Dans le cadre des élections à la présidence de la Wizo qui auront lieu le 12 décembre 2022, 3 candidates se présentent à cette élection. Entretien avec Nathalie Riu-Guez.
Tribune Juive : Qui êtes-vous Nathalie Riu-Guez ? Parlez-nous de votre parcours ?
Nathalie Riu-Guez : Je suis née dans une famille séfarade par mon père et ashkénaze par ma mère. Ma grand-mère a été déportée lors de la rafle du Vel D’hiv, ma mère ne s’en est jamais remise et j’ai vécu toute mon enfance dans l’idée qu’Israël est indispensable au peuple juif et la diaspora indispensable à Israël.
J’ai fait des études d’Hébreu aux Langues Orientales en même temps que des études de Lettres et j’ai passé de nombreux étés en kibboutz.
J’ai ensuite fait l’Essec et ma carrière s’est déroulée dans le marketing et le commercial. J’ai géré des équipes internationales et été responsable de nombreux projets.
Tribune Juive : Pourquoi vous présenter à la Présidence de la Wizo ?
Nathalie Riu -Guez : J’ai décidé de m’investir à 100% dans une mission qui a du sens pour moi. Se battre pour les enfants et les femmes d’Israël est un engagement capital.
Lors de mon voyage en Israël au mois de mai, j’ai pu voir concrètement les réalisations de la WIZO pour les crèches et le lycée Maya Rozenberg et j’ai pu mesurer l’importance vitale des contributions de chaque Wizo dans le monde.
J’ai également rencontré des femmes passionnantes, toutes avec une histoire riche et une personnalité attachante.
Représenter la WIZO en France et à l’international, développer son image et montrer ses réalisations concrètes sont essentiels à mes yeux.
Tribune Juive : Qu’avez-vous envie d’apporter à la Wizo ?
Nathalie Riu-Guez : J’ai envie de mettre à la disposition des Wizéennes mon expérience, mon énergie, mon enthousiasme.
Mon savoir-faire en gestion de projets et en management permettra à la WIZO France de grandir, avec toutes les Wizéennes.
Je travaille en équipe : l’écoute, le partage d’opinion sont clés pour mener à bien des projets et la voix de toutes celles qui souhaitent s’impliquer sera entendue et prise en compte.
Être présidente de la WIZO, c’est un job à plein temps et je m’y engage de tout mon cœur.
Tribune Juive : Sur quels points essentiels marquerez-vous votre empreinte ?
Nathalie Riu-guez : Le premier point est d’améliorer la communication au sein de la Wizo : rendre le site plus interactif, avec des espaces pour les sections où les cotisantes pourront échanger.
Nous reverrons également les outils pour le partage d’information et développerons les réseaux sociaux.
Le second point est le développement des revenus afin d’aider encore davantage les enfants et le femmes. Les différents moyens à notre disposition seront tous employés et développés.
Troisième point : Les sections locales, aujourd’hui au cœur de l’activité de la WIZO, doivent être consolidées pour certaines (Paris par exemple) Il faut leur donner les moyens de se développer et mieux communiquer entre le siège est les sections.
Nous continuerons les événements qui marchent et en développeront de nouveaux. En particulier, nous créerons des événements destinées aux jeunes femmes d’AVIV.
Nous contribuerons à améliorer l’image du sionisme avec les autres associations impliquées dans ce combat et enfin, il sera de ma responsabilité de faire rayonner la WIZO, auprès des instances communautaires, auprès des sections WIZO à Tel-Aviv et dans le monde.
En un mot, je souhaite faire entendre la voix des femmes de la WIZO France.
Tribune Juive : avez-vous d’autres souhaits ?
Nathalie Riu-Guez : La WIZO est une grande famille : je souhaite me mettre à sa disposition pour la faire grandir, pour permettre à chacune de s’épanouir et de se sentir utile au sein de l’association.
Propos recueillis par Sylvie Bensaid
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