Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l’actualité. Les auditeurs sont invités à réagir, par téléphone ou via les réseaux sociaux aux grandes thématiques développées dans l’émission du jour. Aujourd’hui, il s’intéresse aux critiques que reçoit Bernard Arnault qui a annoncé verser une aide de 10 millions d’euros aux Restos du Cœur.
Alors comme ça TJ fait la pub de CNews.
Existerait-il une proximité entre les deux?
Idéologique, peut-être. Mais encore? Proximité intéressée?
Cela fait longtemps qu’on devine l’ombre tutélaire de Bolloré derrière CNews. (Comme derrière d’autres comme par exemple “Valeurs Actuels” et, depuis peu, le JDD).
C’est d’ailleurs un secret de polichinelle; elle est bien là, l’ombre.
Bolloré serait-il aussi derrière TJ? On le dirait parfois à la lecture de certains textes…
Pemi nouveau pseudo de @clairvoyant 🙂
C’est probable: Laissons-le crier que CNews subventionne TJ: nous ne refusons pas les “dons” et ne ferons pas un procès à la “Bernard Arnault”.
“On ne dira jamais assez combien la vie des classes populaires occidentales est un démenti permanent et obstiné de la théorie du “ruissellement”. Tel est le résultat de la grande régulation des années 1980 : la richesse s’accumule dans les paradis fiscaux pendant que s’allongent les queues devant les soupes populaires. Quand les associations récupèrent des gens qui ne se nourrissent plus que de viennoiseries industrielles à 2€ le paquet, du gras et du sucre, quelques calories à bas coût, ce n’est pas seulement un problème de santé publique mais de remise en cause de ce qui constitue la République. Ajoutons à cela le grand scandale français, celui qui explique largement la faiblesse du pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires et dont Emmanuel Macron n’a pas soufflé mot dans sa “grande explication” au Point à la fin du mois d’août : le coûts du logement qui grève 30% du budget des ménages. (…) Qu’est-ce que la République sinon un régime qui se donne pour objet de remplacer la charité par l’égalité ? Il n’y a pas pire échec que cette faillite pour cause de trop grand succès des Restos du cœur. Il n’y a pas plus sévère démenti au triomphalisme du ministre de l’Economie, plus cinglante preuve de l’impuissance de ces politiques qui prétendent agir mais en se gardant de toucher aux règles du jeu du néolibéralisme. Dans le monde de l’optimisation fiscale et des flux des capitaux, les Restos du cœur n’auront jamais assez de moyens et de bras pour éponger la misère.”
(Extraits de l’edito de Natacha Polony, Marianne numéro 1382)