Anne Mansouret. Il y a sept ans, le 13 novembre 2015…


Il y a sept ans, le 13 novembre 2015, l’Islam accomplissait au nom d’Allah le massacre des « mécréants » au Bataclan.
En hommage à ces 131 innocents dont la vie fût lâchement fauchée, je dédie ces quelques lignes, extraites des mémoires de mon père, Djahanguir, né à Natanz (Iran) en 1914 et mort en Europe un siècle plus tard. Il y analyse les méthodes de ceux qu’il est convenu d’appeler « les islamistes » et qui n’étaient, à ses yeux, que les stratèges de la conquête de notre civilisation par l’Islam. 

Mon père, Djahanguir, disait:

« Les stratégies et les techniques de communication qu’ils mettent en œuvre sont très subtiles et pertinentes, car ils savent parfaitement comment vous fonctionnez. Vous êtes des enfants dans leurs mains. Ils vous connaissent et vous ne les connaissez pas. Vous êtes manipulés et vous ne le savez pas. Ils ont compris voila longtemps que votre talon d’Achille, c’est la mauvaise conscience et la compassion.
Les Français en sont rongés depuis qu’on leur a mis dans la tête que la colonisation de l’Afrique et du Maghreb avait été un crime contre l’Humanité commis par leurs aïeux. Les uns après les autres, tous les gouvernants français ont baissé leur froc et fait acte de «repentance» vis-à-vis de ces peuples que leurs pères avaient « exploités » ; mais a-t-on songé à demander aux Arabes de se repentir, eux qui ont réduit en esclavage pendant des siècles, des générations d’Africains ?
Je suis athée, mais je ne pourrais pas le dire si j’étais resté dans mon pays. Pas plus hier qu’aujourd’hui. Ce n’est pas un problème de liberté d’expression, c’est juste un problème de liberté d’être. On n’a pas le droit d’être athée en Islam : juif, chrétien, oui. Athée, non. 
Mon appréhension, au vu de tout ce qui s’est produit depuis une dizaine d’années, c’est que je ne puisse pas le dire demain ; ici, dans ce beau pays libre qu’est la France. Je ne le crains pas pour moi, bien sûr, je suis vieux. Mais je crains que mes enfants et mes petits enfants se trouvent confrontés à la main-mise de l’Islam, à laquelle j’ai eu la chance de me soustraire voila près d’un siècle.
En 25 ans, j’ai vu évoluer la société française d’un modèle républicain et comme vous dites « laïc » vers un modèle communautaire à l’anglo-américaine. Il a fallu dix-neuf siècles de conflits et de guerres pour que la France, « Fille aînée de l’Eglise » sépare sa « mère » de son Etat, en 1905. Et encore, nous sommes très loin du compte aujourd’hui, pour les raisons économiques et électoralistes que l’on sait : il n’y a qu’à regarder les hommes politiques se trémousser dans les églises, les mosquées et les synagogues pour en être convaincu.
La religion est un leurre contre la peur de la mort ; un leurre pour assujettir ceux qui ont vocation à être dominés. Depuis toujours, la foi est l’auxiliaire du pouvoir. Dans toutes les religions : le christianisme comme les autres. Pourquoi l’être humain a-t-il tellement besoin de se raccrocher à un Dieu et à un au-delà pour tenter d’évacuer la peur de la mort ? Je ne sais pas.
Moi, vois-tu, je n’ai jamais eu peur. Jamais eu peur de la mort, en tous cas.

Vous ne combattrez vraiment l’emprise de l’islam que si vous n’avez peur ni de l’islam, ni de la mort.»

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Mon père est mort le 28 avril 2014 dans sa centième année.
Il n’a pas connu les attentats de Charlie Hebdo, du Bataclan, de la Promenade des Anglais à Nice, ni l’égorgement du Père Jacques Hamel à St. Etienne-du-Rouvray. A chacune de ces attaques terroristes, j’ai repensé à lui.

© Anne Mansouret

Anne Mansouret est une femme politique française, ancienne membre du Parti socialiste et du MRG.

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