Ayelet Shaked demande pardon

Hier mardi, Ayelet Shaked a officiellement lancé la campagne du Foyer Juif – Habayit Hayehoudi.


“Nous sommes à la veille des Jours Redoutables, et je voudrais partager avec vous, électeurs idéalistes que j’ai fidèlement représentés pendant les dix dernières années, ma remise en question. Il s’agit d’un processus certes personnel et complexe, mais en tant qu’élue publique, je me dois de le partager avec vous.

Il y a un peu plus d’un an, j’ai tout fait pour qu’un gouvernement de droite voit le jour. Mais Guidon Saar et Betsalel Smotrich ont torpillé le projet”.

Rappelons que Saar refusait catégoriquement de sièger sous Netanyahou et que Smotrich s’opposait à toute entente avec le parti Ra’am qui aurait permis à Netanyahou de constituer un gouvernement avec le parti arabe comme soutien extérieur.

 “J’ai alors pris la décision la plus difficile de ma vie publique”, a poursuivi la ministre de l’Intérieur,  “j’ai soutenu Bennett, le chef de mon parti, et j’ai participé à ce gouvernement. Le dilemme entre poursuivre ce cycle d’élections sans fin et former un gouvernement alternatif m’a déchirée. Certains se moquent de la douleur profonde qui m’a accompagnée dans ce dilemme, mais c’est la vérité. Et comme toujours, la seule chose qui a compté pour moi dans la décision que j’ai prise est le bien de l’Etat d’Israël.

Aujourd’hui, je veux demander pardon à ceux qui m’ont soutenue, à mon public bien aimé, dont le coeur a été brisé lorsque j’ai participé à la formation du dernier gouvernement. Je veux croire que votre coeur saura me pardonner”.

Ayelet Shaked, dans ce discours aux airs de mea culpa et de regrets mais aussi d’émancipation par rapport à Naftali Bennett, demande à ses électeurs de la juger sur l’image globale qu’elle a laissée depuis plus de dix ans qu’elle est entrée en politique et pas uniquement sur la dernière année. Elle a insisté sur les mesures qu’elle a adoptées pendant cette cadence qui ont, d’après ses dires, préserver une politique et une idéologie de droite.

Elle a expliqué que démissionner maintenant du gouvernement serait la solution de facilité et qu’il valait mieux qu’elle reste pour sauver encore ce qui pouvait l’être en faveur de la droite israélienne au sein du gouvernement.

“Ma mission maintenant que je dirige le parti est de prouver à ce public bien aimé et blessé, que j’ai toujours été et que je serai toujours à droite. Maintenant, je suis aux commandes et je conduis Habayit Hayehoudi à droite. Je vais suivant mon coeur et mon coeur est à droite”, a conclu Ayelet Shaked avant de remercier ses colistiers.

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