 

Pardonner encore.

Je suis un de ceux qui trouvent au pardon le parfum émollient et naïf des Évangiles, cette volonté d’absoudre en toutes circonstances son prochain, cette propension à excuser l’autre de ses pires forfaits, cet amour si fort vis-à-vis de l’autre qu’il permet d’effacer les crimes commis et autorise l’espérance d’une deuxième chance.

Il existe des comportements qui se situent au-delà du pardon; celui de la police française, il y a quatre-vingt ans qui ont livré les juifs fut l’un de ceux-là.

Idem pour les nazis responsables de la Shoah et pour tous les antisem d’hier et d’aujourd’hui…

Comment pardonner l’assassinat des six millions de juifs…

Je suis de ceux qui ne pardonnent pas. Je fais fi des contraintes sociales, celles qui nous sont imposées par la société ou les traditions.

Je suis pour la loi du talion, œil pour œil, dent pour dent.

Je ne pardonnerai jamais à la gauche et l’extrême gauche de trahir, d’être devenus de sombres collabos de l’islamisme radical et d’être de fieffés antisémites.

© Hubert Bouccara

Spécialiste de Kessel, Hubert Bouccara tient “La Rose de Java“, librairie hors-norme entièrement consacrée à l’œuvre de Gary et Kessel, et décrite par Denis Gombert comme “un lieu atypique, vrai petit coin de paradis parisien pour lecteurs passionnés”.

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